Thème :
Littérature
La quatrième de couverture
"Rien n’est triste, ni douloureux dans ce roman. Mathilde est unique tout en étant plusieurs. Vivre est certainement la plus merveilleuse des aventures, c’est un long voyage sans destination. Mathilde part, accompagnée, et offre son expérience de vie."
Mourir est peut-être le seul savoir que tous les hommes de la planète partagent. C’est le savoir du patrimoine de notre humanité en construction. C’est donc un trésor inestimable, chaque individu est responsable de sa vie et se doit d’être un passeur de vie. Rien ne se perd dans le Cosmos, les âmes circulent, chuchotent et racontent.
Chut ! Chaque histoire aide à grandir.
La première page
Mathilde Roger a plus de cinquante ans. Retraitée de l’enseignement, à la recherche d’un assassin, c’est venu comme cela, une nuit, après avoir lu très tard. Le livre l’avait tenue en haleine ou alors elle s’était empêchée de l’avaler d’une traite. Malgré tout, c’était un ouvrage qui vous nourrit, vous accompagne, vous percute, vous révèle. Au petit matin, elle avait fini par sombrer deux ou trois heures. Ses insomnies ne lui donnaient plus autant de terreur : l’âge peut-être. Et puis surtout la faculté de gommer le point final, celui qui achève la phrase. À la place, deux points, ouvrez les guillemets. Alors, les portes de la nuit se déverrouillent et elle peut randonner en elle-même. Elle revisite des sites parcourus trop rapidement. Parfois, elle se surprend de comprendre, de se trouver de l’éclat même.
🎓Ambassadeur Edition999
Enseignante retraitée, j’ai 68 ans. Inconnue, parrainée par ma passion de l’écriture. Mariée depuis 50 ans, je suis mère de deux enfants et grand-mère de quatre petits-enfants. C’est tout et c’est énorme. Je lis énormément : littérature, policiers, philosophie et sociologie. J’adhère totalement à...
Lire son interview