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♦Planète Gentilla♦ Nouvelle de science-fiction♦extraits du livre de bord du vaisseau-amiral de la flotte des Etats Galactiques Réunis ►(année 3210)

Georges PASCAL (de Luynes) (Auteur)

Nombre de pages en A4 : 30

Livre publié le 17 juillet 2011

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Thème :
Science Fiction - Anticipation

La quatrième de couverture

Extraits du livre de bord de l’amiral H. Hartclupp

(Janvier 3210) : ce matin vers 8 heures une très importante tempête magnétique nous contraint à rechercher un lieu d’atterrissage pour effectuer quelques réparations urgentes et divers contrôles tout à fait indispensable. Nous nous situons, sur les cartes, à environ une semaine de navigation de la plus proche planète du trentième système solaire de la galaxie UDFy38135539 . Malgré le manque de puissance des moteurs atomiques de notre vaisseau nous évoluons à années lumières + 2.

(Février 3210) : nous sommes en vue de la planète, elle ressemble étrangement, de loin, à notre bonne vieille planète terre. Nous recherchons à l’aide des radars et sonars un endroit pour atterrir si possible dans une zone sans reliefs, sans mers ou fleuves. Les instruments de bord nous signalent un lieu désertique idéal pour poser le vaisseau.

Nous entrons enfin dans l’atmosphère de cette planète inconnue, qui n’a jamais été visitée par une flotte des Etats Galactiques Réunis. Nos instrument de bord nous guident vers cet endroit désertique mais indispensable à un atterrissage sans problèmes.

Le vaisseau s’est posé, sur cette terre inconnue, sans anicroches, cela a comme effet de détendre l’équipage et d’envisager avec optimisme les jours à venir.

(Mars 3210) : après 3 jours d’inspection des flancs du navire et les réparations indispensables, effectuées, nous décidons de visiter les alentours, en prenant bien soin de laisser autour et à l’intérieur du vaisseau : plusieurs systèmes de sécurité ainsi que des gardes armés, en quantité suffisante pour faire face à toutes éventualités et à tout imprévus.

Nous marchons depuis plus de 5 heures, le site ressemble un peu à des paysages du désert de La Crau, avec quelques rochers et une maigre et parsemée végétation. Quelques oiseaux et quelques gibiers semblent plus étonnés qu’effrayés par notre venue, les oiseaux et le petit gibier ressemblent aux animaux de notre terre, mais ne sont pas vraiment identiques, et dans les couleurs et dans les formes, car nous remarquons : ce qui pourrait ressembler sur terre, à un lièvre mais qui toutefois a un bec de perroquet. Nous décidons de passer la nuit, dans une sorte de petite caverne, en bivouaquant avant de poursuivre nos investigations.

Nous avons passé une bonne nuit dans cette caverne, l’air est vraiment agréable à respirer, les analyseurs et les instruments analytiques du bord ne se sont heureusement pas trompé, de plus la température ambiante est de 20 °, nous continuons donc notre exploration de cette planète inconnue. Les terres arides et rocailleuses font place maintenant à des forêts puis à de verdoyantes prairies. Après avoir pris une collation, nous entreprenons la montée d’une petite colline, de son sommet la vue sur la plaine ne manque pas de nous surprendre, des champs de cultures céréalières s’étalent sous nos yeux, mais ce qui nous étonnent, de visu, c’est que toutes les parcelles ont la même surface (avec la même longueur et la même largeur). Nous convenons avec les membres de l’équipage de passer une nouvelle nuit , sans rejoindre le vaisseau et de continuer le lendemain l’exploration . Nous avons prévenu le poste de garde du navire, puis nous cherchons un endroit pour passer la nuit. après un copieux petit-déjeuner, nous descendons l’autre versant de la colline pour continuer notre exploration et satisfaire surtout notre curiosité.

(Avril 3210) : nous approchons de ce qui nous apparaît au loin, comme étant des habitations. Décidément cette planète ne fait que nous surprendre, les maisons (si on peut appeler cela des maisons) sont toutes de forme cubique et d’une même et unique couleur violette. Les blocs sont parfaitement bien alignés : dans le sens de la longueur et se font face, le milieu pouvant être désigné comme étant une très longue rue. Nous nous engageons avec un peu d’appréhension dans cette longue rue, où chaque maison se fait face. Pour nous rassurer nous avons armé nos désintégrateurs nucléaires et sommes ainsi prêt à faire face à toutes éventualités et à toutes surprises.

