Court mais Intense, Miscellanées
Nombre de pages en A4 : 16
Version publiée le 2 juillet 2020
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Thème :
Littérature
La quatrième de couverture
Des petites mosaïques d’écriture, un plaisir d’invention et de belles découvertes, voilà mes ressentis d’écriture...
Parfois, un texte court laisse imaginer, nous emmène en liberté dans un monde que l’on peut nous même créer. Du fantastique au poétique en passant par l’autobiographique, ces histoires courtes vous laissent encore tout à écrire...
La première page
Il était une fois un petit bonhomme qui s’appelait le petit Poucet. Le Petit Poucet s’appelait le petit poucet parce qu’il n’était pas plus grand qu’un pouce.
Ce pauvre enfant vivait dans une famille de bûcherons, très pauvres. Mais ce n’était pour l’enfant pas le problème. Habitué aux bonheurs simples, l’enfant ne se plaignait jamais du manque de moyens, et chaque matin, voir le soleil se lever par l’une des rares fenêtres de la mansarde suffisait pour remplir sa journée d’un rire nouveau. Malheureusement, le père était un homme ignoble. Grand, fort et sale, son odeur suffirait à éloigner de la maison toute sorte d’animaux sauvages. Ses cris aussi. Chaque soir, rentrant épuisé de son labeur, l’homme libérait ses muscles, et se détendait en frappant sa pauvre femme, et ses enfants. Les marques bleues qui marquaient leurs corps témoignaient de leur souffrance quotidienne, et leurs petits coeurs tremblants chaque nuit, quand le sommeil les fuyait, ne pouvaient jamais se libérer de cette épée constamment au dessus d’eux. Mais un jour, le petit poucet décida de devenir grand. Le soir, après leur martyr journalier, il appela discrètement ses six frères, et leur fit un discours improvisé. Mais quand les paroles viennent du fond du coeur, rien ne peut les arrêter. “Nous sommes tous des êtres humains, leur dit-il. Et ensemble, rien ne nous arrêtera. La liberté ne peut être limité, quand la justice la soutient. “
Vous sentez le soleil chatouiller votre visage. Ouvrez les yeux. Que voyez vous ? Rien.
Un parc, vide, gris. Seuls quelques arbres se penchent et dansent au gré du vent.
Là bas, je suis assise sur un banc. Probablement un livre à la main, une chanson dans la tête, des étoiles dans les yeux. Ou...