Cynfyw, le Gallois
Nombre de pages en A4 : 258
Version publiée le 19 mars 2022
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Thème :
Littérature Erotique
La quatrième de couverture
Sept cents ans avant les aventures de Thomas et Fred dans la forêt pluvieuse, les armées des Croisés coalisés sont sur le point d’envahir l’Arvorig après dix années d’une longue guerre.
Le Mage gallois Einion Cox pense qu’éveiller le mystérieux autel de pierre du vieux château des Francs est possible, il connaît bien les textes antiques qu’il a déchiffré et décrypté, une tentative d’ouvrir la Brèche avait été tentée il y avait bien longtemps, cette tentative avait échoué, il en a tiré plusieurs enseignements. Ouvrir la Brèche, mettrait à l’abri définitivement l’Arvorig, engloutirait les armées croisées. Il a formé son jeune élève, Cynfyw O’Neill, sans rien lui dire de son rôle et l’a envoyé en Arvorig précipitamment avec un message pour la jeune et ravissante reine Eloan II, récemment intronisé.
AVERTISSEMENT : des scènes ou des propos peuvent heurter la sensibilité des lecteurs
La première page
Un vieux soldat moustachu aux poils blancs, boitillant, édenté et dépenaillé m’avait fait asseoir sur une mauvaise chaise, dans l’ombre, tout au bout d’une longue et antique table de chêne, seul, comme un accusé en attente de son jugement, les autres participants s’étaient espacés de part et d’autre de cette table. À l’autre bout, loin, très loin, le fauteuil de la jeune reine, Eloan II, restait vide.
En pensant à la Reine, je bandai subitement, sans bien savoir pourquoi. Je portais un ridicule collant de laine orange et un pourpoint jaune et bleu que je pensais être à la dernière mode selon le boutiquier du quai de Dinarzh qui me les avait vendus en se frottant les mains, mais, si on me demandait de me lever, tous remarqueraient certainement mon trouble évident.
J’avais aperçu la jeune Reine, Eloan II, traversant à pied avec sa suite la grande place des Marchands, j’étais resté bouche-bée par sa grâce de danseuse, son port altier, sa jeunesse, et par la bandaison foudroyante qui s’en était ensuivi.
Les mois précédents, dans ma bonne ville de Caerdydd, c’était bien cette délicieuse créature aux yeux violets, vêtue d’une simple robe blanche transparente dévoilant ses charmes, qui avait peuplé mystérieusement mes songes humides et troublée mon sommeil plusieurs nuits. Je pourchassais cette fille presque nue, courant avec grâce, pieds nus, dans les ténébreux couloirs d’un vieux château sans pouvoir atteindre son corps délié, sa longue chevelure blonde, ses seins tentateurs, ses fesses parfaites, elle se jouait de moi, elle me lançait des œillades lascives et disparaissait miraculeusement dans les vieux murs du château. Je me réveillais alors, pris de convulsions, éjaculant tout mon saoul, souillant mes draps et demeurait hébété, tremblant un long moment avant de me rendormir.
J’ai une imagination quelquefois un peu débordante et j’aime bien raconter des histoires. J’ai beaucoup lu Jules Verne étant jeune, mais, ça manquait de sexe, depuis, je me venge… bonne lecture…