Nous nous engageons, en formation de tirailleurs, avec prudence dans cette longue rue. Le bruit que fait le martèlement de nos pas nous semble assourdissant. Soudain les portes des maisons s’ouvrent et nous voyons apparaître ce qui semble être des humains. Tous se précipitent vers nous en levant l’index et en l’agitant d’avant en arrière, des grappes d’êtres sont autour de nous et nous observent avec beaucoup de curiosité et d’incompréhension.

Nous essayons de dialoguer par le moyen de notre ordinateur (qui a dans sa mémoire plus de cent mille langues et dialectes, provenant des galaxies connues par les Etats Galactiques Réunis), mais impossible d’établir un quelconque dialogue : car ces êtres semblent communiquer par gestes (à la manière du langage des sourds-muets) et par quelques grognements, onomatopées et borborygmes. Nous demandons, par radio, à l’équipage en garde du vaisseau, d’envoyer une patrouille pour nous ramener des ordinateurs avec cameras pouvant enregistrer les différents gestes et les différents sons, dans le but de pouvoir au plus vite établir un dialogue.

Nous sommes surpris par le fait que tous sont souriant et semblent esquisser des pas de danse autour de nous, nous sommes également fortement surpris par la couleur de leur peau, qui est d’une belle couleur orange satinée. Ces êtres sont plus petit que les terriens environ entre 1 m 20 et 1m 30, leurs bouches est un peu plus petite que les nôtres, leurs yeux sont d’un beau vert émeraude et leurs cheveux sont de couleur orange foncée. Tous portent une sorte de tunique un peu semblable aux anciens Grecs de notre planète terre. Mais ce qui est vraiment étonnant dans leurs habillements c’est que tous portent un chapeau sur la tête (sans doute à cause des deux soleils qui sont dans l’espace).

(Mai 3210) : en attendant la patrouille, qui doit nous apporter les ordinateurs et les caméras, réclamés par radio, hier soir nous avons pris la décision de bivouaquer à l’entrée du village. Selon nos observations de visu, le firmament contient deux soleils : le premier situé Nord Nord-Est, le deuxième Nord Nord-Ouest ce qui a peut-être comme conséquence : une journée de 6 heures et une nuit également de 6 heures . Par rapport à notre planète terre nous comptons donc pour 24 heures : 2 jours et 2 nuits. Les deux soleils tapent un peu fort au milieu de la journée, c’est à dire 3 heures après l’apparition des deux soleils, (c’est pour cela certainement que les êtres ont tous un chapeau)

Réveil de l’équipage, après une courte nuit ; nous décidons en attendant l’arrivée de la patrouille de visiter ce qui semble être une petite ville. Les êtres sortent de leurs maisons pour venir à notre rencontre, en levant leurs index et en l’agitant d’avant en arrière.

Nous arpentons la ville en essayant de découvrir le plus de choses possible en un minimum de temps. Des voitures certainement électrique : car on n’entend aucun bruit de moteur, circulent à petite vitesse, avec un large espace entre 2 véhicules (de visu : un espace d’environ 3 voitures). Ce sont de belles voitures, toutes de couleur noire, qui rappellent un peu les voitures des années 1930 de notre planète terre.

Nous remarquons des poteaux avec des fils reliant chaque maison (très probablement des fils conducteurs d’électricités). Les rues sont pavées de ce qui pourrait ressembler à du carrelage grossier, de couleur jaune paille. Les maisons, rappelons-le, sont toutes d’une forme cubique, de couleur violette, avec entre chaque maison un petit jardinet d’environ 200 Mc , nous remarquons également qu’il n’y a pas de jardinet devant ou à l’arrière des maisons et que chaque maison est construite face à une autre maison (avec au milieu une rue qui semble ne jamais finir).

Les êtres accompagnent notre rapide visite de la ville en marchant à nos côtés, tout en poussant des petits cris et grognements et en tout faisant de multiples gestes avec leurs mains et leurs bras (car nous ne sommes pas encore en mesure de comprendre leur langage de signes et de sons).

Les êtres ne sont ni agressifs ni méfiants envers nous, de même d’étranges animaux sur 3 pattes et ressemblant un peu à des chiens, viennent à notre rencontre, et ils semblent également : ni inquiets ni apeurés par notre présence et notre odeur (cela nous fait penser à notre rencontre avec cet animal ressemblant à un lièvre et possédant comme un bec de perroquet).

La nuit tombe rapidement, il va falloir encore ce soir préparer le bivouac, et un repas, puis nous reposer, dormir un peu en attendant le jour et l’arrivée de la patrouille avec les instruments et le matériel indispensable pour pouvoir enfin communiquer avec les êtres.

La patrouille est arrivée au bivouac pour nous remettre tout le matériel nécessaire pour établir une communication avec les êtres. Au travail donc, car il ne nous reste que 6 heures, avant que la prochaine nuit ne tombe.

