Les sorcières de Navarre
❤️ Coup de cœur des lecteurs
Nombre de pages en A4 : 111
Version publiée le 5 décembre 2021
- (Première publication sur Edition999 le 5 juillet 2020)
Cette oeuvre est protégée par les droits d'auteur au sens de l'article L. 111-1
du code de la propriété intellectuelle (CPI).
Protection des oeuvres
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son
titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre.
Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10)
La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros
d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.).
Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la
décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Les statistiques du livre
2587 lecteurs ont feuilleté le livre
1102 téléchargements depuis la parution
2 téléchargements sur les 7 derniers jours
0 téléchargement aujourd'hui
Evaluer le livre "Les sorcières de Navarre"
Note globale pondérée
4.43/5 sur 7 votants
Thème :
Fantastique
La quatrième de couverture
Quand a été brûlée la dernière sorcière en France ? Dans les années 1200 ? Détrompez-vous, c’était en 1670, sous Louis XIV. Il y a 300 ans, autant dire hier.
Le 24 juin, fête de Saint-Jean, un apprenti-tisserand, Jean-Jacques Bacqué, 16 ans, surgit à Lahourcade (près de Pau), bien décidé à le purger de ses sorcières. Par un « voile noir » dans leurs yeux, il en identifiera 195 dans ce minuscule village et 6.210 dans les 30 autour. Louis XIV s’en émut. Colbert fit arrêter les procès, libérer celles qui n’avaient pas brûlé sur le bûcher, emprisonner le jeune homme. Il prit, l’année suivante (octobre 1671) un édit mettant fin aux affaires de sorcellerie en France.
C’est ce qu’on dit, car on n’en sait trop rien. Tout a disparu dans l’incendie du Parlement de Pau. Nous avons puisé aux meilleures sources pour reconstituer l’histoire. Elle est racontée par les sorcières, celles qui maîtrisaient le feu et bien d’autres choses. Elles donnent même leurs formules magiques, authentiques. Mais ne les utilisez pas, vous feriez comme Les Visiteurs. Vous iriez je ne sais où… je ne sais quand.
La première page
Madame, votre fille est en bas, elle attend à la porte.
- Eh bien, Madeleine, dites-lui d’entrer !
- C’est, Madame… qu’elle n’est point seule.
- Qu’elle vienne avec cette personne ! répond la mère sans lever les yeux de ce difficile point de broderie qu’elle voudrait bien achever. Soudain, elle réalise et fixe sa servante ; celle-ci a le visage défait, un éclat de mort dans le regard.
- Madeleine… qu’y a-t-il ?
L’autre baisse la tête sans répondre. La mère se lève en titubant. Elle se reprend, lisse sa jupe et son corsage, rajuste une mèche de cheveux qui s’était échappé de son chignon strict et com-mence à descendre l’escalier. En bas, la porte est ouverte et l’on voit l’ombre de silhouettes.
À peine les deux femmes sont-elles en bas qu’un petit homme noir déclame :
- Vous êtes bien Guichène de Peyrignan, veuve de Jacob Bisclavret et mère d’Adeline du même nom ?
La mère le toise mais l’autre continue sans attendre ni même la saluer :
- Je viens vous signifier, Madame, le jugement qui a été rendu ce matin par le Tribunal. Je suis chargé de vous le lire.
🎓Ambassadeur Edition999
Psychiatre-Psychothérapeute
Ex-Chargé de recherche INSERM
Je suis tout jeune retraité, après avoir exercé la psychia-trie pendant 40 ans. Je ne suis pas inactif, car nous diffu-sons un logiciel de diagnostic automatique en psychiatrie, « Elian », via une petite SARL, la Seldage, un centre de...
Lire son interview