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Lit y-es-tu ?

Lit y-es-tu ?

Alfred Anchetain (Auteur)

Nombre de pages en A4 : 133

Version publiée le 22 octobre 2022

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Thème : Littérature Erotique (Interdit aux moins de 18 ans)

Version publiée le 22 octobre 2022

La quatrième de couverture

Belle de jour. Roman érotique en 7 épisodes
J’ai repris le thème de « Belle de Jour » du film de Buñuel tiré d’un roman de Kessel : une bourgeoise, épouse d’un chirurgien, s’épanouit dans la prostitution ; le mari, accidenté, devient infirme. J’ai gardé quatre personnages : l’héroïne, Béryl, le mari, Mickael, la tenancière du b…, Agathe, et l’ami qui lui a fait connaître, Henri Husson. L’héroïne, très belle, très intelligente, très jeune (25 ans), est ambitieuse et plus sexy que Catherine Deneuve. J’ai ajouté ses personnages : outre des clients du b…, parfois rudes, un médecin puissant, riche et pervers, un supérieur hiérarchique jaloux et soumis, le repreneur des parts de la clinique, celui du Labo où elle travaille, ainsi que deux copines. Ils sont tous très beaux et se partagent le lit de Béryl, qui craint d’y être seule.

Lit y es-tu ? (sixième épisode)
L’espoir de sauver Mickael diminue, mais Béryl poursuit sa vie trépidante. Elle met à profit ses riches compétences. Va-t-elle faire céder Albert, pour qu’il abandonne la direction du groupe de cliniques ? Le beau Xavier, celui qui achète les parts de Mickael, est-il vraiment rebelle aux femmes ? Benoit la met en garde contre leur Boss pervers, Béryl teste sa sincérité durant la pause. Madeleine applique, sur elle, des méthodes attachantes pour fidéliser son nouveau copain. De nuit comme de jour, couchée ou debout, Béryl n’a pas le temps de pleurer.


AVERTISSEMENT : des scènes ou des propos peuvent heurter la sensibilité des lecteurs

La première page

Sept heures et demi, le réveil me fais sursauter. Je suis à demie couchée sur Benoit. Il a une main dans mes cheveux, l’autre sur mes fesses. Je lui demande :
– Tu me lâches, mon amour. Je voudrais me lever.
– Je viens juste de m’endormir.
– Tu ronflais.
– J’étais avec vingt filles superbes. J’ai dû les subir, toutes, l’une après l’autre. J’ai réussi, mais je suis épuisé.
– Va te doucher, ça ira mieux.
Je ne l’ai jamais vu aussi raide. Ça doit lui faire mal. Il part dans la salle de bains. Je le vois entrer dans la baignoire, ouvrir l’eau. Je dis :
– N’attends pas qu’elle devienne chaude, le froid va te soulager.
– Tu ne peux pas me laisser tranquille une seconde ?
J’entends des petits cris, des soupirs. Il devrait aller mieux. J’enfile mon chemiser, prends une culotte à la main et pars dans la cuisine, j’allume la machine et nous fais deux cafés. Il arrive, en peignoir, alors que je coupe du pain pour le faire griller :
– Béryl, je voulais te parler, tu m’en as empêché. Tu ramènes tout au lit. Tu profites de mes faiblesses. Un jour, je me fâcherai.
– Viens m’embrasser. Tu es vraiment trop triste. Je vais pleurer.
– Ça suffit ! Je vais rompre avec toi. Même si cela ne me plaît pas.
– Viens déjeuner. J’ai tout préparé. Habille-toi, sinon je te saute dessus.
Il s’approche de la table et s’assied. Je lui passe son café et, prenant le mien, je me mets en face de lui :
– Tu voulais me dire quoi d’autre ?
– Il faut que tu te calmes. On te cède tout, tu nous utilises. Tu vas finir par avoir des ennuis.
– Au Labo, vous dormez ! À respecter les convenances, vous êtes bons pour le cimetière.
– Si tu ne regardes pas où tu marches, tu vas te casser la figure.
Il boit son café, en me fixant au-dessus de la tasse. Ses yeux me disent… qu’il m’aime. Je dis :
– Ne me regarde pas comme ça. On va arriver en retard.
– Je n’ai pas du tout envie de coucher !
– Chiche !

