Thème :
Littérature Erotique
La quatrième de couverture
Après l’intervention des militaires, le comportement de Pétra évolue au grand bonheur de Mario, son lubrique compagnon. Mais saura-t-il découvrir qui elle est vraiment ?
Sacchia est une histoire érotique et sentimentale, saupoudrée de SM, avec une pincée de romantisme, un zeste d’anticipation, beaucoup d’humour et d’amour.
AVERTISSEMENT : des scènes ou des propos peuvent heurter la sensibilité des lecteurs
La première page
Semblables à des balles de fusil, les petits bolides fonçaient à travers la forêt, à une hauteur d’un mètre cinquante au-dessus du sol. Ils zigzaguaient entre les arbres avec une célérité telle qu’aucun être vivant sur terre n’aurait pu simplement imaginer leurs contester cette suprématie. Ils reprenaient toujours leurs positions, à égale distance les uns des autres. Un observateur haut dans le ciel, aurait peut-être remarqué que la trajectoire d’un seul d’entre eux était finement optimisée plusieurs dizaines de mètres à l’avance, afin de réduire au maximum les déplacements transversaux. L’ensemble des bolides, qui progressait sur un large front, semblait animé d’une élégance personnelle et d’une intelligence collective, chacun se balançait à son propre rythme, mais la totalité maintenait la même direction. Munis de capteurs, ils scannaient le sous-bois dans différentes longueurs d’ondes et absolument rien ne pouvait échapper à leurs vigilances.
Quelques centaines de mètres en amont Mario et Pétra gravissaient le flanc de la montagne boisée. Ils ignoraient ce qu’ils fuyaient, mais ils couraient à en perdre haleine. Pétra, pourtant grande et mince, se traînait. Elle souffrait et se plaignait de douleur, mais Mario, lui, ramassé et trapu, se retournait régulièrement pour la houspiller durement. « Cours ! » ; « Ne t’arrête pas ! » ; « Allez ! continue ! » ; « Plus vite, dépêche-toi ». Sans l’avoir cherché, il admira le corps de Pétra en pleine action, les cuisses nues révélaient le travail des muscles et les mouvements de la chair.
Gabonaise vivant en Europe et en Asie, j’aime la langue française. Ma peau est noire, et on pourrait me définir comme une bounty, c’est à dire blanche dedans, cela signifie la double peine pour moi. Cela étant il y a suffisament de personnes ouvertes pour avancer sereinement. Je me contente bien...