Accueil > Littérature Erotique > Adélaïde
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Adélaïde et Clotilde sont grandes amies et militantes acharnées de la cause féminine. Jo, le compagnon de la première, est un peu nigaud et ne comprend pas bien leur combat. Survient l’épidémie du Covid. Entre deux périodes de confinement, les trois comparses s’évadent vers leur plage préférée. A l’arrivée ils constatent qu’elle est interdite au public. Ils se réfugient en forêt. Et là, c’est la grande folie. Adélaïde est vraiment femme libérée, elle entraine Clotilde dans une joyeuse sarabande pour le plus grand bonheur de Jo. Mais il faudra bien revenir vers la civilisation et remettre les masques.
La demoiselle ne manquait pas d’audace. Nous étions un lundi, le matin tôt, devant la boulangerie, le 11 mai, jour de libération après deux mois de confinement at home. Pour Clotilde et moi, tout s’était bien passé. Nous n’avions éprouvé aucun symptôme inquiétant ni bouffée d’angoisse. Notre vie amoureuse avait gagné en intensité. Mon amie le disait souvent : — Que faire d’autre quand il n’y a rien à la télé ? Elle continuait de rédiger ses chroniques culinaires fort bien rémunérées par quelques revues présumées féminines. Ces publications spécialisées n’étaient pas vraiment féministes, si j’ose ainsi me répéter : elles acceptaient sans ciller que les épouses s’agitassent dans les cuisines ! Ce n’était pas le style ou le genre de mon adorable compagne. Elle était plutôt Femen. Elle s’était deux ou trois fois baladée torse nu et bariolée dans la rue sous le nez de flics qui avaient fini par charger. Ils s’en seraient bien passé pour la plupart. Clotilde n’en avait jamais hérité d’une contrariété, même insignifiante, pas un seul marron ! Elle a un don : elle s’esquive toujours à temps quand il y a du danger. En général, elle manifeste pour la cause des femmes sans trop se préoccuper des détails. Elle adore voir les flics lui loucher sur les seins. Elle les a très jolis, plutôt petits, mais bien ronds et fermes. Moi, cette idée qu’elle se montre topless en public, au début, ça m’a choqué, puis botté enfin émoustillé. Je la suivais même depuis le trottoir quand elle défilait sur le macadam avec ses copines. Elle était ravie : elle croyait que j’étais là pour la protéger, mais ça m’excitait fort que d’autres la reluquent.
Lectrices et lecteurs qui aimez la vie et le souvenir charmant de vos premiers émois, cette courte nouvelle est pour vous. Pour tous les autres aussi, avec bonne humeur ! Sophie, adolescente naïve, est issue d’une famille indulgente quelque peu ambiguë. (…)
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Aux lectrices et lecteurs sérieux mais sans excès est destiné ce recueil de vingt histoires lestes et courtes (parfois peut-être un peu excessives ? ) Tendresse et plaisir, disputes et réconciliations se succèdent au cours de voyages touristiques, de (…)
2022
En 2016 déjà, bien avant la crise du coronavirus, les Frères, association laïque aux origines maçonniques incertaines, s’occupent activement des SDF de Gignac, petite ville de Dordogne. Lucas, l’un de ces derniers, est assassiné.
2021
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8 août 2024, par Claude Lemain
Stephy, la déception que vous avez éprouvée à la lecture de la courte nouvelle « Adélaïde » me désole, mon but n’étant pas d’ennuyer le lecteur, mais de le distraire ou de partager une idée. Le sujet de ce petit texte est l’appauvrissement des relations sociales et/ou humaines pendant la crise du covid 19, la peur latente et inexprimée de la contagion et le carcan administratif qui nous étouffait tous. La sensualité, pendant le confinement, Clotilde, un des personnages féminins, l’exprime dès le début : « Que faire d’autre quand il n’y a rien à la télé ? » Le propos du début à la fin est quelque peu désabusé, et l’ironie amère une forme de protestation. Je tiens à vous remercier de votre intervention, même négative. Sur le fond, vous avez raison : ce récit n’est pas trop sensuel, il ne l’est même pas du tout. Très amicalement. Claude Lemain
6 août 2024, par Stephy
Histoire trop courte.Récit pas trop sensuel.Déçue
25 juillet 2024, par Claude Lemain
Votre appréciation m’a fait le plus grand plaisir et grand merci d’avoir pris un peu de temps pour cet encouragement. C.Lemain
23 juillet 2024, par Ghis
Excellent texte comme les précédents ,érotisme et personnages très bien détaillés, merci pour le partage.
Chloé découvre le plaisir lesbien et l’adultère pendant ses vacances.
Les nouvelles aventures de Lydia et son mari, pleines de charme et d’érotisme.
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