Le plus de Alfred Anchetain

Edition999 rencontre Alfred Anchetain

Edition999 : Voici donc le sixième et avant-dernier épisode de votre « Belle de jour ». Vous introduisez un certain nombre de « nouveautés ».
Alfred Anchetain : Oui, le sexe se fait à deux, en règle générale. Ça pourrait être lassant. Mais j’ai continué dans le même style, très descriptif, très fouillé sur le plan psychologique. J’ai lu plusieurs textes érotiques, sur votre site et ailleurs, et ils ne me conviennent pas. Les situations sont irréalistes. Ce n’est tout simplement pas possible, à moins qu’on soit assoiffé de sexe. Béryl n’a rien d’une libertine. Elle a une éducation stricte, dans un établissement religieux, avec une mère, très belle, qui l’a serrée. Elle en est arrivée là par désespoir, un mari qui la délaisse, des soirées médicales où on la flatte et surtout un travail où elle se retrouve au bas de l’échelle. Sauf à se morfondre, elle n’avait comme solution que de s’ouvrir aux autres. Elle y a pris goût, mais elle est restée sérieuse. Elle est fidèle, à quatre hommes et deux femmes, certes, mais elle ne se disperse pas. Sexuellement, elle est classique.
Edition999 : Où est l’érotisme ?
Alfred Anchetain : Dès qu’elle a un problème, elle a besoin de se soulager. Mais il faut que ça se passe selon les règles. Elle s’habille, se comporte et choisit ses dessous pour que son compagnon soit vraiment gentil avec elle et surtout admiratif. Elle veut surprendre.
Edition999 : Elle le malmène, parfois beaucoup.
Alfred Anchetain : Ça fait partie du jeu. Avec Benoit, qui veut lui parler, elle lui mettra la pression pour qu’ils couchent avant. Avec Xavier, elle jouera la fatiguée, car elle le veut soumis. Malheureusement, cela ne se passe pas toujours bien. Elle se rattrape, souvent, mais sur la corde.
Edition999 : À propos de cordes, Madeleine réussit avec elle.
Alfred Anchetain : Béryl fait des hommes tout ce qu’elle veut, mais les femmes la dominent. Elle a un problème avec les seins. Dès qu’elle les voit et plus encore qu’elle les touche, le désir monte en elle. Depuis longtemps, elles se caressaient entre copines, mais elle en était frustrée. On a vu, avec Hortense, qu’elle aimait les relations entre femmes. Elle le sait, elle le craint car elle ne veut pas en rester là. Madeleine voudrait en profiter, mais Béryl refuse, pour un certain nombre de raisons, pas toujours claires. On verra ici comment ça se passe.
Edition999 : Vous vous amusez, visiblement.
Alfred Anchetain : Béryl n’est pas une « Marie, couche-toi là. » Elle aime le sexe, mais parfois elle sature. Et surtout, de par ses principes, elle est sélective. C’est une esthète. Chaque relation amoureuse doit être unique, extraordinaire. D’où l’abondance et la diversité de ses sous-vêtements, qui font la joie de ses amants et de ses copines.
Edition999 : Vous insistez beaucoup sur les préambules.
Alfred Anchetain : Béryl maîtrise sa sexualité, elle ne s’abandonne jamais. Elle garde le contrôle. Un contrôle extrême. C’est une mathématicienne du sexe. Elle fait de l’éducation. Elle enseigne. Les préambules représentent une mise en condition de l’autre. Elle cherche l’orgasme simultané – et l’orgasme long, son rêve. Et elle y réussit… pas toujours, il est vrai.
Edition999 : Madeleine se venge.
Alfred Anchetain : Oui et non. En fait, ce n’était qu’à moitié prévu. Les circonstances font qu’elle ira jusqu’au bout. Je me suis beaucoup amusé à « étaler ma science ». Le texte « Belle de jour » est une sorte de présentation de la sexualité de couple – certes élargi – mais « normale », hors clubs et autres.
Edition999 : Et la prostitution ?
Alfred Anchetain : Je n’en parle plus, car elle a été révélée au grand jour. Béryl est passée à autre chose. Et surtout elle travaille. Les hommes sentent chez elle une énergie farouche. Ils se questionnent, ils ont peur car ils ne la maîtrisent pas. C’est tout le problème des belles femmes. Elles ont tout, plus que les hommes, et ont tendance à dépasser les limites.
Edition999 : Malgré ses qualités, votre héroïne n’a pas une vie facile. Ses relations sont conflictuelles.
Alfred Anchetain : C’est ce qui fait l’âme du roman. Elle est toujours sur la brèche. On le verra encore plus dans l’épisode suivant. Elle ne passe pas loin de gros problèmes.   

Biographie de Alfred Anchetain

Ambassadeur Edition999

Je suis arrivé à la retraite. J’avais publié un certain nombre d’ouvrages sérieux chez des éditeurs classiques, et j’ai voulu changer de cadre, avec des nouvelles érotiques. Je les ai fait lire à mon entourage. Silence total ! J’étais désespéré, car je m’étais beaucoup investi, et les écrire...

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