Accueil > Biographie > Ma mère raconte
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Ma mère raconte son enfance pendant la guerre de 14/18, élevée par ses grands parents, tandis que son père est au front et que sa mère, qui travaille au loin est absente. Le récit se termine brusquement au seuil de l’adolescence quand elle découvre la religion ( alors que sa famille est athée)... et qu’elle tente ses premiers essais artistiques.
Je suis née le 27 septembre 1912 à 4 heures 30 du matin. Mon père Albin est pharmacien à saint Jean de Luz. C’est lui qui a accouché ma mère Louise, car, dans sa jalousie maladive, il ne veut que personne ne la voie nue. Son frère, qui est médecin tambourinera en vain à la porte de la chambre pendant la nuit. Si j’avais été un garçon, on m’aurait appelée de son nom, Maurice, mais ce n’est pas le cas et, comme le dernier roman du jour « Hellé », traîne sur la table de nuit, on m’appellera ainsi. Dès 8 heures du matin, je suis inscrite sur le registre de l’état civil, sous le nom Berthe de ma tante, suivi de Hellé, qui plaira à mon grand-père, fervent helléniste ! Mes premiers souvenirs datent de la fin de ma deuxième année. Je suis un bébé aux joues pleines, au front carré, au menton volontaire et aux yeux qui observent avec intensité. A 14 mois, il paraît qu’échappant à la vigilance de ma mère, je me sauve sur 5 pattes, déplaçant avec agilité mon derrière sur la chaussée ! Il m’en reste la vision d’hommes coiffés de bérets basques qui se penchent vers moi, sans que j’éprouve la moindre frayeur. C’est mon premier souvenir.
Ces poèmes cherchent à percer les murs étriqués de l’existence et de la vie des femmes et des hommes. Ceux qui cherchent à comprendre ce qui leur arrive, n’y trouveront pas de solutions mais des interrogations difficiles, accessibles seulement aux innocents.
2023
Dans ces poèmes, plus "noirs" que ceux des" Doux poèmes du Rien", l’auteur essaye de sonder la motivation de l’homme, face à la dictature du Temps, à la vulgarité de la Realité, aux blessures de l’intériorité et à la représentation qu’il se fait du Monde.
2021
Ces poèmes, volontairement limités en nombre, représentent la pensée profonde de l’auteur.
2020
Votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.
Veuillez laisser ce champ vide :
Les documents suivants concernent la lente dégradation physique jusqu’à la mort, d’un patient affecté d’une maladie mentale dite bipolaire ou maniaco-dépressive. Maladie devant laquelle la psychiatrie semble pour le moment impuissante.
Lors de l’inauguration de la stèle d’un jeune pilote américain, mort en 1944, celle-ci est survolée par un fantôme du passé...
Le présent écrit concerne un des dirigeants communistes de l’Algérie avant l’indépendance politique. Cadre dirigeant et 1er secrétaire général du Parti Communiste d’Algérie, Benali Boukort est totalement délaissé par l’historiographie communiste algérienne.