Accueil > Littérature > Les premiers souverains de Bretagne : Nominoë, Erispoë et Salomon
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Au IXe siècle, un chef breton, mon ancêtre Nominoë, est nommé par Louis le Pieux en tant que missus imperatoris. Souverain de Bretagne de 845 à 851, il est à l’origine de la naissance d’une Bretagne unifiée et indépendante. Son fils Erispoë qui est aussi mon ancêtre lui succède en 851. Il sera le premier Breton à être officiellement reconnu comme roi. C’est à cette période que la Bretagne prend sa configuration définitive avec la reconnaissance de la suzeraineté bretonne sur les comtés de Rennes, de Nantes et le pays de Retz. En 857, Salomon s’empare du pouvoir en faisant assassiner son cousin Erispoë. Il sera surtout célèbre pour avoir expulsé les Vikings de Bretagne. Il aura lui aussi une fin dramatique. Son gendre Pascweten et Gurvant, le gendre d’Erispoë vont le livrer aux Francs qui s’acharnent sur lui et le font mourir. Je pense que tous ces événements vont vous inciter à lire ce livre.
Nominoë est né vers l’an 800, il serait le fils d’un tiern (en vieux breton : chef de clan) et pourrait être originaire de Plumaugat près de Dinan, on parle aussi du Poher (région de Carhaix). En l’an 819, Nominoë est comte d’une partie du Vannetais. En 833, après le coup d’État manqué des fils de Louis dit « le Pieux » ou le « Débonnaire » contre leur père, ce dernier décide pour faire face aux révoltes incessantes des Bretons (sous Morvan, et Wiomarch), de nommer à leur tête un homme de leur peuple et de leur langue qui va administrer le pays pour le compte de l’empire. Son choix se porte sur un prince du nom de Nominoë, auquel il attribue les titres de « missus imperatoris », envoyé de l’empereur, et de « Dux in Brittania » chef de Bretagne. Nominoë prête serment de fidélité à l’empereur. Il se désolidarise de ses turbulents compatriotes, jugeant leur action inefficace, ruineuse pour la Bretagne dévastée par la répression franque. Il s’appuie plutôt sur l’Église, contribue à fonder l’abbaye bénédictine de Redon, qui, près de Vannes, aux confins du pays franc, représente un bastion avancé de la culture et de la puissance bretonne. Ainsi, l’administration de Nominoë en Bretagne est bénéfique : il impose à tous son autorité, assure la paix et favorise la colonisation bretonne de la région située entre la Vilaine et le golfe du Morbihan.
Aux XIIe et XIIIe siècles, les cathares (du grec katharos, pur) revendiquent une religion plus proche de la chrétienté primitive respectant l’idéal de vie et de pauvreté du Christ. La religion cathare est rapidement considérée comme une hérésie par (…)
2024
Pourquoi ces lettres posthumes à mes grands-parents ? J’ai été privé de mon grand-père paternel Louis que je n’ai pas connu, privé de ma grand-mère paternelle Marie ainsi que de mon grand-père maternel Auguste que je n’ai connus que quand je n’étais qu’un (…)
J’ai eu envie d’écrire mon autobiographie. L’autobiographie peut prendre de multiples formes, mais elle conserve toujours les mêmes caractéristiques, une écriture révélant la personnalité de l’auteur et son expérience. Dans cette autobiographie, j’ai une (…)
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2 février, par Maïté Bonaventure
Merci infiniment cher Roger, pour cette belle incursion dans un passé lointain et passionnant. On découvre les origines de la Bretagne. Tout est tellement précis que cela force l admiration. Maïté Bonaventure
^ 3 février, par Roger Gau
Merci Maïté. Je suis entrain d’écrire un nouveau livre avec ce titre : « Les Cathares après la chute de Montségur ». Je devrai le lancer au milieu du mois, mais l’édition prendra au moins 15 jours.
Germaine est veuve depuis cinq ans et s’est accrochée à sa maison le plus longtemps possible. Elle a résisté de toutes ses forces mais cela n’était plus guère possible avec ses hanches qui lui faisaient souffrir le martyre, c’était la croix et la bannière (…)
"Devant le heurtoir", ce sont des portraits, issus d’un regard plein de tendresse mais sans concession sur nos contemporains et sur moi-même. Dialogues et monologues font vivre ces personnages multiples, allant du vagabond saltimbanque à la célibataire (…)
Ce texte retrace un déplacement géographique, en France, puis dans Toulouse, avant un départ pour le Canada. Il évoque l’errance intérieure d’un homme aux brusques énervements, au regard acide sur une société distincte, obsolète.