Ah elle a bon dos la crise de la quarantaine ! Pour peu que vous envoyez votre supérieur ou patron sur les roses et que par malheur vous flirtez avec l’âge du milieu de vie, le verdict est implacable ! Le diagnostic est définitivement posé ! Vous êtes victime de la crise de la quarantaine !
La quarantaine n’est pas une crise. Elle est point d’équilibre, de réajustement. Ce n’est pas votre attitude qui pose problème mais la bêtise abyssale et congénitale de votre supérieur. Est-ce de votre responsabilité si vous la supportez depuis trop longtemps et que vous criez enfin haro !
Ah elle a bon dos la crise de la quarantaine ! Pourtant, à cet âge qui génère introspection et interrogations face à son existence, cette période transitoire, où tout peut être objet d’incertitudes ou d’insatisfactions, est en premier lieu moment de vérité. C’est l’heure du bilan intermédiaire. Dois-je poursuivre le chemin sur les mêmes principes en subissant les mêmes contraintes ? Dois-je au contraire redéfinir mes priorités de vie et remettre en cause le champ de mes différentes entraves ?
Voici la première nouvelle d’une trilogie nommée « la quarantaine bordel ! ». Chacune conte les péripéties d’un homme confronté à son destin à ce moment de l’existence qualifiée de « pleine force de l’âge », juste avant que celle-ci ne commence à faner…
Le premier volet du triptyque s’intitule « Roman ou réalité ». Il conte les pérégrinations d’un modeste comptable se rêvant écrivain, l’écriture lui ouvrant cette fois des perspectives insoupçonnées.
Le second, « Ce père inconnu qui m’aimait » narre histoire d’un d’homme qui peut enfin accéder, à cet âge charnière, au secret de sa naissance.
Enfin « Le seul interdit qui vaille » clôturera ce recueil et raconte l’ascension puis l’apogée d’un responsable sans scrupules de grand magasin.