(Juin 3210) : nous avons décidé d’appeler cette planète du nom de "Gentilla" et ses habitants du nom de "Gentys" : en hommage à leur gentillesse et à la bonne volonté des habitants de cette curieuse planète. Par groupe de 4 personnes nous suivons tous les faits et gestes de plusieurs familles, en filmant chacune de leurs attitudes et chacune de leurs expressions et de leurs mimiques et aussi en enregistrant tous les sons émis par leurs bouches (grognements, cris, onomatopées et même borborygmes). La masse importante des informations permettra bientôt à nos puissants ordinateurs de nous faire enfin comprendre leur langage.

Toutefois nous sommes un peu surpris et étonnés par le fait qu’aucun Gentys ne nous ait refusé l’entrée de leur maison. Nous avons été également surpris par l’intérieur de leurs demeures, en effet, à l’intérieur des maisons le plafond est en forme d’une demi boule, tout le sol est recouvert d’une sorte de carrelages. Le sol est sur plusieurs niveaux, dans une seule et même grande pièce : au plus haut ce qui doit être la cuisine, puis quelques marches en dessous : une salle à manger, puis encore quelques marches, toujours en dessous, des chambres (suivant le nombre de personnes qui habitent dans la maison, car chaque personne à son propre espace : adultes comme enfants) et au ras du sol une plus grande pièce servant à recevoir des invités.

Nous avons pu assister à un des deux repas quotidiens, sur les tables à manger aucune de nos équipes n’a constaté la présence soit de viandes rouges, soit de volailles, ou de gibiers, ou de charcuteries, ou de poissons, ou oeufs, ou de laitages. Nous avons ainsi constaté que les Gentys étaient en fait uniquement végétariens. Nous avons également constaté l’absence totale de boissons alcoolisées et aussi l’absence de toutes formes quelconque de tabacs. Les Gentys prennent leurs repas dans une sorte d’écuelle individuelle en bois et mangent, avec leurs mains gauches, ce qui semble être une bouillie de céréales. Sur les tables dans des paniers sont disposés des nombreuses variétés de fruits et de légumes. Dans des timbales en bois nous avons remarqué des boissons colorées : sûrement des jus de fruits.

(Juillet 3210 ) : la nuit tombe déjà, il va falloir encore bivouaquer et se nourrir encore des rations du bord, l’intendant de bord nous a demandé d’approvisionner en viandes fraîches l’équipage en allant demain à la chasse aux gibiers locaux. C’est juste avant le lever du jour, qu’avec une équipe d’une dizaine de chasseurs nous nous sommes mis en route, vers un lieu de chasse. L’armurier du bord a prévu pour cette journée de chasse des fusils à balles (nos désintégrateurs n’ayant aucune utilité pratique pour abattre un gibier quelconque). En entrant dans un bois nous sommes fortement surpris et étonnés, par le fait, que de nombreux animaux viennent tranquillement à notre rencontre. Aucun animal ne semble apeuré par notre présence, par nos armes et par nos tenues de chasseurs terriens. Il y a là parmi les animaux de ce bois : une sorte de lièvre, ayant ce qui ressemble à un bec de perroquet, cette bête doit peser au moins dans les 30 kilos. D’autres animaux à 3 pattes, de plus d’un mètre de hauteur sur environ 2 m de longueur : me font penser étrangement à un croisement entre un sanglier et un boeuf. Nous avons pris la décision de faire une provision suffisante de viandes fraîches, pour au moins un trimestre. Bien qu’un peu honteux et surtout nous sommes gênés par les regards confiants des bêtes ; nous avons tiré sur quelques animaux pour constituer une réserve de nourriture pour notre retour sur terre. Là encore surprises et étonnements : aucun animal en entendant les coups des fusils, ne cherche à s’enfuir, mais bien au contraire les animaux se rapprochent de ceux qui sont étendus morts sur le sol, les animaux semblent consternés et certains (comme parfois les biches de notre planète terre) ont des larmes pleins les yeux. Nous sommes un peu honteux et aussi confus, personne d’entre-nous ne sachant trop le pourquoi.

Nous ramenons avec un certain remord et quelques serrements au coeur, nos prises de chasse à l’entrée du village, à l’endroit de notre campement provisoire. Quelques Gentys, présent aux abords de nos tentes, ont des réactions inattendues qui ne manquent pas aussi de nous surprendre (beaucoup de choses surprenantes et étonnantes : pour nous sur cette planète) avec de grands gestes et avec aussi leurs index dressés et leurs bras droits : allant de haut en bas, et aussi avec des cris et des petits grognements : les Gentys s’approchent tout près des cadavres sanglants des animaux et beaucoup ont également des larmes oranges qui coulent de leurs yeux verts. Nous sommes tous déconcerté et désemparé, ne sachant ni que dire ni que faire. Une certaine peur s’insinue en nous et c’est d’un ton menaçant qu’avec nos mains nous indiquons aux Gentys de s’éloigner de nous. C’est encore avec surprise et étonnement que nous les voyons s’éloigner de notre bivouac sans cris et sans plus aucun geste de leurs bras et de leurs doigts.

