Thème :
Saga
Littérature Erotique
La quatrième de couverture
Quand vous manquez de sous, une solution : les autres vous en apportent. Dur, quand on est tout seul. Le Bon Dieu a inventé la femme. Elle est intelligente, elle a du caractère. Des qualités personnelles aussi…
AVERTISSEMENT : des scènes ou des propos peuvent heurter la sensibilité des lecteurs
La première page
Julien met la machine à café en route, il me dit :
– Allez au salon, j’arrive dans une minute.
Je m’assieds sur le canapé, un bras sur mon entrejambe. Mon cameltoe fait trop pute.
Il arrive avec un plateau. Cafés, lait et petits gâteaux ramenés d’Inde.
Il s’assied et me sert :
– Vous avez peur ? Votre main…
Je la retire, il voit tout :
– Vous n’avez pas de culotte ?
– Si, une petite. Désolé. Mon leggin est trop serré.
Il sourit. Il m’embrasse, bout des lèvres. Il a chaud, il transpire. Je dis :
– Vous êtes tout mouillé !
Il prend un mouchoir, se sèche la bouche et me réembrasse. Tout doux. Il murmure :
– C’est mieux ?
– J’ai le temps du café ? Ou vous voulez maintenant ?
Je me verse un peu de lait et attrape ma tasse.
Il demande :
– Vous étiez triste, sans moi ?
– Je n’ai guère eu le loisir d’y penser. Ils me sont tombés dessus. Votre absence, Ils l’ont mal comprise.
– Vous leur avez expliqué ?
– Pourquoi vous ne m’avez pas laissée seule en Inde ? Que vous aviez des besoins ? Que vous ne pouviez pas vous retenir ?
– Non, la liste en marathi. Et notre projet…
– Ils n’en croient rien.
Il boit, regardant mon chemisier :
– Béryl, vous avez chaud.
– Si cela ne vous dérange pas, j’aimerais finir ma tasse. Tranquillement.
Il s’éloigne d’un chouia. Il me collait.
J’ai terminé mon café. Il murmure :
– Vous êtes prête ? Vous venez ?
– Il y a urgence ? ... Vous avez certainement travaillé dans l’avion.
– Ah vous voilà, Béryl ! Encore des histoires de petites culottes ?
– Non, Jean-Michel, pas les miennes. Mon Gros Amour, Julien, mon Boss, voulait qu'à l’Assemblée générale,
ils votent tous pour lui. Il a demandé à Sherine, mon ex-tôlière, d’organiser cette rencontre. C’est son métier, les événements professionnels… Ses filles, plus furtives que les avions US.
– Ce n’est pas très légal, un peu risqué ?
– Le capitalisme a ses règles, on n’y peut rien. Nos démonstratrices, blondes comme de vraies Normandes, ont aussi beaucoup aimé les actionnaires.
– Le mohair ? Vous l'aviez dans votre bureau? Pour cette rencontre ?
– Vous n’avez jamais fait ? Essayez !
🎓Ambassadeur Edition999
Je suis arrivé à la retraite. J’avais publié un certain nombre d’ouvrages sérieux chez des éditeurs classiques, et j’ai voulu changer de cadre, avec des nouvelles érotiques. Je les ai fait lire à mon entourage. Silence total ! J’étais désespéré, car je m’étais beaucoup investi, et les écrire...
Lire son interview