Napoléon Bonaparte, un peu de soleil et beaucoup d’ombre
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Nombre de pages en A4 : 40
Version publiée le 20 novembre 2023
- (Première publication sur Edition999 le 13 mai 2014)
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Thème :
Biographie
ISBN : 978-2-9518955-4-6
La quatrième de couverture
Napoléon Bonaparte est dès son vivant l’objet d’une légende dorée comme d’une légende noire. Pour le côté « soleil », il n’est pas question de nier la notoriété universelle pour son génie militaire et politique. Mais il y a aussi son côté « ombre », son régime autoritaire, ses nombreuses campagnes très coûteuses en vies humaines, soldées par de lourdes défaites finales en Espagne, en Russie, à Trafalgar et à Waterloo. Il y a aussi le code civil qui est principalement l’œuvre de Cambacérès sous la révolution et que Napoléon s’est attribué après avoir supprimé d’importantes avancées. Il y a l’esclavage supprimé par la révolution qui a été rétabli par l’empereur avec les conséquences que peu de gens connaissent. Et n’oublions pas les œuvres d’art volées au cours des campagnes, les apanages, les abus de pouvoir et les conséquences désastreuses des Cent-Jours.
La première page
Dès les premiers mouvements révolutionnaires, les deux députés corses du tiers, MM. Saliceti et Colonna-Cesari, pressent leurs amis de s’emparer du pouvoir, de donner autorité pleine et entière aux municipalités, de former des milices nationales, comme cela se faisait partout en France. Le lieutenant Bonaparte, à peine arrivé à Ajaccio, prend l’initiative de la formation d’un Comité Patriote de trente-six membres ; il se montre enthousiaste de « l’heureuse révolution qui a rendu l’homme à ses droits » et dénonce les fonctionnaires français qui ont maintenu pendant « vingt ans les Corses dans l’esclavage ». Le grand proscrit corse, Pascal Paoli, arrive à Paris le 3 avril 1790 ; il est reçu par Mirabeau et Lafayette comme un « héros et un martyr de la liberté », il est présenté au ministre de la guerre, au roi, à la cour, et il est l’objet d’une réception enthousiaste à la société les Amis de la Constitution, présidée par Robespierre. Pascal Paoli débarque à Bastia le 17 juillet 1790 ; le lieutenant Bonaparte lui présente ses hommages ; dans la nouvelle organisation administrative, son frère Joseph est élu, le 12 octobre, président du directoire du district d’Ajaccio. Le congé du lieutenant Bonaparte, qui a été prorogé de quatre mois et demi en avril 1790, vient à expiration à la fin de novembre, et il n’attend « qu’un vent favorable pour s’embarquer » ; sur ces entrefaites, on apprend, par le Moniteur que, dans la séance du 6 novembre, Buttafoco a prononcé une violente diatribe contre Paoli et ses sectateurs « des hommes audacieux qui se couvrent du masque du bien public » pour répandre les « impostures », « emprisonner les citoyens », « mettre leur volonté à la place des décrets de l’assemblée ». Après cette péripétie, le « Club patriotique » d’Ajaccio, qui était affilié aux Jacobins de Paris, donne mission au lieutenant Bonaparte, dans sa séance du 6 janvier 1791, de stigmatiser dans un écrit « les infâmes calomnies » de Buttafoco.
🎓Ambassadeur Edition999
J’ai une formation d’ingénieur de l’École Centrale de Paris. Passionné par l’Histoire avec un H majuscule, je suis passé à l’écriture à ma retraite. J’ai publié deux livres papiers, le premier avec un éditeur (750 exemplaires), le deuxième en compte d’auteur (350 exemplaires). Après cela, j’ai...