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Jean Ngouembe était un jeune boursier du cœur de l’Afrique venu dans la cité du martyr de la Chrétienté Africaine : Saint-Donat. En quittant l’Algérie en 1987, il laissa cette plaquette poétique derrière lui
Jean Ngouembé venue du plus profond de notre culture africaine, bénéficiant d’une bourse de formation universitaire dans le domaine scientifique, ce retrouve hébergé pat la Cité de Saint-Augustin de 1982 à 1987, elle-même transformée en capitale de l’acier algérien.
À l’Université d’Annaba, il se présentera au groupe littéraire estudiantin « La Gerbe ». Un groupe d’étudiants du département de français qui gravité autour du Professeur Pius Ngandu Nkashama, fraichement débarqué de l’Université de Constantine, cette ex-Université Populaire du temps du « socialisme spécifique » du colonel Boumediene.
Durant les années 1980, les étudiants africains étaient en bonne posture en termes d’effectifs au sein de cet établissement supérieur. Ils s’intégraient pleinement, sans quelques difficultés, à la vie sociale et culturelle de la ville. Pour ce qui est de la vie politique, la ville et son université dégageaient une odeur de surveillance voire de méfiance policière, propre à cet époque. Les étudiants africains étaient doublement « privilégiés » sur ce plan, entre l’attention des services des étudiants étrangers locaux et ceux des chancelleries africaines respectives.
Le groupe de « la Gerbe » usait des principes de la « guérilla culturelle » en attendant d’investir l’espace urbain afin d’aboutir à démocratiser le fait artistique.
Jean Ngouembé avait, à son départ de l’Algérie, laissé dans les chemises d’archives du groupe littéraire et artistique algérien, ses quelques tracés poétiques dont l’expression est de graphie française, mais le rythme et les sonorités sont profondément africaines.
Nous les proposons aujourd’hui à la lecture publique, 34 ans passés, puisqu’ils font désomais du patrimoine poétique contemporain de la Cité du martyr de la Chrétienté Africaine : Saint-Donat.
Victimes de la contrefaçon politique et idéologique des années d’indépendance politique, ils ne seront cités dans aucune anthologie littéraire algérienne.
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