Tuliballe : première partie
Nombre de pages en A4 : 111
Version publiée le 30 août 2015
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Thème :
Saga
Fantastique
La quatrième de couverture
Au collège, Gédéon Creil fait la connaissance de Geoffroy Barillé, un adolescent fragile et timoré de treize ans. Tous deux partagent le même engouement pour les univers fantastiques et deviennent inséparables. Gédéon découvre que son nouvel ami vit avec ses parents dans une maison cossue du quartier Saint-Maurice. Quartier situé au pied de la cathédrale et que le garçon connaît mieux sous le nom onirique de Tuliballe. Il découvre aussi que cette ancienne demeure était autrefois l’atelier du peintre Avron, son parent. Particulièrement doué pour le dessin et doté d‘une imagination débordante, le jeune Geoffroy a justement le projet de s’inspirer de ce même quartier, en grande partie rasé jadis pour en faire le théâtre de son tout nouveau projet de jeu de plateau, mêlant histoire et légendes gothiques à l’époque victorienne… Pendant ce temps, à Tuliballe, une puissante entité malfaisante parvient à s’extraire de la cathédrale interdite et à passer de l’autre côté du miroir, dans le monde éveillé, depuis les combles de l’atelier du peintre Claude Avron, pour venir hanter la chambre du jeune Geoffroy…
La première page
– Élèves Creil et Barillé ! Gronda monsieur Allard, un grand type de cinquante ans, costard cravate maculé de craie et crâne dégarni. - Cela fait deux fois que je vous prends en train de bavasser ! Que vous arrive-t-il vous deux ? Vous êtes bien agités aujourd’hui !…
Assis au premier rang, les deux adolescents se mirent alors à rougir tandis que les regards faussement désapprobateurs des autres collégiens se braquèrent sur eux. Aussitôt, les incriminés cessèrent de glousser et, penauds, baissèrent les yeux sur leurs manuels ouverts. - Tenez, pendant que je vous tiens, continua le professeur, vous allez me lire le chapitre concernant la fameuse prise de la Bastille… En quelle année déjà ?… Gédéon bredouilla une réponse. - Je ne vous entends pas, Creil !
« 1789, M’sieur ! » Clama Geoffroy, son acolyte et voisin de table.
Une sonnerie stridente retentit dans la salle de cours, les libérant ainsi de cette torture morale.
– Bon, pour la prochaine fois, relisez bien ce chapitre. Conseilla Allard. Il est fort probable que je vous interroge là-dessus au prochain cours. Mais sa voix soi-disant autoritaire se perdit bien vite, noyée dans un concert de raclement de chaises et dans un chahut, brusque et général. Si bien que le professeur d’histoire-géo finit par renoncer, abandonnant ainsi la partie pour, à son tour, remballer ses affaires pendant que ses trente élèves s’extrayaient de la classe en empruntant l’unique porte donnant sur le couloir.
🎓Ambassadeur Edition999
Né en 1970 à Angers (Maine-et-Loire). Ludovic Careau s’inspire de toute une littérature fantastique qui le précède. Un genre quelque peu méprisé en France mais apprécié dans les pays anglo-saxons. Il aime par dessus tout la littérature fantastique du XIXe siècle et du début du XXe siècle avec des...
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