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Accueil > Fantastique > Une femme bien singulière
— Ca y est, murmurai-je pas mécontent en reprenant rapidement mes esprits. Ce petit voyage se termine.
Pourtant subrepticement, une mauvaise humeur s’était immiscé tel un virus sidatique affamé de destruction. Ma peau était couverte d’une pellicule de gras. Le tissu de ma chemisette légère me collait et m’irritait sous les bras. Mon pantalon de toile me cisaillait les articulations. Mes muscles atrophiés remuaient en craquant dans un bruit sourd d’allumettes que l’on casserait par plaisir. Je n’avais qu’une envie ; une bonne douche chaude et d’un verre bien glacée...
Il existe un moyen de transport extraordinaire : le train. Je me souviens d’une histoire bien étrange dont je fus en partie témoin.
Il y a plusieurs années, bercé par le fond sonore des roues sur les rails, je m’assoupissais pour la énième fois, écrasé de fatigue.
Soudain, dans un crissement assourdissant, le train s’arrêta brutalement. Ma tête posée sur la vitre tomba dans le vide et buta en arrière contre le dossier du siège.
Sortant de nulle part, une voix froide et masculine m’assaillit le cerveau en annonçant : " Rouen : trois minutes d’arrêt ! ".
Quel est ce décor blanc et froid ? Qui est cet homme un couteau à la main ? Ou va t-on ? Que fait-on ? En quelques lignes entrées dans l’univers macabre de Jean-Michel Pailherey . Murs blancs tachés de billes rouges Sol ruisselant de liquide Lumière blanche et (...)
2011
Plus que deux heures à attendre, un frisson visita les échines chauffées au rouge des quatre mille spectateurs du stade de France. Les joueurs venaient d’entrer pour saluer la foule avant de retourner aux vestiaires. Le match d’ouverture de la coupe du monde (...)
2007
Assise à son bureau, elle sentit que son cancer progressait. La maladie continuait son ravage. Malgré sa chimiothérapie, ses attentions alimentaires, ses efforts physiques et sa volonté décuplée, elle sentait l’irréversible (...)
2006
Te voilà assis devant l’écran de ton ordinateur, lumière errante du nouveau siècle obéissant à l’index tout en asservissant l’œil cerné de nuits blanches. Rechercher sans boussole nous entraîne parfois jusqu’aux chants de sirènes (...)
Sans blague C’est si peu Pourquoi ne pas pouvoir ? Vouloir sans pouvoir n’en gloire Pouvoir sans vouloir n’honore Personne ne choisit d’être
« Ce soir-là, je n’aurais jamais dû partir dans la forêt. Mais cette lumière m’éblouissait les yeux, cet appel remplissait mes oreilles et j’étais attiré dans cette sombre et sanglante forêt. Après tout ce qui était arrivé, je me demande encore, pourquoi je suis (...)