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Accueil > Littérature > J’irai où tu m’emmènes
Victor relevait ses pièges, son pistage l’emmena dès le lever du jour dans la forêt de Limon. Les châtaigniers tombaient l’un après l’autre sous les coups d’un ver de Chine qui se logeait dans leurs feuilles, s’y reproduisait à les en étouffer et ce sur des milliers d’hectares.
Il dégagea un grand murin d’un piège à collet, une femelle pleine, la répertoria, la marqua et la relâcha. Il entendit une tronçonneuse au loin et remarqua qu’il s’en approchait insensiblement. Ce devait être Francis qui débitait les arbres malades pour laisser place à d’autres espèces de feuillus. Endiguer l’épidémie s’il était encore temps, au risque de perdre le label Forêt d’exception que leur avait discerné l’Office national des Forêts en 2001 et qui célébrait douze-mille hectares de forêts exemplaires parmi les neuf-cent-cinq kilomètres carrés du Parc. Piégeage, coupe, faune et flore étaient régis par le Parc National dont Victor était un des vingt-six gardes forestiers (statut Care, second échelon) mais si le vieux Francis, cette tête de mule, défendait son indépendance quitte à risquer chaque jour la faillite ou l’accident invalidant, grand bien lui fasse !
Le soleil est futile et semblable à vous tous et non à moi. Le soleil est impardonnable de ce qu’il m’a fait. Lisez.
Août 2000. Une zone pavillonnaire stéphanoise. La journée promet d’être magnifique. La météo est au beau fixe, il va faire chaud.
Deux femmes, un homme, aux horizons incertains, se croisent en quête de pré carré. Leur rencontre est décisive. Voyageurs enthousiastes, passagers involontaires d’une épopée qui les dépasse, ils vont s’aimer, se déchirer, se (...)
« J’ai écrit ce texte pour partager avec l’humanité un Hymne à la Paix, à l’amour et à la Liberté de mon pays l’Algérie. »
7 juillet 2015, par Marie Dominique
Je viens de le finir et j’ai adoré ! Un bon style et une histoire très forte qui monte, qui monte jusqu’au dernier rebondissement. Extra. De plus, c’est vraiment en phase avec l’actualité et on se prête à rêver que cela arrive (mais je ne veux pas en dire trop). Et puis, par les temps caniculaires, se rafraîchir un peu dans les forêts enneigées est parfait.
^ 18 août 2015, par Pierrette Robard
Oui, c’est un roman très prenant et très réussi.
Sa construction, les deux parties tellement différentes, apporte une grande clarté au message.
De plus, la lecture en est très agréable, le style est simple et les mots précis.
Et puis, tous autant que nous sommes à se plaindre de comme le monde va si mal, enfin quelqu’un qui met des mots dessus, au quotidien, et qui propose en plus un projet d’écriture collaborative. Une des façons à notre portée pour dire " non".
Bravo Gilles.
7 juillet 2015, par Jacques Burroud
J’ai bien aimé. Bravo