Accueil > Fantastique > Le dernier voyage
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
A l’heure du journal télévisé de fin de soirée, dans une grande gare souterraine de l’Ile de France, la population stressée et harassée du soir s’empressait de regagner ses pénates. Quelques traînards désoeuvrés et patibulaires rôdaient, dans le hall dérangé par des courants d’air glacés, en quête d’un interlocuteur compréhensif ou d’un pigeon à plumer. La banlieue parisienne s’endormait pour rêver à des contrées sauvages, loin de ces ensembles démesurés et du bruit qui l’étouffait quotidiennement. Les voyageurs, fourbus de leur journée de bureaucrate cloîtré, venaient de retrouver les tours de béton, dans des appartements aux cloisons de carton. Chacun vivait continuellement cette promiscuité s’étalant du train au métro jusqu’au bureau, continuant par les magasins et plus encore, et le soir pour finir séparer des autres par ces mêmes cloisons à travers lesquelles un seul sifflement de cocotte pouvait rendre fou le voisin. Assis derrière sa vitre blindée, couverte de crachats, Philippe, l’agent SNCF du soir, s’activait à terminer sa vente de billets banlieue. Son client, un homme courageux de prendre le RER si tard, semblait éreinté par la fatigue. Son nœud de cravate desserré et son teint jaunâtre lui donnaient l’apparence du parfait petit cadre stressé et proche du siège éjectable. Il paya avec sa Carte Bleue, passa les portillons automatiques et descendit sur les quais via l’escalier.Mais revenons plutôt à Philippe, il avait son apéritif à boire et détestait le pastis chaud.
Quel est ce décor blanc et froid ? Qui est cet homme un couteau à la main ? Ou va t-on ? Que fait-on ? En quelques lignes entrées dans l’univers macabre de Jean-Michel Pailherey . Murs blancs tachés de billes rouges Sol ruisselant de liquide Lumière (…)
2011
Plus que deux heures à attendre, un frisson visita les échines chauffées au rouge des quatre mille spectateurs du stade de France. Les joueurs venaient d’entrer pour saluer la foule avant de retourner aux vestiaires. Le match d’ouverture de la coupe du (…)
2007
Assise à son bureau, elle sentit que son cancer progressait. La maladie continuait son ravage. Malgré sa chimiothérapie, ses attentions alimentaires, ses efforts physiques et sa volonté décuplée, elle sentait l’irréversible progression.
2006
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25 avril 2009, par carlus
j ai beaucoup aimé la fin, moins certains clichés comme les habits de la mort et le coup des yeux, mais ça donne envie d’écrire sa propre version du sujet, merci, Carlus
Nathan Storh referma le dossier des derniers cas pathologiques rares et soupira. Douze heures de travail et il ressentait déjà la fatigue d’un homme qui en avait trop fait. Lui, qui une année plus tôt pouvait encore travailler seize heures d’affilées sans (…)
Londres, 18 septembre 1976. L’inspecteur Dutrouve, de passage pour quelques jours dans la capitale londonienne, se baladait tranquillement sur Trafalgar-Square. Il s’arrêta pour déposer 25 cents dans un distributeur de journaux, et tendit (…)
Un petit conte sur la nouvelle année. Ouh, la la !… Qu’est ce que je me trimbale comme migraine, moi…