Accueil > Fantastique > L’ombre de Nahash : suite et fin
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Deux années après les incroyables et tragiques événements qui ensanglantèrent la cité d’Angers, un nouveau péril se profile à l’horizon. Persécutés par une armée de sinistres soudards, surgissant de nulle part, sous l’égide d’un redoutable et redouté inquisiteur et malgré l’Edit de Tolérance, jadis promulgué par le roi Henri IV, les adeptes de l’Ordre de la Vraie-Croix d’Anjou se voient contraints d’abandonner leurs foyers respectifs pour aller se réfugier sur un îlot, morceau de terre émergée, perdu au beau milieu des flots ligériens. Un abri de fortune où sommeille la précieuse et sainte relique, une forteresse solidement défendue par les hommes du capitaine Broc et de Maître Fiore… De leur côté, honorant les termes d’un serment prêté, Symphorien Damon, Baptiste Cormier, Geoffroy de Louvençay, Raoul de Beauval, Charlotte de Verfleur et Hercule de Saint-Aignan poursuivent inlassablement leurs investigations dans toute la contrée, bien décidés à retrouver la dépouille d’Amaury de Vaubrun, feu leur compagnon disparu, et de châtier, comme il se doit, celui qui l’a ravie. Soutenus dans leur quête par la magie ancestrale du druide Carniveau, les chevaliers vont, au gré de leurs diverses et dangereuses pérégrinations, se confronter au malfaisant Nahash, un diable aussi insaisissable que manipulateur… Pendant ce temps, épaulé par Merlet et la fidélité de ses soldats, le jeune parlementaire Scipion Sardini s’emploie à faire échouer une insidieuse conjuration, fomentée depuis le Louvre, centre névralgique des arcanes du pouvoir. Une vaste et ténébreuse conspiration visant, une fois de plus, à nuire aux intérêts mêmes du royaume…
Les trois orbes lumineux s’entrelaçaient jusqu’à fusionner parfaitement entre eux avant de se détacher les uns des autres en se mouvant avec légèreté et en toute autonomie. Effectuant un ballet aérien des plus complexes, ces énormes formes globuleuses paraissaient s’adonner à une distraction ludique, exécutant quelques prouesses acrobatiques tout en émettant un doux sifflement harmonieux, semblable à un air musical langoureusement soufflé...
Alors que la luminosité du jour montrait des signes évidents de fatigue, un individu austère, à la mine creusée et aux longs cheveux noirs, s’enfonça dans le sous-bois ombrageux, arpentant son sol détrempé d’une démarche assurée. Progressant entre des arbres sans feuillage et des pins toujours vaillants, l’énigmatique voyageur, muni de sa houlette de berger, se laissait porter par cette mélopée qui, de par sa tessiture, délicieusement modulée, savait emplir les lieux d’une sombre oraison. Après des minutes de progression régulière, il déboucha sur une maigre clairière, un espace réduit et parfaitement circulaire, au centre duquel se tenait l’imposante silhouette d’un être qu’il n’eut aucun mal à identifier. D’apparence humanoïde, ce géant quitta sa position agenouillée pour se redresser à son approche puis se tourna vers lui, en émettant un grommellement feutré. Son torse musculeux se voyait recouvert de mousse verdâtre, de feuilles défraîchies, de lichens et autres organismes fongiformes. Sa peau, particulièrement nervurée, avait adopté les diverses teintes qui caractérisaient un tel environnement. Son faciès était celui d’un jouvenceau mal dégrossi, émacié et oblongue dans sa verticalité et dont la remarquable crinière, aux reflets roussâtres, se prolongeait en de multiples mèches entremêlées qui venaient s’échouer sur de robustes épaules. Ses yeux affichaient une blancheur laiteuse. Sa face accusait une courbe aquiline en guise de nez et son menton, une terminaison cornée, scindée en deux pointes distinctes. De ses tempes, partaient deux appendices, longs et squameux, qui s’étiraient à l’infini aux antipodes, comme se divisent les branches d’un arbre en multipliant ses nombreuses ramifications. – Kernunnos. Prononça le nomade, en le saluant d’une légère inclination de la tête. – Le sang-mêlé. Répondit la créature, d’un ton acerbe et d’une voix à la fois rocailleuse et pénétrante, venant se perdre en échos dans les profondeurs labyrinthiques de la forêt. – Carniveau, le druide. Carniveau, aberrant rejeton de mon frère Sucellus... – Est-il ici, en cet instant ? S’impatienta le mage.
Deux années après les incroyables et tragiques événements qui ensanglantèrent la cité d’Angers, un nouveau péril se profile à l’horizon. Persécutés par une armée de sinistres soudards, surgissant de nulle part, sous l’égide d’un redoutable et redouté (…)
2024
Deux années se sont écoulées depuis les événements tragiques de Modeyrot. Revenu à Paris, Alistair Kridge poursuit une vie tranquille d’enseignant au sein de l’illustre université de la Sorbonne.
2023
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C’est l’histoire de deux jumelles qui ne sont pas née le même jour mais le même mois et la même heure pourtant elles se ressemble comme deux gouttes d’eau la première se nomme sonia la deuxième nouna elles grandissent ensemble la jour de leurs 16 elles (…)
J’ai autrefois beaucoup lu les romans de Léon Tolstoï et de Dostoievski, et j’en ai retenu l’atmosphère de la Russie tsariste du XIX° siècle. J’ai également songé à Jean Lorrain et sa nouvelle "Les trous du masque".
Il pleut fort. Si fort que mes oreilles bourdonnent. L’eau commence à envahir mon fauteuil en carton. Il fait également si froid que mes membres sont engourdis, on pourrait me couper un doigt que je ne sentirais strictement rien. Voilà maintenant deux (…)