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En 1640, Ercole Vitelli assassine son cousin François, gendre et héritier du prince de Monteleone. Andréa, le fils de François, est l’unique témoin du crime. Elevé par des brigands dont il devient le chef sous le nom de Bel Demonio, il décide de venger son père.
Spolette est située à quelques lieues des Apennins et de l’Abruzze ultérieure ; c’est une vieille et noble ville. Une branche de la Nera, petite rivière qui prend sa source dans la montagne, l’égaye par le riant aspect de ses rives ombreuses, et lui donne cette fraîcheur si nécessaire dans les climats du Midi.
Vers le milieu du XVIIe siècle, époque de guerres, de conspirations et d’aventures galantes, Spolette avait un tout autre aspect qu’aujourd’hui. À certains jours elle s’emplissait de soldats et de condottieri, ces partisans qui rappelaient les bandes noires et blanches des Médicis et des Suffolk. D’autres fois, les baladins, les grands seigneurs, les artistes affluaient dans la ville quand le comte feudataire, homme d’âge mûr et de caractère sombre et fantasque, se sentait, par hasard, des velléités de joyeuse humeur, et donnait des fêtes à sa petite cour.
Le comte était un Vitelli de la branche napolitaine, et les Vitelli étaient en ce temps-là de puissants seigneurs. Ils tenaient de près aux princes de Mantoue et cousinaient avec les Moncade d’Avalos à qui Urbain Vitelli avait disputé le marquisat de Peschiera. On sait que les Avalos tinrent deux fois en ce siècle la vice-royauté de Naples.
Il y a beaucoup d’Anglais et surtout d’Anglaises qui ont pu-deur quand on leur raconte les actes d’effrontée piraterie dont les écrivains français sont victimes en Angleterre. Sa Très Gra-cieuse Majesté Victoria reine a signé jadis un traité avec la (...)
Le commencement du siècle où nous sommes fut beaucoup plus légendaire qu’on ne le croit généralement.
2012
C’était le 21 octobre 1913, en plein Balkan, dans les sombres défilés de l’Istrandja-Dagh… le soir tombait… Précédant les premiers détachements bulgares
Au milieu du grand silence, et dans le désert de l’avenue, les voitures de maraîchers montaient vers Paris, avec les cahots rythmés de leurs roues, dont les échos battaient les façades des maisons, endormies aux deux bords, derrière les lignes confuses (...)
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