Accueil > Biographie > Mohammed DIB. Ecrits de presse 1950-1952
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Les textes que nous proposons à la lecture et à la réflexion, traduisent une réalité algérienne marquée par la misère et l’abondant de la part de la bourgeoisie coloniale en pleine « Guerre froide ». Les victimes de l’œuvre coloniale sont Européennes et Algériennes arabes et amazighs. Du nord au sud, d’Est à l’Ouest, Mohammed Dib témoigne par sa plume, le désarroi des masses pauvres et spoliés de leurs droits de vivre.
Nous avançons par un temps gris sur les routes de Basse-Kabylie ; de gros nuages pèsent dans l’air. À hauteur de l’oued Corso, nous commençons à voir le triste état dans lequel le pays a été laissé par les inondations de la veille. Les ravages provoqués dans les cultures s’étendent sur plusieurs kilomètres. Le Corso lui-même roule encore des eaux bourbeuses et jaunes. Quelques mètres après le port, la route avait été coupée par la tombe. À présent il reste un épais blanc de boue que des équipes de travailleurs déblaient peu à peu. Des deux côtés de la route, les champs en pente avaient été complétement submergé. Çà et là, dans les terres en cuvette, de larges nappes d’eau couleur de limon sont retenues par le sol marneux. Là où l’inondation a passé, les cultures présentent un aspect désolé et comme piétiné furieusement. Les vignes, ainsi que leurs supports métalliques, sont arrachées ; ailleurs elles sont entièrement recouvertes de terre entraînée ; là, tout est perdu, il ne reste rien d’un vignoble noyé.
Tout à commencer ce 24 mai 1947, lorsque le jeune poète Kateb Yacine donna une conférence à la salle des Sociétés Savantes de Paris sur l’émir Abdelkader et l’indépendance algérienne. Annoncée par Alger républicain (30/5/1947) l’intervention a été « écouté (…)
2024
Un reportage paru entre le 6 et 12 mai 1951 et co-signé entre Kateb Yacine et Mohammed Dib avec la participation du red-chef d’Alger-républicain. Un texte rare où il est question d’un fléau encore aussi vivace aujourd’hui tant en Algérie qu’en France et à (…)
Abdelhamid BENZINE (1926-2003) est plus qu’un journaliste d’Alger-républicain, ce 1er quotidien francophone anticolonialiste. Il est un militant de la cause indépendiste et de la lutte nationale démocratique pour plus d’émancipations en Algérie. Pour le (…)
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Amar Ouzegane est le 2e secrétaire général du « Parti Communiste d’Algérie » dans l’histoire de cette organisation, après que son 1er, Benali Boukort, est devenu un agent du fascisme colonial français, puis celui de la réaction antinationaliste (…)
A propos d’un article sur les langues disparues. Cette espèce curieusement « intelligente ? » dont l’une, l’un et l’autre être, peuvent lire ces lettres assemblées.
Napoléon Bonaparte est dès son vivant l’objet d’une légende dorée comme d’une légende noire.