Mes mains étaient deux lionnes tournantes aux abords de leur proie tremblante et tressautante, mes doigts mimaient les pattes avant qui s’avançaient en griffant le sol, puis, la gueule qui s’ouvrait en rugissant. Les félines tournoyaient en se rapprochant imperceptiblement, la proie apeurée n’avait plus de résistance, exhibait sa gorge et son ventre en offrande, réclamait, suppliait d’être enfin suppliciée.