Le Totem et l’atome
Nombre de pages en A4 : 293
Version publiée le 20 janvier 2024
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Thème :
Philosophie et spiritualité
ISBN : 9791034339389
La quatrième de couverture
Comme l’a démontré Émile Durkheim, la religion est un fait exclusivement social. Elle est donc en prise directe avec les forces et les mécanismes qui, depuis 13,7 milliards d’années, ont contribué à façonner les différentes complexités atomiques, moléculaires, biologiques puis humaines. Elle est donc aussi sujette aux mêmes métamorphoses ; aux mêmes évolutions.
La magie, le totémisme et les premiers grands monothéismes ont tour à tour été les ferments des sociétés en gestation. Ils leur prodiguèrent le sens du sacré, les interdits et les premières structures socio-économiques dont ces sociétés avaient impérativement besoin pour se construire et perdurer.
Les connaissances et l’accroissement démographique de notre seule espèce s’étendront bientôt au-delà des dimensions matérielles de notre planète. Nos religions n’ont pas suivi. Dieu est devenu étriqué. Trop étroit désormais pour satisfaire bientôt 9 milliards d’individus avides de sens et de reconnaissance.
D’où l’impérieuse nécessité de réinstaurer une dialectique avec la nature et le cosmos. De celle qui nous permettrait de quitter enfin les âges primitifs de la survie, de la compétition et de la confrontation au monde, pour entrer pleinement dans la Vie. Une Vie non plus seulement terrienne et organique. Mais une Vie aux formes infinies, de nature symbiotique et de dimensions cosmiques.
La première page
Depuis le siècle des Lumières, les encyclopédistes et les
voyages de Louis-Antoine de Bougainville, les hommes éclairés n’ont eu de cesse de chercher en eux et dans les lieux les plus reculés du monde, l’humanité sous sa forme originelle : l’Homme à l’état de « nature ». L’Homme encore vierge de tout ce que la société semble par ailleurs avoir corrompu en lui depuis qu’elle existe. Dans son Voyage autour du monde, le capitaine de La Boudeuse écrit :
"De tous les sauvages que j’ai vu dans ma vie, les Pécherais sont les plus dénués de tout : ils sont exactement dans ce qu’on peut appeler l’état de nature […]. [Ils] forment aussi la société d’hommes la moins nombreuse que j’ai rencontrée dans toutes les parties du monde ; cependant […] on trouve parmi eux des charlatans. C’est que, dès qu’il y a ensemble plus d’une famille, […] les individus veulent dominer ou par la force ou par l’imposture. Le nom de famille se change en celui de société, et fût-elle établie au milieu des bois, ne fût-elle composée que de cousins germains, un esprit attentif y découvrira le germe de tous les vices auxquels les hommes rassemblés en nation ont, en se poliçant, donné des noms, vices qui font naître, mouvoir et tomber les plus grands empires."
Si, comme le dit Rousseau dans L’Émile, c’est la faiblesse de l’homme qui le rend sociable, cette sociabilité ne fait pas pour autant de l’homme une singularité sinon une exception au sein du règne animal. Toute forme de vie, dans ses aspects les plus primitifs ou rudimentaires, comporte du « social ». Un organisme lui-même, fût-il parmi les plus simples, n’est-il pas à lui seul la synthèse et la représentation à un niveau supérieur d’une « société » d’individus subordonnés que sont les cellules ?
Autodidacte épris de philosophie, je suis l’auteur d’une dizaine d’ouvrages. Mon premier et dernier livre publié par un éditeur "classique", AU CŒUR DE LA CRISE (2014), paru chez Demopolis, a été préfacé par Gérard Mordillat. Réédité en 2020 en autoédition, il est librement accessible en ligne....