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Accueil > Littérature > Coupable d’écrire
Debout, vigilants, parce que nous sommes dans l’insoutenable fébrilité de l’être à vouloir demeurer dans la crédulité... Vouloir croire à tout prix alors que le savoir est là, mais sait-on jamais ? C’est une souffrance qui est racontée là en quelques mots, quelques mots seulement. Cette souffrance ne pouvait être qu’un écrin pour offrir un recueil de quatorze nouvelles. Quatorze histoires courtes pour saisir l’instant, le moment présent dans l’insignifiance de la réalité. Dans une salle d’attente, les transports, une chaise longue ou un fauteuil confortable, le lit avant le sommeil...Ne prendre qu’un instant pour lire...
Mais l’instant c’est l’éternité....
Je m’appelle Gabriel Bartok et j’écris depuis plusieurs heures, le jour se lève. Mes cervicales sont douloureuses, mes yeux brûlent de fatigue. Avant d’aller plus loin je l’écris tout de suite : je n’ai rien fait, RIEN. J’ai laissé les marchands du Temple agir. Je n’étais pas contaminé, j’étais porteur de cette bactérie la pire qui soit. LE CYNISME. Ça y est c’est écrit. Je me suis levé brusquement, les mots sont là qui attendent. Trois heures du matin, je suis sorti de mon lit à trois heures du matin.
Mourir est peut-être le seul savoir que tous les hommes de la planète partagent. C’est le savoir du patrimoine de notre humanité en construction. C’est donc un trésor inestimable, chaque individu est responsable de sa vie et se doit d’être un passeur de (...)
2018
Une enquête hors norme, mais le crime appartiendrait il la normalité ? Des chemins de vies qui se croisent sans se rencontrer et pourtant !
2022
William Tambour vit l’arrivée de l’année 2020 avec la Covid. Sa dernière année d’école élémentaire est « covidée » avec une maitresse anti Pokémon, anti récré, anti... L’année 2020 c’est l’année du dico et des mots barbares, c’est l’année du confinement et de la plus (...)
2021
Voilà, presque un siècle que la Première Guerre mondiale s’est achevée. Mon grand-père Léonce Moreau, cultivateur de métier, aura connu la fin du 19e siècle et les premiers pas de l’homme sur la lune.
Adeline Banier est une jeune institutrice de 25 ans dans le village français Linton, elle cache un secret,un jour elle va rencontrer un homme Tristan, qui pourrait bien transformer sa vie, en effet son père a été tuer sous ses yeux par son ex petit (...)
Récit d’une expédition transgressive dans le massif du Vercors où se mêlent fantasmagorie et caricature sociale.
27 octobre 2018, par Benoit
Un beau principe que ce livre, ce n’est pas un recueil de nouvelles mais une mise en abyme : une auteure qui se cache derrière une auteure pour raconter ces quelques nouvelles douces amères. À découvrir !
^ 30 janvier 2019, par Évelyne Thinet
C’est fabuleux d’avoir des avis lorsque l’on écrit. Est-ce qu’il y a une crainte de soi quand, enfin, les auteurs consentent à publier et donc à être lus ? Merci infiniment Benoit, j’ai été très touchée. Zinon
29 octobre 2018, par DUWATEZ
Excellent livre. Accrocheur très bien écrit. Je le conseille fortement
^ 30 janvier 2019, par Évelyne Thinet
Merci infiniment. Je suis émue par ce commentaire. C’est merveilleux de savoir que mon livre est apprécié. Merci. Miline
29 octobre 2018, par Christelle
Une pure merveille. On plonge dans le livre et on n’a plus envie d’en ressortir...A découvrir sans modération
^ 30 janvier 2019, par Évelyne Thinet
Prendre le temps de taper quelques mots c’est un formidable cadeau pour l’ouvrière de l’écrit que je suis. Les lecteurs savent-ils que la fébrilité en devient quasiment douloureuse lorsque je vois des commentaires à découvrir ? Ce n’est pas la douleur de la critique, non absolument pas, c’est la douleur de trop de joie. La joie d’être lue.
27 octobre 2018, par gras
excellent, on ne s’ennuie pas. cinq étoiles
^ 30 janvier 2019, par Évelyne Thinet
Merci, merci, merci… C’est un véritable réconfort. Évelyne
20 janvier 2019, par Jean-Baptiste
Conseil gratuit : on n’empoie jamais le subjonctif après "après que"...
^ 20 janvier 2019, par Évelyne Thinet
Mais où se situe cette faute impardonnable ? Et merci de le signaler. Évelyne Thinet.
^ 21 janvier 2019, par Évelyne Thinet
"Après que " n’est pas obligatoirement suivi de l’indicatif. La conjonction "après que" induit un événement passé, donc l’indicatif est requis. Vous n’êtes certainement pas sans avoir que beaucoup d’écrivains du XXème siècle ont ignoré cette règle établie au XVIème siècle… ( Camus, Mauriac, Colette…) Dans l’Olympe des Immortels le débat est encore loin d’être clos.
Voilà la phrase scélérate : "Des textes défunts, jamais publiés ou en Ebook après que l’auteur ait reçu quelques manuscrits version papier." Le subjonctif signale aussi le doute, l’hypothèse de l’arnaque se diffuse ici… Une syntaxe qui se risque, qui ose franchir les limites de l’interdit, révèle peut-être un sens caché ? L’essentiel est de ne pas demeurer statufié de honte au pilori de la faute. Nous nous trompons certes, mais nous apprenons avant toute chose. Zinon