Accueil > Fantastique > La maison des Feux Follets : première partie
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Marc Merray, fonctionnaire sans histoire, était loin d’imaginer que son emménagement dans leur nouveau domicile, situé au cœur d’un quartier paisible d’Angers, au numéro 26 de la rue des Feux Follets, les affecterait à ce point, sa compagne Élise, leur fille Maud, âgée de six ans, et lui. Jamais il n’aurait pu penser un seul instant que sa concubine en vienne à assassiner froidement leur fille de plusieurs coups de couteau. Jamais il n’aurait pu concevoir que la femme qu’il pensait connaître depuis des années soit finalement diagnostiquée schizophrène et envoyée dans un centre de santé mentale. Mais petit à petit, désireux de connaître les raisons qui ont amené Élise à commettre l’irréparable, il parvient à établir un effroyable lien entre le drame dont il est affligé et le passé tragique de cette maison. Entre occultisme, possession démoniaque et hantise, secondé par un petit groupe d’enquêteurs spécialisés dans le domaine du paranormal, Marc réalise bientôt que le numéro 26 de la rue des Feux Follets est bien plus qu’une simple demeure dotée d’un seul étage, bâtie dans les années quarante par un sulfureux personnage répondant au nom d’Eugène Stock...
Ce soir là, la maison était plongée dans un silence douillet... Dehors, sous un ciel assombri, une pluie d’été, lourde et orageuse, s’était mise à arroser copieusement le trottoir des rues désertées et ses milliers de gouttelettes, ballottées par le souffle d’un vent tempétueux, venaient tapoter aux carreaux des fenêtres... Dans le salon feutré, sous l ’éclairage tamisé de la lampe halogène, seul le monocorde tic-tac de la grosse pendule rythmait avec régularité cette profonde léthargie. Allongé de tout son long sur le sofa crème, la télécommande à portée de main, Marc regardait d’un œil distrait la TV écran plat, essayant de lutter contre des paupières qui s’ingéniaient à vouloir se fermer. Sur le plateau de l’émission politique, autour d’une grande table ronde, des hommes en costards-cravates n’en finissaient pas de discourir sur l’état économique du pays. Leurs voix venaient à se perdre, à se mêler puis à se diluer jusqu’à ne former qu’un doux ronronnement diffus. Marc commençait à s’assoupir. Son cerveau s’était mis en mode pause et son esprit s’embarquait déjà pour une longue traversée lorsque, soudain, il perçut un bruit, aussi proche que perturbant. Un bruit qui le fit aussitôt émerger de sa douce torpeur. Il rouvrit grands les yeux puis, dans un ultime effort, releva légèrement la tête afin d’entrapercevoir la furtive silhouette de sa compagne, Élise, s’attarder dans l’espace cuisine. Le cadran de la pendule indiquait 19h10.
Deux années après les incroyables et tragiques événements qui ensanglantèrent la cité d’Angers, un nouveau péril se profile à l’horizon. Persécutés par une armée de sinistres soudards, surgissant de nulle part, sous l’égide d’un redoutable et redouté (…)
2024
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