(Août 3210) : cela fait plus de sept mois que nous avons quitté notre bonne planète terre, les hommes de l’équipage se languissent de leurs femmes ou de leurs "petites amies" ou pour certains : de leurs enfants ou de leurs parents.

Tout particulièrement le lieutenant mécanicien qui a quelques problèmes avec un peu de continence sexuelle. En conséquence, c’est lui qui sera le premier à avoir l’audace d’oser aborder une "Gentyse" (indigène de cette planète). C’est vrai que ces filles sont belles avec leurs jolies chevelures oranges, leurs peaux d’une agréable couleur orange satinée, et leurs petites bouches de cheveux.

Nous avons tous été stupéfait que la belle réponde immédiatement et sans hésiter à l’invitation du lieutenant et qu’elle accepte de le suivre sans rechigner dans sa tente. Quelques autres membres de l’équipage essayent également de tenter leurs chances auprès de la gent féminine de la planète "Gentilla". Certains ont un succès immédiat d’autres non, quelques uns plus malins que d’autres ont fini par comprendre le pourquoi d’un oui et la raison d’un non. Nous avons découvert que les habitants de cette planète obéissaient sans hésitation, tout simplement à une demande impérative, sans équivoque et sans ambiguïté.

Connaissant la clef du succès : beaucoup parmi les membres de l’équipage ne se sont pas priver d’obtenir par une demande impérative de douces faveurs... plusieurs parmi eux ont essayé de tester jusqu’où leurs demandes seraient acceptées ou éventuellement refusées par ces belles "Gentyses", c’est ainsi qu’un membre de l’équipage n’a pas eu peur d’oser faire sa demande, devant une maison d’habitation et de plus en présence du mari de la belle. C’est avec un profond étonnement que nous avons constater qu’il n’y avait eu aucune hésitation : ni de la part de la femme ni de la part de son conjoint. Qu’allons nous donc faire de cette découverte et de cette possibilité presque sans limite d’obtenir la satisfaction immédiate des désirs et des fantasmes.

(Septembre 3210) : nos ingénieurs avec l’aide des puissants ordinateurs du vaisseau-amiral, sont enfin parvenus à pouvoir déchiffrer la plupart des codes linguistiques du langage des indigènes de la planète "Gentilla". Ce langage là est en fait surtout constitué par un ensemble de signes et de gestes (un peu comme à la manière des sourds-muets de notre vieille terre) leur langage est également assorti par quelques petits cris et grognements. Le décryptage du code linguistique a comme conséquence immédiate d’établir, plus facilement, de multiples contacts avec les "Gentys".

Les différents caractères des membres de l’équipage se dévoilent au yeux de tous au "grand jour" ; car en effet, le fait de pouvoir obtenir par une simple demande impérative : de la sexualité, des biens ou des services occasionne certains troubles psychologiques parmi l’équipage

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Certains n’hésitent pas à demander des bons de crédits auprès de ce qui ressemble à nos anciens guichets de banques. Sur les bons de crédits aucun montant n’est inscrit, c’est l’utilisateur qui mentionne la somme dont il a le besoin (cela est un peu semblable à ce que nous nommions chèque au 21ème siècle) la particularité de ces "chèques" c’est qu’ils ressemblent à des dominos métalliques (constitués d’un métal léger, inconnu sur notre terre). Nous avons filmé en enregistrant, avec une micro-camera, un matelot du vaisseau entrant dans la "Maison du Crédit" (traduction approximative). Le jeune matelot demanda d’un ton ferme, une boite de 100 bons de crédit, malgré que nous sommes au fait de ce qui en découle, c’est toujours avec beaucoup d’étonnement que nous avons constaté l’obéissance, sans réserve, du caissier à la demande impérative.

Beaucoup parmi l’équipage se sont jetés presque avidement dans des achats iniques et injustifiés et ce sans aucune considération pour les habitants cette planète. Certains membres de l’équipage ont acheté plusieurs voitures, des meubles et des bijoux (fait de pierres et de métaux qui nous sont inconnus) d’autres eux ont offert des cadeaux à leurs belles de rencontre.

