Maria - Séraphin
Nombre de pages en A4 : 190
Version publiée le 28 mai 2023
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Thème :
Littérature Erotique
La quatrième de couverture
Maria est une fille délurée, un peu spéciale, un peu sorcière, son truc, ce sont les garçons. Ce jour-là, le temps était à l’orage, il faisait trop chaud, trop lourd, Maria était énervée, elle voulut marcher un peu, faire un tour, s’aérer.
Quand elle rencontra Séraphin sur le chemin derrière chez elle, un manouche qu’elle connaissait depuis sa petite enfance et qu’elle avait perdu de vue, elle se dit que sa journée ne serait peut-être pas perdu. Séraphin était devenu un joli jeune homme très appétissant, avec de beaux yeux de biches et de longs cils. Il était accompagné par un cousin plus vieux, râblé, viril, un voyou tatoué, cela ne la dérangea pas, au contraire, les yeux lubriques du cousin déshabillaient la gadji, ce qui n’était pas difficile, le regard du cousin la faisait frissonner.
Quand Séraphin lui proposa de les accompagner à la chasse aux champignons dans les bois alentours, elle accepta d’accompagner les cousins mycophiles, émue par leur enthousiasme.
AVERTISSEMENT : des scènes ou des propos peuvent heurter la sensibilité des lecteurs
La première page
Maria ! Maria !
Séraphin la hélait, il était avec son cousin, un panier en osier à la main. Maria le connaissait depuis l’école primaire, lui et son cousin habitaient des caravanes pas loin de chez elle. Séraphin était beau garçon, les cheveux noirs et longs, la peau mate, des yeux noirs en amande, de longs cils, de longs doigts de guitariste et un sourire chaleureux, plus âgé qu’elle d’un an, ils ne se voyaient plus beaucoup depuis l’école primaire, ils n’étaient plus dans la même école, les manouches restent entre eux et ne se mélangent pas avec les autres et ils voyagent. Il portait un pantalon noir à pattes d’éléphant et une chemise noire brodée avec des motifs floraux, ces vêtements auraient été ridicules sur un autre, mais, ses vêtements lui allaient bien.
Son cousin était un grand costaud, les cheveux très courts, des tatouages sur les bras, il portait un short informe et un vieux T-shirt chiffonné, taché : « I love New- York », ville où il n’avait jamais mis les pieds. Il l’observait, méfiant, de ses yeux noirs inquisiteurs, il détaillait ses courbes, sa poitrine avantageuse et ses cuisses nues sous la jupe courte, il la déshabilla des yeux sans vergogne, avec insistance, de la tête aux pieds. Maria frissonna. Puis, il se détendit et lui sourit franchement. Un souffle d’air plus frais passa sous sa petite jupe, Maria mouillait.
J’ai une imagination quelquefois un peu débordante et j’aime bien raconter des histoires. J’ai beaucoup lu Jules Verne étant jeune, mais, ça manquait de sexe, depuis, je me venge… bonne lecture…