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Accueil > Fantastique > Ligués face au Mal : Première partie
Au tout début du XVIIe siècle en Anjou, sous le règne du roi Henri IV, le village de Candé et sa région sont les victimes d’attaques répétées de loups affamés. Des enfants sont dévorés ou mystérieusement enlevés lors de ces agressions sauvages. La population est en émoi. Des peurs irraisonnées font leur apparition et des croyances que beaucoup pensaient définitivement enterrées resurgissent dans tout le vallon. On parle de sorcellerie, de maléfices et de diable. Un nobliau local, le chevalier Amaury Langevin appelle à la rescousse l’archer des gardes de la Grande Prévôté d’Angers, un vieil ami nommé Symphorien Damon. Pendant ce temps, une battue est organisée par le puissant seigneur de Bourmont et ses hommes. De nombreux loups tombent sous les balles des chasseurs mais rien n’y fait : les tueries continuent et la contrée tout entière est sur le point de basculer dans l’insurrection et de renouer avec un passé récent durant lequel catholiques et protestants se faisaient une guerre impitoyable...
Ce jour-là, il avait plu toute la nuit. Le ciel était d’un blanc sale et la terre s’était muée en une boue visqueuse et collante. Des odeurs fortes et nauséabondes saturaient l’air ambiant. Cette pestilence émanait d’un sol gorgé d’une eau stagnante qu’une myriade d’insectes bourdonnants s’empressait de coloniser.
Enfourchant un canasson à la robe brune, l’homme fit une halte à l’auberge du Soleil Doré, une ancienne closerie au toit d’ardoise dont le piteux aspect extérieur n’inspirait que tristesse et rusticité. Çà et là, juste devant cette antique bâtisse, quelques gallinacés agités caquetaient et picoraient une invisible pitance sur cette terre détrempée.
L’individu en question était remarquable et contrastait avec le cadre tant par sa prestance naturelle que par ses habits de qualité.
Deux années se sont écoulées depuis les événements tragiques de Modeyrot. Revenu à Paris, Alistair Kridge poursuit une vie tranquille d’enseignant au sein de l’illustre université de la Sorbonne. Élevant seul son fils Anthony, préservant des liens solides avec son (...)
2023
Marc Merray, fonctionnaire sans histoire, était loin d’imaginer que son emménagement dans leur nouveau domicile, situé au cœur d’un quartier paisible d’Angers, au numéro 26 de la rue des Feux Follets, les affecterait à ce point, sa compagne Élise, leur fille (...)
2021
Marc Merray, fonctionnaire sans histoire, était loin d’imaginer que son emménagement dans leur nouveau domicile, situé au cœur d’un quartier paisible d’Angers, au numéro 26 de la rue des Feux Follets, puisse à ce point les affecter, sa compagne Élise, leur fille (...)
2021
L’histoire que je m’en vais vous raconter vous semblera, sans nul doute, invraisemblable et pourtant elle m’est arrivée, à moi, Moussa Kane, âgé de 25 ans. Il y a presque un an, j’ai terminé ma formation dans un institut privé de Dakar. Deux mois après l’obtention (...)
C’est l’hiver, ici c’est toujours l’hiver... Misérable, lent et dangereux, comme tous les hivers. Des nuages, gris ou noirs qui s’affolent la haut juste avant la nuit et les angoisses qu‘elle fait renaître. Un ciel noir qui s’écrase sur la ville comme pour (...)
Ce livre est une nouvelle longue qui mêle le fantastique au réel. Quand une folle se transforme en prophétesse, l’on devine déjà clairement que des nuages orageux remplissent le ciel.
19 janvier 2020, par PIERRE ANDREANI
C’est un livre qui ne vous tombe pas des mains, qui se lit d’une traite et commence mezzo voce avec des enlèvements d’enfants et des loups, on pense à une resucée de la bête du Gévaudan : on est loin du compte. La description de la société de ce début du XVIIème siècle est faite par petites touches impressionnistes, l’auteur décrit les trois ordres qui s’interpénètrent familièrement sans jugement a posteriori, de même que celle subtile de l’après guerre des religions où demeurait un fort ressentiment oublié par l’histoire post édit de Nantes.
Et l
La deuxième partie va crescendo en mêlant le flou et le réel mais tout reste plausible, on’y retrouve toutes les craintes passées des gens simples, durs par nécessité et non par choix et celle des soudards dont le description est telle qu’on entend à chaque page le cliquetis de leurs armes.
Mais ce n’est rien encore : l’épilogue est une chevauchée fantastique, qui n’est en rien manichéenne. Alors chacun fait son choix et c’est la force de ce livre, il peut s’interpréter et se transposer dans notre monde contemporain ou les diables dictatoriaux et plus tard les sectes ne manquent de rien.
Obscur, Cher Cousin, vous avez dit obscur…
^ 20 janvier 2020, par Ludovic CAREAU
Votre critique me va droit au coeur et s’avère particulièrement instructive et détaillée. Merci pour vos efforts d’analyse. En souhaitant que mes écritures prochaines puissent autant vous ravir.
Cordialement,
Ludovic Careau
8 janvier 2020, par Jean-Michel
Une nouvelle version corrigée par Ludovic Careau est en ligne pour cette nouvelle année 2019.
Bonne lecture à tous.