La décision, rendue à la majorité des trois juges, provoque une impression de déjà vue. Déjà en 2013, d’autres juges avaient refusé de mettre en accusation Laurent Gbagbo. Ils avaient ordonné au procureur de revoir son enquête, soulignant les mêmes faiblesses qui ont conduit à l’acquittement prononcé ce 15 janvier. Et lorsque l’ancien président ivoirien a finale-ment été renvoyé en procès, il avait déjà passé dix-huit mois dans la prison de la CPI.