L’ivresse d’accaparer de nombreux biens, des services ou des relations sexuelles à volonté...ces formes de drogues font tourner la plupart des coeurs et des esprits des membres de l’équipage du vaisseau-amiral.

Les caractères de beaucoup d’entre eux s’étalent sans aucune retenue et sans la moindre pudeur...il y a les accapareurs qui pour eux seuls accumulent des tas d’objets bien plaisant à la vue et des soi-disant objets de valeur, et qui sont pris comme de vertiges...il y a aussi hélas certains hommes parmi l’équipage, qui se sont installés carrément chez l’habitant, et ils ne se gênent en aucune manière pour se faire servir et pour utiliser sexuellement les femmes de leurs hôtes. Les obsédés par les plaisirs de la chair, les concupiscents acharnés dans la jouissance, se donnent à leurs penchants des plaisirs des sens, changeant de partenaires au gré de leurs envies et au gré de leurs fantasmes quotidiens. D’autres et cela apparait vraiment étrange...se plaisent à avoir un grand nombre de domestiques et donnent des ordres sans arrêt, sous n’importe quel prétexte.

IL semble qu’un vent de folie souffle parmi les membres de l’équipage, l’avenir semble chargé de lourdes menaces et le ciel semble se couvrir au-dessus de nos têtes...

Personne parmi les "Gentys" ne semble faire barrière ou ne s’oppose aux fantasmes et aux divagations de l’équipage du vaisseau terrien. Le commandant, qui de par sa fonction et son grade, a la responsabilité de tous les hommes qui sont sous ses ordres, a convoqué pour un entretien et une mise au point : tous les officiers, pour prendre des décisions en ce qui concerne les débordements de certains membres de l’équipage et aussi de la plupart des officiers.

(Octobre 3210) : les habitants de la planète Gentilla nous observent vivre chaque jour, nous sommes pour eux une cause d’étonnement et d’incompréhension.

En effet, les humains que nous sommes s’agitent, sous leurs yeux, et ils passent la plupart de leur temps à convoiter des biens, ou à demander des services, ou à faire exécuter des travaux (parfois bien souvent inutiles, sans raisons valables ou urgentes) et à demander aux femmes Gentyses d’être aussi des partenaires sexuelles.

Les officiers du vaisseau-amiral se sont invités au siège du gouvernement central des Gentys dans le but d’écouter les gouverneurs des villes ainsi que les représentants du peuple s’exprimer sur des problèmes en cours, sur des questions, et sur des cas particuliers qui sont à débattre et à résoudre. C’est avec un certain étonnement que nous avons regardé, écouté et entendu les débats des dirigeants politiques de Gentilla.

La vie quotidienne / politique et économique des habitants de la planète Gentilla

Les élus du gouvernement, de la planète Gentilla, sont nommés d’après les notes obtenues lors de leur certificat de fin d’études ; en effet, les électeurs reçoivent l’ensemble de toutes les notes obtenues par les candidats aux élections, ces notes concernent tous les programmes et toutes les diverses activités des écoles fréquentées par les candidats. Certains électeurs préfèrent voter pour des scientifiques, d’autres pour des lettrés. Toutefois les notes sportives et artistiques ont un impact, non négligeable, sur certains électeurs.

Les salaires de tous les citoyens de la planète Gentilla sont établis sur une échelle de 1 à 10, c’est à dire qu’aucune personne ne peut gagner plus de 10 fois le salaire de base, même les célébrités artistiques et sportives, ainsi que les chefs d’entreprises et aussi les membres du gouvernement sont soumis à cet échelon de salaire.

Les Gentys payent tous, sans exception, des impôts et ce sur l’ensemble de leurs revenus, c’est un montant net fixé à 20 % du montant du salaire ou du chiffre d’affaire. Les services financiers prélèvent donc sur la totalité des salaires : (du salaire de base, au plus haut échelon salarial : qui est de 10 fois le salaire minimum) : ainsi que sur la totalité du chiffre d’affaire des entreprises : un seul et unique pourcentage ( 20 %) et il n’y a aucun autre impôt (direct ou indirect) que le salarié ou l’employeur doit payer à l’Etat.

Les femmes au foyer (celles qui ont choisi d’élever leurs enfants plutôt que d’avoir un emploi de salarié) perçoivent l’équivalent d’un salaire de base et ce dans le cas où elles ont mis au monde trois enfants, les deux tiers du salaire de base si elles ont deux enfants et un tiers si elles ont un seul enfant.

