Accueil > Philosophie et spiritualité > Blessure d’étoile
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Depuis des milliards d’années, le chaos préside à toutes les créations ; cosmologiques, biologiques et même individuelles. Il a été et est encore le ferment de toutes les formes de vie. Au milieu de cette perpétuelle agitation, quelle place l’humanité, le progrès, la civilisation, peuvent-ils revendiquer ? Leurs figures actuelles étaient-elles inéluctables ou ne sont elles que les silhouettes évanescentes d’un mouvement qui dépasse de loin nos futiles préoccupations humaines ? Le monde est à l’étroit au creux de lui-même. Les forces d’inertie, la matière, les esprits et les cœurs craquent de toutes parts et commencent à céder sous les assauts répétés de la Vie. D’où nous viennent nos maux ? Pourquoi en sommes-nous là, au bord d’un précipice écologique et idéologique qui a déjà commencé à nous ensevelir ? Quels que soient l’époque ou l’endroit du monde d’où ils nous parviennent, les témoignages des hommes comme ceux de la Terre nous avertissent de la nécessité comme du possible retour d’évènements de dimension cosmique. Autant de chaos qui furent les ferments nécessaires à la naissance, au développement et à la maturation de la vie puis de la pensée sur Terre. Notre salut comme notre condamnation ; notre éternité comme notre néant passeront par la matière parce qu’elle est pétrie de spiritualité. Comme le dit si magnifiquement Jean Guitton dans Justification du temps, l’homme dans cette vie, prépare inconsciemment ses organes spirituels d’éternité et qui seront plus tard les instruments de sa communication et de son équilibre.
Toute forme d’évolution, personnelle ou cosmique, est toujours jalonnée d’épreuves ou de perturbations violentes. Périodes charnières qui sont autant de tremplins et de moyens d’accéder à des degrés supérieurs de complexité ou de connaissance. Tous ces chaos sont autant de bourgeons sur le rameau préexistant. Nouveaux points de départ, tâtonnements, impasses même. Mais au final, toujours ce même élan, cette même force de vie qui relance le moindre mouvement d’atome ou d’étoile dans sa course à la création. Mais pour envisager l’avenir, il faut avant tout se détourner du passé et pour n’en conserver que le fruit. Une semence à partir de laquelle tout doit renaître, chargé d’une énergie nouvelle. De celle qui depuis toujours cherche à hisser le moindre grain de matière vers des niveaux chaque fois supérieurs de conscience et de connaissance.
En arrière des bourgeons, tout se fige dans l’écorce desséchée. En avant, rien ! Autrement dit : tout ! Un champ infini de possibilités, de nouvelles ramures et de nouvelles directions comme autant de promesses. Un présent sans cesse renouvelé et prolongé au-delà de lui-même, vers la vie. Il n’y a pas de progression sans renoncement à ce qui vient d’être créé ; pas de nouvelle création sans offrande ; pas d’invention véritable sans l’oubli des habitudes et des certitudes comme autant d’entraves. Les forces qui mettent en mouvement, si l’on ne sait s’en détacher à temps, sont aussi celles qui paralysent. Pas d’élan ou de développement sans rupture ou lâcher prise. Pas d’envol sans abandon au vide qui appelle autant qu’il effraie. C’est une règle, une loi partout et depuis toujours à l’œuvre dans la nature et jusqu’au cœur de la personne humaine. Elle est la nature même, sa raison, sa racine et sa dynamique. La vie est dans le mouvement des choses et des êtres. Et ce mouvement lui-même repose sur un déséquilibre sans lequel le mouvement de la vie ne serait que répétition, pâle copie de lui-même. Une éternité faite d’immobilisme, d’enfermement et de stérilité : une perpétuité.
Les temps que nous vivons sont un commencement. De nouvelles crises et catastrophes à la fois climatiques, géopolitiques, sanitaires, économiques et sociales sont encore à venir. Plus nombreuses, plus intenses et plus dévastatrices aussi.
2024
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