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Accueil > Fantastique > La maison des Feux Follets : suite et fin
Marc Merray, fonctionnaire sans histoire, était loin d’imaginer que son emménagement dans leur nouveau domicile, situé au cœur d’un quartier paisible d’Angers, au numéro 26 de la rue des Feux Follets, les affecterait à ce point, sa compagne Élise, leur fille Maud, âgée de six ans, et lui.
Jamais il n’aurait pu penser un seul instant que sa concubine en vienne à assassiner froidement leur fille de plusieurs coups de couteau.
Jamais il n’aurait pu concevoir que la femme qu’il pensait connaître depuis des années soit finalement diagnostiquée schizophrène et envoyée dans un centre de santé mentale.
Mais petit à petit, désireux de connaître les raisons qui ont amené Élise à commettre l’irréparable, il parvient à établir un effroyable lien entre le drame dont il est affligé et le passé tragique de cette maison.
Entre occultisme, possession démoniaque et hantise, secondé par un petit groupe d’enquêteurs spécialisés dans le domaine du paranormal, Marc réalise bientôt que le numéro 26 de la rue des Feux Follets est bien plus qu’une simple demeure dotée d’un seul étage, bâtie dans les années quarante par un sulfureux personnage répondant au nom d’Eugène Stock...
Il avait bien du mal à identifier la nature de ce tintamarre. On aurait dit des raclements diffus, des grattements intensifs contre les murs ou encore le bruit d’un corps massif et volumineux que l’on traînerait sur le plancher.
Observant le silence, il avait beau tendre l’oreille, il ne parvenait pas à localiser précisément la source de ce manège.
En tricot de corps et en caleçon, pieds nus, le Beretta au poing, il errait dans le couloir du premier étage.
Discrètement, dans un faible grincement, il ouvrit la porte de la chambre dans laquelle sommeillait Marc. Il devina sa silhouette se dessiner sous les draps et perçut son ronflement, bruyant et cadencé. Ensuite, il passa à la salle de bain mais réalisa bien vite que le bruit entendu faiblissait en volume. Il supposa donc qu’il devait gagner le rez-de-chaussée et peut-être même, ce qu’il redoutait le plus, visiter à nouveau le sous-sol. Mais le militaire qu’il était n’avait de cesse de se répéter, comme pour s’en persuader, qu’il ne pouvait pas se permettre de reculer face à l’adversité, que c’était là son rôle premier et le fondement même de sa mission. Prenant sur lui, rassemblant son courage, il emprunta l’escalier d’une démarche prudente et calculée, les sens affûtés et le doigt sur la gâchette. Le souffle saccadé, le front luisant d’une sueur froide et le cœur bringuebalant, il progressa dans la semi pénombre en appréhendant de tomber nez à nez avec l’inquiétante silhouette entraperçue plus tôt, au niveau de l’espace buanderie.
Le vacarme paraissait plus appuyé à mesure qu’il approchait du hall d’entrée. Assurément, il touchait au but...
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2023
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