La retraite des Gentys est versée à tous et ce dès qu’une personne, homme ou femme, atteint l’âge de 65 ans. C’est un montant fixe qui est établie d’après le salaire de base, tous hommes ou femmes, touchent donc exactement la même somme et ce quelque soit le nombre d’années de travail, cette pension de retraite est versée également aux personnes qui n’ont jamais été salarié ou qui n’ont jamais été à leur propre compte en tant que chef d’entreprise (seul l’âge rentre en compte pour percevoir cette retraite).Toute personne étant libre, au cours des 65 années à faire des économies ou à se constituer un complément de retraite par des assurances ou par des placements financiers.

L’attribution des logements, ainsi que de la surface habitable, est attribuée selon le nombre de personnes entrant dans les lieux. Les maisons, rappelons-le, sont toutes d’une forme cubique, de couleur violette, avec entre chaque maison un petit jardinet d’environ 200 Mc (nous avions déjà remarqué qu’il n’y avait pas de jardinet devant ou à l’arrière des maisons et que chaque maison est construite face à une autre maison (avec au milieu une rue qui semble ne jamais finir).

Les élus du peuple ne comprennent vraiment pas pourquoi nous demandons des choses qui ne nous appartiennent pas, ils sont profondément désorienter, et ils ne savent que faire face à nos multiples exigences impératives qui sont parfois quasi-quotidiennes.

Certains représentants du peuple demandent aux gouverneurs des villes de réclamer aux "Exigeants" (c’est ainsi qu’ils nous nomment)

►une liste complète et définitive de tous leurs besoins,

►d’autres encore suggèrent d’aller au devant des moindres désirs des "Exigeants" de les gaver et même si possible de les écoeurer dans le but qu’ils n’aient plus encore d’autres impératifs désirs de biens et de choses qui ne leur appartiennent pas en propre, et qui en fait ne peuvent être satisfaite que par une forme de violence psychologique,

►d’autres dirigeants préconisent de nous donner à consommer certaines plantes qui ont des vertus calmantes et apaisantes...

toutefois la majorité des représentants des élus du peuple de la planète Gentilla demandent aux gouverneurs de faire comprendre bien clairement aux "Exigeants" que tous les habitants de leur planète souhaitent , dés que possible, leur départ.

(Novembre 3210) : depuis déjà plusieurs semaines la plupart des membres de l’équipage du vaisseau interplanétaire semblent amorphes, sans énergies, comme inexistants et sans vraiment avoir de désirs de dominations. Presque tous ont le mal du pays et surtout ils ont hâte de revoir notre bonne vieille terre, beaucoup des hommes passent du temps à rêver sur les filles terriennes et les comparent aux femmes Gentyses ; c’est vrai que cela fait plus de 10 mois que nous sommes partis en mission et le temps semble long.

Pourtant nous devons avant de repartir de la planète Gentilla : établir des rapports complets sur les caractéristiques principales de cette planète et sur les particularités de ses habitants. Le commandant a pris la décision, dans le but d’améliorer le moral de ses troupes, d’aller avec presque tous les hommes de l’équipage, à la recherche de quelques autres découvertes surprenantes dont cette planète ne manque pas de recéler. Toutefois le but réel du commandement est d’éloigner l’ensemble de l’équipage, pour ressouder et raffermir l’esprit d’unité et l’esprit de groupe parmi tous les hommes du vaisseau-amiral.

Plusieurs incidents et de nombreux accrochages ont été signalé par la P.M (police militaire) qui est responsable de la sécurité de tout l’équipage du navire. En effet, un matelot a poignardé un autre matelot : par jalousie au sujet de la possession d’une femme Gentyse, et également plusieurs membres de l’équipage se sont lourdement battus pour la possession d’une voiture ou d’une maison (le psychiatre du bord ne comprends vraiment pas le pourquoi de ces luttes fratricides : car en effet les voitures sont presque toutes de même forme et de la même couleur, de même les maisons sont de la même taille et de la même couleur). Les membres de l’équipage à cause des passions soulevées par la jalousie, par des désirs d’envies ou par des pulsions de dominations et aussi parfois à cause de l’ennui : en viennent à s’entretuer entre eux, pour la simple possession d’un bien ou d’une femme convoitée : et ce, sous les regards étonnés et stupéfaits des habitants de la planète Gentilla.

(Décembre 3210) : les hommes de l’équipage du vaisseau-amiral ne sont pas vraiment à la fête et nous avons plutôt hâte de partir tous ensemble en expédition pour oublier, si possible, les derniers événements.

Un matelot a assommé à coups de matraque un sous-officier, pour encore pour une histoire de femmes Gentyses. Le sous-officier jaloux n’admettant pas que son actuelle compagne puisse partager des moments intimes avec une autre personne que lui. Sa compagne du moment a été battue en recevant plusieurs coups sur La tête. Le commandant a décidé que le matelot serait jugé en présence des autorités de la planète Gentilla.

