Accueil > Fantastique > Les enfants d’Enkidu : première partie
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Ceci est le premier chapitre d’un roman en deux parties.
Lors d’une soirée hivernale, dans le confinement d’un pavillon de la banlieue parisienne, la vie d’Alistair Kridge se voit à jamais bouleversée par la mort brutale de sa compagne, Alicia. Celle-ci, brusquement métamorphosée en une féroce créature, en vient à menacer la vie de leur unique enfant, un nourrisson de deux mois. Ainsi acculé, Alistair n’a pas d’autres choix que de l’abattre d’un coup de pistolet, sous les yeux effarés de leur baby-sitter. Mais avant de succomber à sa blessure, Alicia lui fait promettre de partir retrouver un guérisseur, seul capable de sauver l’âme de leur fils Anthony, lui aussi porteur du mal étrange dont elle souffrait depuis des années... Respectant sa promesse, Alistair Kridge décide, malgré ses doutes et ses obligations, de se rendre aussitôt dans le fin fond de la Creuse, dans un village nommé Modeyrot, un bled paumé, situé en plein cœur d’une vaste et sinistre forêt de sapins afin d’y rencontrer cet énigmatique personnage. Une fois arrivé sur place, il se heurtera de plein fouet à une réalité radicalement différente de la sienne, se confrontant, malgré lui et ses certitudes, à un lointain passé troublé, à de vieilles croyances oubliées de tous, au mythe ancestral des lycanthropes ainsi qu’à la rivalité tenace entre deux communautés locales dont celle des Enfants d’Enkidu...
Alistair Kridge se souvenait de cette terrible soirée où tout avait basculé. Dans le confinement de son habitacle, les mains cramponnant nerveusement son volant, la mine blafarde et l’air hagard, il se remémorait parfaitement les différentes étapes qui l’avaient finalement amené à tuer sa femme de sang froid. Il se rappelait parfaitement de l’orage qui venait d’éclater ainsi que de l’averse qui cinglait le trottoir de cette banlieue sud de Paris. Ce jour-là, le ciel s’était soudainement couvert et avait pris une teinte ardoisée. Dehors, la luminosité, aux doux reflets chatoyants, avait considérablement baissée et un grondement lointain se faisait déjà entendre... Des paquets de nuages s’étaient amoncelés puis des flashs aveuglants s’étaient mis à fendiller l’horizon par intermittence. Oui, il se repassait cent fois le même épisode, relisait dans sa tête endolorie le déroulement fatidique de cet incroyable récit. Lui, le paisible enseignant de trente-deux ans, avait vu son existence chavirer en l’espace de quelques heures à peine. Il entendit à nouveau la sonnette d’entrée. Il revoyait l’amour de sa vie, Alicia, accourir pour aller ouvrir la porte. Les trombes d’eau se déversaient dans la cour-avant de leur modeste pavillon. La gouttière vomissait des litres de flotte.
Deux années après les incroyables et tragiques événements qui ensanglantèrent la cité d’Angers, un nouveau péril se profile à l’horizon. Persécutés par une armée de sinistres soudards, surgissant de nulle part, sous l’égide d’un redoutable et redouté (…)
2024
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Il existe un moyen de transport extraordinaire : le train. Je me souviens d’une histoire bien étrange dont je fus en partie témoin.