Accueil > Fantastique > Ligués face au Mal : Première partie
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Au tout début du XVIIe siècle en Anjou, sous le règne du roi Henri IV, le village de Candé et sa région sont les victimes d’attaques répétées de loups affamés. Des enfants sont dévorés ou mystérieusement enlevés lors de ces agressions sauvages. La population est en émoi. Des peurs irraisonnées font leur apparition et des croyances que beaucoup pensaient définitivement enterrées resurgissent dans tout le vallon. On parle de sorcellerie, de maléfices et de diable. Un nobliau local, le chevalier Amaury Langevin appelle à la rescousse l’archer des gardes de la Grande Prévôté d’Angers, un vieil ami nommé Symphorien Damon. Pendant ce temps, une battue est organisée par le puissant seigneur de Bourmont et ses hommes. De nombreux loups tombent sous les balles des chasseurs mais rien n’y fait : les tueries continuent et la contrée tout entière est sur le point de basculer dans l’insurrection et de renouer avec un passé récent durant lequel catholiques et protestants se faisaient une guerre impitoyable...
Ce jour-là, il avait plu toute la nuit. Le ciel était d’un blanc sale et la terre s’était muée en une boue visqueuse et collante. Des odeurs fortes et nauséabondes saturaient l’air ambiant. Cette pestilence émanait d’un sol gorgé d’une eau stagnante qu’une myriade d’insectes bourdonnants s’empressait de coloniser. Enfourchant un canasson à la robe brune, l’homme fit une halte à l’auberge du Soleil Doré, une ancienne closerie au toit d’ardoise dont le piteux aspect extérieur n’inspirait que tristesse et rusticité. Çà et là, juste devant cette antique bâtisse, quelques gallinacés agités caquetaient et picoraient une invisible pitance sur cette terre détrempée. L’individu en question était remarquable et contrastait avec le cadre tant par sa prestance naturelle que par ses habits de qualité.
Deux années après les incroyables et tragiques événements qui ensanglantèrent la cité d’Angers, un nouveau péril se profile à l’horizon. Persécutés par une armée de sinistres soudards, surgissant de nulle part, sous l’égide d’un redoutable et redouté (…)
2024
Votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.
Veuillez laisser ce champ vide :
19 janvier 2020, par PIERRE ANDREANI
C’est un livre qui ne vous tombe pas des mains, qui se lit d’une traite et commence mezzo voce avec des enlèvements d’enfants et des loups, on pense à une resucée de la bête du Gévaudan : on est loin du compte. La description de la société de ce début du XVIIème siècle est faite par petites touches impressionnistes, l’auteur décrit les trois ordres qui s’interpénètrent familièrement sans jugement a posteriori, de même que celle subtile de l’après guerre des religions où demeurait un fort ressentiment oublié par l’histoire post édit de Nantes. Et l La deuxième partie va crescendo en mêlant le flou et le réel mais tout reste plausible, on’y retrouve toutes les craintes passées des gens simples, durs par nécessité et non par choix et celle des soudards dont le description est telle qu’on entend à chaque page le cliquetis de leurs armes. Mais ce n’est rien encore : l’épilogue est une chevauchée fantastique, qui n’est en rien manichéenne. Alors chacun fait son choix et c’est la force de ce livre, il peut s’interpréter et se transposer dans notre monde contemporain ou les diables dictatoriaux et plus tard les sectes ne manquent de rien. Obscur, Cher Cousin, vous avez dit obscur…
^ 20 janvier 2020, par Ludovic CAREAU
Votre critique me va droit au coeur et s’avère particulièrement instructive et détaillée. Merci pour vos efforts d’analyse. En souhaitant que mes écritures prochaines puissent autant vous ravir.
Cordialement, Ludovic Careau
8 janvier 2020, par Jean-Michel
Une nouvelle version corrigée par Ludovic Careau est en ligne pour cette nouvelle année 2019. Bonne lecture à tous.
La pelle de Mr Wint glissa de ses mains moites. Il venait de fracasser le crâne de sa femme. Il transpirait, les gouttes émanant de son front coulaient le long de son cou, ce qui lui donna des frissons. Il fallait maintenant cacher le corps, mais où ? (…)
Rennes, la nuit. Le sommet de la plus grande des tours. Une ombre assise sur le rebord. Elle regarde la ville. Cette ombre, c’est moi, le Vigil. Je suis le héros, le protecteur de la ville, le dernier rempart contre le crime. Pourquoi moi ? C’est comme (…)
Les eaux sanglantes (2) fait suite au premier tome. Après avoir eu connaissance d’une grave nouvelle, Marc Porel et sa petite amie reviennent à Loch Wood pour poursuivre l’enquête sur la "bête" qui semble avoir frappé de nouveau.