Accueil > Essai - Politique - Scolaire - Education > Molière ou la fabrication d’un mythe
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Si vous cherchez à mieux comprendre les arcanes du cas Corneille-Molière et si, plus généralement, la façon dont se fait parfois l’histoire vous contrarie, ce petit livre est fait pour vous. Il est court, s’adresse à tout public en dépit de la rigueur avec lequel il est documenté, et de ce fait se lit vite. Il vous montrera simplement comment et pourquoi, d’un homme simple, courageux mais très vraisemblablement assez peu créatif, notre beau pays a fait un dieu.
Qu’on se rassure, cet ouvrage n’est pas la reprise à l’identique de travaux déjà publiés sur la paternité contestée des œuvres de Molière. Ces travaux seront bien entendu évoqués puisque ce sont les réactions qu’ils ont pu entraîner qui ont retenu mon attention. Mais à la marge seulement. Pas comme élément central d’une démonstration souvent fastidieuse pour des non spécialistes. Mon angle d’approche est différent. C’était déjà plus ou moins le cas avec ma thèse de 2004 sur Molière. Je n’y abordais pas la question de cette paternité qui pouvait être de Molière, de Corneille ou d’autres. Sur les trois siècles étudiés qui en constituaient la base historique (1673-1973), ce qui m’avait intéressé était l’élaboration progressive d’un portrait qui aboutissait à des débordements, révélateurs d’un profond et curieux narcissisme national. J’allais pourtant déjà rencontrer les affres d’une censure anormale qui ne disait pas son nom. Je m’en suis expliqué dans l’Avant propos d’un court travail déjà publié aux Éditions999. Ce n’est pas le passé que je raconte en évoquant cette soutenance mais la continuité d’une réflexion qui participe fortement à un présent qui me conduit ici à développer deux points principaux. Le premier reprend plus librement encore celui de ma thèse par développement de ses logiques : le narcissisme sans doute mais surtout les violences et les blocages dont il s’accompagne, rendant pour le coup très suspect un ensemble d’argumentations moliéresques que la peur expliquait et explique toujours pour une part importante. C’est un point qu’il m’était impossible d’aborder trop directement dans ma soutenance, par ailleurs déjà longue.
Le second point développé dans ce qui reste un essai par pure commodité, m’a posé un problème de principe dans la mesure où il sortait sensiblement du cadre des violences et des peurs évoquées. Pourtant, après réflexion, il m’est apparu qu’il y avait bien un lien très fort entre les deux aspects d’un même problème. Le premier qui remettait en cause les comportements moliéristes peureux et violents, le second qui revenait sur de criantes anomalies perçues dans les dédicaces de Molière pour la présentation de certaines pièces. Nous étions toujours dans une affaire de dérèglements, de haine mais aussi d’aveuglement.
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