Voilà plus de 2 heures qu’il restait indécis. L’angoisse montait de plus en plus en lui dans ce long corridor obscur. Il appréhendait la pensée de se faire corriger par sa femme après une si longue absence s’il faisait demi-tour mais il était davantage (…)
Marcloux dans le borinage, octobre 2003. en cette fin de journée maussade, le vieil homme s’affairait au rangement de sa boutique. Elle se situait sur la place du village, et rien n’y avait changé depuis sa création cinquante ans plus-tôt. La peinture de (…)
Je ferme les yeux sitôt que ma femme éteint la lumière mais la ruse ne prend pas, mon cerveau ne tombe pas, ne tombe plus dans le piège délicieux de ce que l’on nomme le sommeil. Aussi, quand il sonne trois heures (la troisième de la nuit, ne vous (…)
19 avril 2006, par Gaultier
Un grand bravo pour ce texte envoûtant. J’apprécie particulièrement le début sur le pouvoir absolu de l’internaute, hélas, si souvent irresponsable...
Et l’"utilisation" de ces extraordinaires personnages, bien vivants à force d’être si beaux, est intéressante dans l’évocation du pouvoir d’évasion des lectures. Noble mission s’il en est une, surtout en ces époques de rationnalisme sordide et de médiocrité globalisée !
Gaultier Bès de Berc