Accueil > Littérature > Le journal d’Uma
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Le journal intime d’Uma, une adolescente de 16 ans qui traverse les ténèbres avec agilité, grâce à cette lumière qui la suit...
Je la regarde s’éloigner et déjà, des éclats de gravier égratignent la peau de mon cou, de mes bras et de toute peau qu’ils peuvent érafler. Elles sont derrière ces lancers. C’est encore elles.
Elles sont perchées quelque part, sur un muret quelconque, les poches remplies de gravillons, qu’elles font pleuvoir sur un moi immobile, un moi qui regarde sa mère regagner sa décapotable allemande, inutilement de compétition. Elle gagnera trois secondes pour atteindre 50 km/h parce que c’est important pour elle d’être la plus rapide à respecter la limite de vitesse. C’est une veuve exemplaire qui applique une stricte légalité à toute chose. Elle me laisse donc pourrir une seconde année dans cet endroit de merde parce qu’elle en a le droit.
Ici, c’est l’endroit où il pleut des cailloux sur les filles comme moi, les filles banales, sans histoire, sans avenir, sans amies pour les défendre, sans clan pour terroriser ou être terrorisé. Je suis une fille moyennement, soit une petite mademoiselle moyennement laide ou belle, moyennement grosse ou maigre, moyennement autour de la moyenne dans toutes les matières, du sport au latin, de la couture à la dissection de grenouilles et de poumons de mouton. Même ça je ne le fais pas bien mieux que qui que ce soit, mais toujours moins bien qu’elles.
C’est pas grave parce que j’ai aucune ambition, ni amoureuse, ni professionnelle, ni amicale, et je dois en oublier d’autres. Mais oui j’ai une ambition ! J’allais l’oublier. Elle est spirituelle, mais j’y reviendrai un jour, sans doute. Je dois d’abord m’occuper des gloussements de mes « amies ».
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Dans un petit village de Provence, un certain vendredi...Un car venant de province, s’arrête dans le centre d’une certaine ville, pays des roses, des œillets, avec ses orangers et ses oliviers, dans un doux parfum de lavande.
J’aimerai bien savoir, pourquoi il y a tant de division dans des couples, pourquoi il y a tant de divorces. De fois, je pensais que tu étais la meilleure femme que je désirai épouser, mais c’est le contraire de ce que je pensais.
Je suis médecin, docteur Stephan Larcher, je reviens vers l’hôpital de Créteil, que j’avais quitté quatre ans plus tôt pour une clinique qui m’avait promis un poste prometteur " Directeur de clinique "