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Accueil > Fantastique > Le projet Berserkers : suite et fin
Deux années se sont écoulées depuis les événements tragiques de Modeyrot. Revenu à Paris, Alistair Kridge poursuit une vie tranquille d’enseignant au sein de l’illustre université de la Sorbonne.
Élevant seul son fils Anthony, préservant des liens solides avec son soutien de toujours, Keira Doherty, il n’avait pas imaginé que son tumultueux passé, qu’il soit récent ou bien lointain, revienne une nouvelle fois le persécuter. Ainsi, une jeune avocate, autrefois proche de sa compagne Alicia, le soupçonne d’avoir tué cette dernière et jure ses grands dieux de le confondre alors que, dans le même temps, trois membres subversifs de l’IRA, repérés par les services de la DST, débarquent dans la Capitale, bien décidés à lui faire payer sa désertion. Une Capitale qui, depuis quelques semaines, se voit confrontée à une série de disparitions mystérieuses et de meurtres atroces dans la communauté des sans-abri. Les autorités sont sur les dents et la psychose s’installe. La rumeur enfle. Elle évoque l’existence d’une monstrueuse créature qui, la nuit venue, rôderait dans les rues, en quête de nouvelles proies.
Certaine que cette bête sanguinaire n’est pas étrangère à l’histoire de Modeyrot, Stéphanie Jamet se fait un devoir de retrouver René Guerlande et les siens, réfugiés quelque part, en pleine campagne creusoise, pour l’aider à la traquer jusqu’en plein Paris et, ainsi, mettre un terme à ses agissements criminels...
Le mâle dominant avait réuni les membres de sa meute dans l’intimité souterraine d’une vaste cavité, située au carrefour de quatre départs de galeries.
Ayant revêtu son habituel trench-coat noir, après s’être coiffé de son chapeau aux large bord et chaussé ses Ray-Bans, ce personnage, au visage étonnamment froncé, vint se positionner devant un ramassis de louveteaux qui geignait d’impatience, les corps suppliants et les regards quémandants, rivés vers leur gourou. Tous n’avaient qu’une et une seule idée en tête : gagner la surface. Pour la plupart, de pauvres indigents, repêchés dans les recoins insalubres de la ville, ces convertis de fraîche date attendaient fébrilement qu’on leur donne enfin cette permission tant souhaitée.
Dans un profond silence, empli de respect et de soumission, la femme au manteau de zibeline, escortée par deux colosses en complets sombres, fit son apparition, émergeant d’une encoignure obscure que les flammes tremblantes des flambeaux alentours ne pouvaient pénétrer. D’une démarche voluptueusement féline, elle s’avança de quelques mètres, jusqu’à se poster aux côtés de son mentor et protecteur.
« Mes frères ! » Commença celui-ci, d’une voix aussi caverneuse que tonitruante, le moment que vous attendez tous est sur le point d’arriver ! Cette nouvelle fit naître la rumeur parmi les rangs de fidèles. La liesse enfla pour, très vite, se propager à travers la salle puis s’élever dans ses hauteurs, comme une exaltation unanime à une prière enfin exaucée.
« Vous vous êtes préparés durant toute une année. J’ai vu votre mérite. Et croyez-moi, il est grand. Vous vous êtes montrés serviables et résilients. Aujourd’hui, vous formez l’élite de mon armée. Une véritable légion prête à défier ces êtres méprisables qui vivent en surface et qui se prétendent les maîtres de ce monde, devenu infâme. Ceux qui n’ont que faire de vos existences et qui, jusque là, ont su vous ignorer. Il est temps que vous leur montriez qui vous êtes vraiment ! Il est temps de leur faire payer leur arrogance ! Dieu tout puissant vous a choisi, mes frères. A ses yeux, l’Humanité est devenue décadente, assujettie au pouvoir de l’argent, avilie par le désir de posséder et de détruire pour servir ses propres intérêts. Oui, mes frères, je vous le dis, il est temps d’y mettre un terme et de rétablir l’équilibre naturel des choses. Le mal dont nous sommes affectés n’est pas un châtiment mais une bénédiction. Il nous confère de grandes, de très grandes responsabilités. Nous ne devons pas nous abandonner à la bestialité qui sommeille en chacun de nous. Hier, j’ai commis des fautes. En arrivant dans cette cité, blessé et esseulé, j’étais redevenu cet animal féroce qui tue uniquement pour se nourrir ou pour défendre un territoire que je croyais être mien. J’étais le Mal incarné. Pourtant, j’avais su conserver cette volonté.
Deux années se sont écoulées depuis les événements tragiques de Modeyrot. Revenu à Paris, Alistair Kridge poursuit une vie tranquille d’enseignant au sein de l’illustre université de la Sorbonne. Élevant seul son fils Anthony, préservant des liens (...)
2023
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2023
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