Thème :
Policier et suspense
La quatrième de couverture
Deux suspects pour un seul crime. C’est un de trop.
A l’Hôtel de police de Dijon les enquêteurs tentent de démêler l’affaire.
Un gros héritage très convoité vient compliquer la situation.
La première page
Lundi 13 mars
Suzanne Drancy avait sorti son trousseau de clés pour accéder à la villa du docteur Adam Khaled. Cette célibataire longiligne était une belle femme. Pourtant ses longs cheveux noirs tirés en arrière, enroulés en chignon, et son absence de maquillage lui donnaient une petite touche de sévérité. Toute la semaine elle entretenait cette vaste demeure de la résidentielle rue des Cottages à Talant, en périphérie de Dijon.
La porte en bois massif, en haut du petit perron, n’était pas fermée. Elle n’eut qu’à la pousser en s’interrogeant sur les raisons de cette négligence. Ça ne s’était jamais produit depuis dix-sept ans qu’elle était au service du docteur.
Après avoir déposé manteau et chaussures dans le placard du vestibule, Suzanne pénétra dans le grand salon où elle avait allumé la cheminée samedi après-midi avant le retour du docteur parti au golf. Elle allait devoir nettoyer l’âtre plein des résidus de combustion et la cendre qui débordait à chaque fois du foyer jusque sur les tomettes du carrelage. Cette tâche lui était fastidieuse, mais le docteur aimait tellement finir la journée auprès d’un bon feu pétillant…
En approchant du fauteuil elle découvrit avec stupéfaction le corps du docteur avachi sur le siège, immobile, la jambe gauche repliée, les yeux fixes grands ouverts. Aucun doute possible, il était mort.
DEUX JOURS PLUS TÔT
Samedi 11 mars
En sortant du Bistrot des Norges, le restaurant du Country club du golf de Dijon-Bourgogne, le docteur Adam Khaled avait repris le volant de son Audi Q8. Il avait passé une très belle journée, il était d’excellente humeur.
Cet homme de grande taille, à la peau mate et au cheveu noir rebelle, avait consacré toute la matinée aux plates-bandes de son jardin. Il avait repiqué des géraniums vivaces, des primevères, des pétunias et des belles-de-nuit dont Suzanne avait réceptionné les godets commandés la semaine précédente.
En début d’après-midi il avait rejoint le terrain de golf de Norges-la-ville au nord de Dijon. Il y retrouvait de temps à autre trois de ses bons amis, le député Jean-Paul Fargues, Marcel Le Nôtre, chef de service à la préfecture de région et Gilbert Tisonnier, propriétaire de plusieurs magasins d’habillement. Tout en bavardant ils avaient effectué le parcours de 18 trous dans un esprit de convivialité plus que de compétition. Le député l’avait emporté avec le meilleur score. Il lui était revenu d’offrir l’apéritif à ses partenaires.
Biographie de ALOÏS
🎓Ambassadeur Edition999
Après trente-cinq années de journalisme je n’ai su me résoudre à cesser d’écrire. Mais cette fois en m’attaquant à des romans de pure fiction. J’y mets des souvenirs personnels des nombreux pays visités, des recherches approfondies de documentation pour rendre les récits plus réalistes, et un...
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11 septembre 2024, par Baligand Michel Laurent. (Milord)
Cher monsieur,
Je viens de lire votre roman Magouilles à Dijon, qui m’a permis de passer quelques instants avec vous. Il est vrai que d’écrire 35 ans pour sa profession, ce doit être difficile de ne pas réintégrer l’écriture. (pour son plaisir).
Félicitations d’abord pour votre histoire qui se laisse bien " avaler ", brillant texte dans lequel le lecteur ne peut se perdre. Mais avec votre expérience... Bravo à vous, je vais lire d’autres de vos oeuvres sans être déçu sans doute.
Merci à vous et bonne continuation. Un lecteur assidu d’édition 999.
Cordialement à vous. Baligand Michel Laurent. (Milord)