Certaines formes de révoltes grondent parmi les Gentys, beaucoup ne font plus aucun cas de notre présence en évitant de nous saluer, de nous répondre ou de nous parler. Il semble que la violence et l’agressivité ne sont pas d’usage dans leurs caractères, dans leurs coutumes et dans leurs formes de civilisations.

Le lieutenant du bord, accompagné par la patrouille, veut essayer de tenter d’expliquer les faits qui se sont déroulés, du moins de donner des explications plausibles à ceux qui ont quelques responsabilités et quelques autorités sur les autres citoyens. Le lieutenant décide d’entrer dans la "Maison des Citoyens" (une sorte de mairie) dans le but de s’entretenir avec l’élu de la ville, ayant donc demandé avec fermeté, à une secrétaire, de s’entretenir avec le maire : la secrétaire, ne sachant pas et ne pouvant pas s’opposer à une demande impérative, nous introduit dans son bureau. Le lieutenant, tant bien que mal, essaye de donner des explications cohérentes aux comportements de certains membres de l’équipage du vaisseau ;

mais le maire au lieu de répondre respire un gaz, contenu dans un petit pulvérisateur, et tombe inanimé. L’officier-médecin après l’avoir examiné doit constater avec effarement son brutal décès. Le lieutenant en essayant de trouver un interlocuteur s’adresse à la secrétaire (celle qui l’a introduit dans le bureau) , mais au lieu de nous répondre elle sort d’une poche de sa jupe un petit pulvérisateur, puis ayant respiré son contenu, elle tomba au sol inanimé. Le lieutenant décide de s’en référer immédiatement, par ondes, au commandant du vaisseau-amiral. Le commandant ayant donné un ordre pressant à rejoindre le navire, la patrouille se retire honteuse et confuse, avec comme une sorte de nausée et d’âpres appréhensions en ce qui concerne les jours à venir.

La situation semble totalement échapper à notre contrôle, les habitants de la planète Gentilla préfèrent choisir de se donner la mort plutôt que d’obéir à nouveau à un nouvel ordre des terriens.

Certaines Gentyses à la vue de membres de l’équipage (devenus par une demande impérative leur nouveau conjoint et amant) font désormais le choix de mourir plutôt que d’être contraintes, par le moyen d’un ordre à obéir à ceux qui sont devenus leurs maîtres.

Le commandant du vaisseau-amiral, dans l’urgence, a décidé de réunir l’ensemble de l’équipage dans le but d’aviser sur la suite qu’il faut donner à ses graves événements.

C’est dans une certaine nervosité et fébrilité que se déroule la convocation du commandant. Les exposés de la situation ont lieu dans la salle de conférence réservée aux opérations de combats. Notre commandant n’y va pas par "4 chemins" et ne mâche pas ses mots à l’encontre des officiers, des sous-officiers et des matelots du navire.

Nous avons tous reçu l’ordre impératif de restituer aux Gentys, et ce sous 48 heures : tous les biens (maisons, voitures, meubles, bijoux) que beaucoup d’entres nous ont subtilisé aux habitants de Gentilla. Ceux parmi l’équipage qui conserveront des biens, sans tenir compte des ordres formels, seront traduit en Cour Martiale dès notre arrivée au port d’attache, sur notre planète Terre.

De plus, le Commandant à donner l’ordre de cesser toute relation sexuelle avec les Gentyses sous peine d’une "mise aux fers" immédiate pour toute la durée du voyage de retour sur terre. L’ordre a été donné de faire un procès public au matelot qui a assommé, à coups de matraque, son sous-officier ainsi qu’une Gentyse (sa compagne du moment). Le procès doit avoir lieu en présence des autorités de Gentilla, et ce le plus rapidement possible avant notre départ de cette planète ;

Le commandant a réussi, non sans mal, à convaincre quelques membres des autorités locales à venir assister au procès du matelot (qui est accusé d’une tentative d’homicide sur la personne d’un sous-lieutenant du bord et de sa compagne native de la planète Gentilla).

Le lieutenant a été désigné comme rapporteur pour rendre compte de l’ensemble des débats, et ainsi noter ce qui sera dit et fait tout au long de ce procès.

Quelques élus du peuple qui sont les représentants du gouvernement sont venus, ainsi que des personnes des régions avoisinantes, constituant le public.

La jeune femme Gentys, celle qui a été battue et assommée par le matelot, est dans la salle du tribunal. Elle est vraiment jolie avec ses grands yeux verts en amande et sa douce peau satinée comme une orange, on dirait une poupée de bandes dessinées, toutefois une certaine tristesse indéfinissable émane de sa personne et on comprends qu’il sera très difficile à une Gentyse de comprendre les habitants de la planète terre.

