Thème :
Philosophie et spiritualité
La quatrième de couverture
Si les systèmes s’effondrent, c’est parce qu’ils sont prêts pour cela. C’est parce que leur développement a atteint le maximum de ses possibilités. Une impasse qui appelle une autre organisation à même de relancer leur évolution. Toute décomposition possède en elle ses éléments fertiles.
Il va sans dire que notre espèce n’a vraisemblablement jamais eu autant de défis à relever. Une ampleur en proportion de nos activités et de leurs conséquences à travers les multiples dimensions qu’occupent nos sociétés hyper actives.
Les bouleversements qui se préparent sont autant de questions, de provocations, d’incitations, d’invitations et d’invectives qui participent de ce dialogue sans âge entre les êtres vivants et la Terre. Ils sont à proprement parler les mécanismes d’une maïeutique inaugurée il y a 13,7 milliards d’années entre matière et énergie. Elle se poursuit aujourd’hui, sous des formes toujours plus achevées entre l’homme et son environnement. Un dialogue qui n’a de cesse de nous révéler les formes infinies d’une création dont les seules limites tiennent dans notre volonté ou non d’y participer.
La première page
Il va sans dire que notre espèce n’a vraisemblablement jamais eu autant de défis à relever. Une ampleur en proportion de nos activités et de leurs conséquences à travers les multiples dimensions qu’occupent nos sociétés hyper actives.
Le premier défi qui vient immédiatement à l’esprit et qui les contient tous d’une certaine manière, est bien sûr le défi climatique. Encore est-il douteux que nous puissions désormais, et quels que soient les hypothétiques efforts que nous soyons à même de fournir, inverser un processus déjà bien engagé. Si défi il y a à ce niveau, il tiendra dans notre aptitude à nous adapter peu ou prou à des bouleversements bioclimatiques dont nous ne ressentons aujourd’hui que les premiers effets. Signes avant-coureurs d’une réaction en chaîne aux conséquences encore largement ignorées, aussi bien dans leur variété, leur ampleur, leur intensité et leur durée. Comme une boîte de Pandore, ce défi contient tous les autres. Lesquels seront, à n’en pas douter, comme une série d’épreuves de type initiatique.
Dans son Origine des espèces, Darwin a bien démontré que toute évolution est le résultat d’un dialogue continu entre individus, espèces et environnement. On n’évolue jamais seul mais toujours en lien, en relation avec un milieu géophysique, biologique, social… Lequel participe à un perpétuel échange d’informations comme autant de nutriments nécessaires à l’édification des systèmes et des organismes de toute nature. Le dialogue que notre espèce a initié il y a quelques millions d’années avec la nature arrive, en l’état, à son terme. Il nous faut le renouveler en changeant de paradigme. Il nous avait jusqu’à présent permis de nous constituer en sociétés de plus en plus complexes. Lesquelles, à leur tour et par rétroaction, ont nourri en leur sein des individualités toujours plus denses en terme de conscience de soi et d’apports individuels à la mécanique collective.
Autodidacte épris de philosophie, je suis l’auteur d’une dizaine d’ouvrages. Mon premier et dernier livre publié par un éditeur "classique", AU CŒUR DE LA CRISE (2014), paru chez Demopolis, a été préfacé par Gérard Mordillat. Réédité en 2020 en autoédition, il est librement accessible en ligne....