Accueil > Fantastique > Tuliballe : première partie
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Au collège, Gédéon Creil fait la connaissance de Geoffroy Barillé, un adolescent fragile et timoré de treize ans. Tous deux partagent le même engouement pour les univers fantastiques et deviennent inséparables. Gédéon découvre que son nouvel ami vit avec ses parents dans une maison cossue du quartier Saint-Maurice. Quartier situé au pied de la cathédrale et que le garçon connaît mieux sous le nom onirique de Tuliballe. Il découvre aussi que cette ancienne demeure était autrefois l’atelier du peintre Avron, son parent. Particulièrement doué pour le dessin et doté d‘une imagination débordante, le jeune Geoffroy a justement le projet de s’inspirer de ce même quartier, en grande partie rasé jadis pour en faire le théâtre de son tout nouveau projet de jeu de plateau, mêlant histoire et légendes gothiques à l’époque victorienne… Pendant ce temps, à Tuliballe, une puissante entité malfaisante parvient à s’extraire de la cathédrale interdite et à passer de l’autre côté du miroir, dans le monde éveillé, depuis les combles de l’atelier du peintre Claude Avron, pour venir hanter la chambre du jeune Geoffroy…
– Élèves Creil et Barillé ! Gronda monsieur Allard, un grand type de cinquante ans, costard cravate maculé de craie et crâne dégarni. - Cela fait deux fois que je vous prends en train de bavasser ! Que vous arrive-t-il vous deux ? Vous êtes bien agités aujourd’hui !… Assis au premier rang, les deux adolescents se mirent alors à rougir tandis que les regards faussement désapprobateurs des autres collégiens se braquèrent sur eux. Aussitôt, les incriminés cessèrent de glousser et, penauds, baissèrent les yeux sur leurs manuels ouverts. - Tenez, pendant que je vous tiens, continua le professeur, vous allez me lire le chapitre concernant la fameuse prise de la Bastille… En quelle année déjà ?… Gédéon bredouilla une réponse. - Je ne vous entends pas, Creil ! « 1789, M’sieur ! » Clama Geoffroy, son acolyte et voisin de table. Une sonnerie stridente retentit dans la salle de cours, les libérant ainsi de cette torture morale. – Bon, pour la prochaine fois, relisez bien ce chapitre. Conseilla Allard. Il est fort probable que je vous interroge là-dessus au prochain cours. Mais sa voix soi-disant autoritaire se perdit bien vite, noyée dans un concert de raclement de chaises et dans un chahut, brusque et général. Si bien que le professeur d’histoire-géo finit par renoncer, abandonnant ainsi la partie pour, à son tour, remballer ses affaires pendant que ses trente élèves s’extrayaient de la classe en empruntant l’unique porte donnant sur le couloir.
Deux années après les incroyables et tragiques événements qui ensanglantèrent la cité d’Angers, un nouveau péril se profile à l’horizon. Persécutés par une armée de sinistres soudards, surgissant de nulle part, sous l’égide d’un redoutable et redouté (…)
2024
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31 août 2015, par Ludovic Careau
Mille excuses pour tous ceux et celles qui ont déjà téléchargé l’ouvrage. De toutes petites modifications et autres corrections minimes y ont été effectuées depuis (le 31/08/2015 à 15h). Cordialement, Ludovic Careau (auteur)
^ 15 septembre 2015, par Ludovic Careau
Nouvelle mise à jour le 15/09/2015. L’auteur
Sophia est une lycéenne rêveuse. Endormie en plein cours, elle plonge dans un songe. Le rêve est étrange, comme une vie antérieure. L’Inde, peut-être. Il y a très longtemps... Un jardin, une fleur de jasmin, et une créature infernale qui lui transperce le (…)
C’était par une sombre nuit, le ciel serti d’étoiles était couvert d’un voile de nuages bleuâtres sur cette vaste compagne du Nord de la Valinchie. Le pays était encore endormi. Seul, au milieu d’un cimetière, éclairé d’une faible lanterne, se trouvait un (…)
Il y a beaucoup de gens qui me parlent. Ce ne sont pas que des gens, ce sont des histoires comme des contes sur du papier jauni, comme une mélodie sur un vieux disque. Toujours je les entends et jamais je ne les oublie. Je les vois même les yeux clos je (…)