Accueil > Littérature > Imam dans la tourmente
D’origine algérienne, né à Koléa en 1966, il devient l’imam et le plus jeune cadre religieux de sa promotion, un « imam ». Docteur en Sciences Religieuses, possesseur de 2 DEA en Sociologie et Histoire des Religions, diplômé de l’École Pratique des Hautes Études en « Système de Pensée et Sciences Sociales des Religions ». Il a travaillé sur plusieurs sujets sensibles, notamment sur les sectes en Islam et prépare une thèse sur le mariage mixte.
Ce manuscrit se présente un peu comme une « enquête », menée par un imam en quelque sorte désabusé. A travers son propre parcours, il nous fait le récit d’une route chaotique, semée d’embûches, tout au long de la vingtaine d’années qu’a duré son exercice en France. Et cela l’a mené à détester son sacerdoce. Lui qui, à travers des anecdotes, nous prouve son empathie certaine envers les fidèles, ne sait plus à « quel saint se vouer ». Oui, je suis citoyen Français de confession musulmane au service de la France. Je l’assume parfaitement et j’ai pris soin de transmettre à mes enfants cette reconnaissance. La France m’a laissé la totale liberté de conserver mes origines. Dès 1990 et jusqu’en 2002, j’ai coupé les ponts avec mon pays d’origine car j’ai refusé d’effectuer mon service militaire en tant que religieux. Un religieux doit être épargné de la manipulation des armes. A ce moment là, j’étais en France, dans le dialogue inter religieux, je luttais contre la violence d’une autre manière : "Le siècle du Prophète Mohamed n’est pas le mien. Je souscris à sa persévérance pour annoncer sa Foi et non à sa conception autocratique de l’état".
Vous, familles musulmanes, parents, croyants, curieux, intellectuels…
Prenez ce fascicule comme une recommandation. Qu’il vous aide à vous construire, à construire une spiritualité, à éveiller votre conscience, à vous unir dans l’adversité et non à vous diviser comme ont pu le faire nos ancêtres.
Nous ne pouvons pas être heureux sans être libre.
Mes enfants ont souvent fait l’objet de réflexions désobligeantes de la part de certains fidèles du genre « matamore ». Ils se permettaient de leur faire des leçons de morale :
« Votre père étant imam, vous devez vous surpasser, pour le dépasser ».
Pour eux, mes enfants devaient se situer dans la droite lignée de mon sacerdoce, afin de pouvoir reprendre, plus tard, le flambeau.
Après les événements que notre pays a pu connaitre, il était impératif de rassurer les lecteurs. Redoutant un marasme à tous les niveaux, nous nous sommes permis un rééquilibrage de certaines notions, tout en montrant que notre pays pouvait se sortir de (...)
2021
Je vous présente ce manuscrit comme une réflexion munie des principales orientations, études et travaux, antérieurs et futurs, en matière d’égalité entre les hommes et les femmes, concernant le choix des (...)
2018
J’ai commencé ce livre en 2002, dans le cadre d’une thèse en Sciences et Histoire des Religions. Mon but n’est pas de dénoncer des dysfonctionnements, de profaner toute forme de croyance mais de proposer une réflexion sur une situation qui devient de plus en (...)
2018
Vive la montagne, les coups de soleil et les ampoules aux pieds... Encore mieux avec un teckel en haut du sac à dos... D’autant qu’il a du tempérament...
Nous sommes là, sans pouvoir dire un mot, estomac noué. Autour de nous silence et désolation. Des immeubles délabrés aux fenêtres murées, des barbelés rouillés qui hérissent un haut mur de parpaings gris. Tous les cinquante mètres, des miradors où campent des (...)
Aux laquais du XXIe siècle Algérien de saisir que les quelques portes qui leurs ont été ouvertes durant les deux dernières décennies, se refermeront très vite afin que nos demeures ne s’infectent pas davantage de leurs propos (...)
17 juillet 2021, par François
Je remercie sincèrement Amar Saidi pour son implication, la qualité de ses sujets, pour ces multiples travaux qui contribuent énormément dans ces combats à la concrétisation d’une pensée éclairée de l’islam. Toujours un plaisir de le lire.