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Accueil > Biographie > Napoléon Bonaparte, un peu de soleil et beaucoup d’ombre
Napoléon Bonaparte est dès son vivant l’objet d’une légende dorée comme d’une légende noire. Pour le côté « soleil », il n’est pas question de nier la notoriété universelle pour son génie militaire et politique. Mais il y a aussi son côté « ombre », son régime autoritaire, ses nombreuses campagnes très coûteuses en vies humaines, soldées par de lourdes défaites finales en Espagne, en Russie, à Trafalgar et à Waterloo. Il y a aussi le code civil qui est principalement l’œuvre de Cambacérès sous la révolution et que Napoléon s’est attribué après avoir supprimé d’importantes avancées. Il y a l’esclavage supprimé par la révolution qui a été rétabli par l’empereur avec les conséquences que peu de gens connaissent. Et n’oublions pas les œuvres d’art volées au cours des campagnes, les apanages, les abus de pouvoir et les conséquences désastreuses des Cent-Jours.
Dès les premiers mouvements révolutionnaires, les deux députés corses du tiers, MM. Saliceti et Colonna-Cesari, pressent leurs amis de s’emparer du pouvoir, de donner autorité pleine et entière aux municipalités, de former des milices nationales, comme cela se faisait partout en France. Le lieutenant Bonaparte, à peine arrivé à Ajaccio, prend l’initiative de la formation d’un Comité Patriote de trente-six membres ; il se montre enthousiaste de « l’heureuse révolution qui a rendu l’homme à ses droits » et dénonce les fonctionnaires français qui ont maintenu pendant « vingt ans les Corses dans l’esclavage ». Le grand proscrit corse, Pascal Paoli, arrive à Paris le 3 avril 1790 ; il est reçu par Mirabeau et Lafayette comme un « héros et un martyr de la liberté », il est présenté au ministre de la guerre, au roi, à la cour, et il est l’objet d’une réception enthousiaste à la société les Amis de la Constitution, présidée par Robespierre. Pascal Paoli débarque à Bastia le 17 juillet 1790 ; le lieutenant Bonaparte lui présente ses hommages ; dans la nouvelle organisation administrative, son frère Joseph est élu, le 12 octobre, président du directoire du district d’Ajaccio. Le congé du lieutenant Bonaparte, qui a été prorogé de quatre mois et demi en avril 1790, vient à expiration à la fin de novembre, et il n’attend « qu’un vent favorable pour s’embarquer » ; sur ces entrefaites, on apprend, par le Moniteur que, dans la séance du 6 novembre, Buttafoco a prononcé une violente diatribe contre Paoli et ses sectateurs « des hommes audacieux qui se couvrent du masque du bien public » pour répandre les « impostures », « emprisonner les citoyens », « mettre leur volonté à la place des décrets de l’assemblée ». Après cette péripétie, le « Club patriotique » d’Ajaccio, qui était affilié aux Jacobins de Paris, donne mission au lieutenant Bonaparte, dans sa séance du 6 janvier 1791, de stigmatiser dans un écrit « les infâmes calomnies » de Buttafoco.
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3 mars 2015, par Pierrette Robard
De la culture en barre ! Merci à Roger Gau pour ses écrits
qui nous plongent dans les dessous de l’Histoire et le quotidien de nos ancêtres. ( J’ai été très frappée par son livre sur le mariage des convertis )
Cordialement,
Pierrette Robard
^ 3 mars 2015, par Jean-Paul Desverchère
Bonjour Monsieur Cau
Pour ma part après consultation de votre texte, je n’ai aucune réactions négatives à postuler. Au contraire vous entretenez avec de la matière la survie dans le temps d’un personnage incontournable se devant de continuer à exister par l’écrit. Continuez
^ 3 mars 2015, par Roger GAU
Merci à Pierrette Robard, ses encouragements me font du bien et m’incitent à continuer.
^ 3 mars 2015, par Roger GAU
Merci à Jeaa-Paul Desverchère pour son commentaire et son encouragement à continuer.
^ 4 mars 2015, par Jean-Michel
Vous ne trouverez plus le message initial qui était plus injurieux que constructif.
Nous laissons pourtant les réactions qui apportent des soutiens intéressants à cet ebook.