Le sous-lieutenant, récemment sorti de l’hôpital du vaisseau, est aussi présent à l’audience pour y être entendu, en qualité de témoin, par l’accusation et par la défense. Un officier a été désigné comme accusateur et fait donc office d’avocat général, c’est lui qui ouvre les débats face à un auditoire silencieux et attentif, en préambule il tente d’expliquer au public les difficultés qu’ont eu la plupart des membres de l’équipage du vaisseau, à résister aux diverses tentations qui s’offraient sans retenues à eux : possession de toutes sortes de biens matériels (maisons, meubles, voitures, bijoux) et utilisation sexuelle des femmes de Gentilla et cela sans contrainte et sans garde- fou.

Dans la salle les Gentys paraissent surtout étonnés et ils s’efforcent de comprendre la démarche et les explications étranges de l’officier. L’officier continua son exposé en informant que là d’où il venait sur la planète terre : il y avait des lois précises concernant ces types d’agissements et que selon ces mêmes lois le coupable d’une agression avec arme, sur la personne d’un homme ou d’une femme, devait être obligatoirement puni par le moyen d’un jugement qui doit établir leur degré de culpabilité.

L’officier désigné comme avocat de la défense exposa dans sa plaidoirie que les terriens n’étaient pas du tout préparé à pouvoir vraiment résister à la facilité, et le fait que sur une simple demande impérative : ils pouvaient obtenir, sans résistance de la part des Gentys, tous les biens et toutes les choses qu’ils convoitaient, cela s’est avéré être comme autant de pièges devant se refermer, tôt au tard, sur eux.

L’avocat général, s’adressant particulièrement aux membres de l’équipage, fit la remarque que nous nous comportons, en fait, comme des maîtres, c’est à dire comme des personnes exerçant une domination sur les autres et dans un moindre cas : comme des parents envers des jeunes enfants ; s’adressant alors aux Gentys, il leur demanda de décrire ce qu’ils éprouvent à notre égard et de nous faire connaître ce qu’ils pensent vraiment de nous.

Ce n’est qu’après plus de cinq minutes de silence, qu’un membre des autorités gouvernementales se leva pour s’exprimer, avec les gestes et avec les sons utiles : dans le but de faire comprendre leur façon de voir, leur manière de comprendre, et leur raison de définir les événements et ce depuis notre arrivée sur leur planète. L’élu du peuple nous fit savoir que lorsque les hommes et les femmes de cette planète cédaient aux demandes expresses des terriens : c’est qu’en fait ils faisaient un transfert des responsabilités sur nous.

C’est ainsi que vous les terriens et vous seulement vous êtes en conséquence devenus de fait les seuls responsables de vos demandes, et les seuls responsables de vos choix. C’est donc bien vous qui aurez seuls à gérer les conséquences de vos actes et de vos décisions, et nous ne voulons, en aucun cas, nous rendre les complices de vos turpitudes et de vos agissements envers nous. Nous n’avons pas le désir de palier à vos bassesses, ni une quelconque volonté de vous freiner dans vos convoitises et vos concupiscences.

Nous pensons que vous êtes une perversion pour toutes les créatures peuplant notre planète. Vous ne nous avez apporté que de la confusion : en conséquence, nous désirons vous voir repartir dans votre univers le plus tôt possible.

C’est le cœur serré que nous écoutons le porte-parole des habitants de la planète Gentilla, nous demandant, sans faux-fuyants, de quitter leur monde.

Après plusieurs heures de délibérations, la sentence de trois années d’emprisonnement, est prononcée par le commandant du navire, à l’encontre du matelot.

La décision de quitter, dès que possible, cette planète a été prise à l’issue du procès et à l’énoncé des déclarations de l’élu politique de Gentilla (départ qui aura lieu de l’endroit où le vaisseau s’est posé).

Le commandant ayant donné l’ordre formel de rassembler l’ensemble de l’équipage à bord, la PM (Police Militaire) oblige avec diligence, ceux qui ont pris leurs aises chez les habitants, et ceux qui se sont installés, sans la moindre gêne, dans des maisons en chassant les propriétaires, et ceux parmi l’équipage qui se sont octroyés des voitures, des meubles, des bijoux et autres biens : à tout restituer et à tout abandonner sur place sans aucun délai.

Les récalcitrants sont bousculés manu militari et sont contraint de rejoindre immédiatement le vaisseau-amiral. Le commandant après s’être bien assuré que personne ne manquait à l’appel, a donné l’ordre à l’officier chef mécanicien (segond du commandant) de préparer le navire pour un départ sous 48 heures. Tout l’équipage étant consignés, à bord, jusqu’à nouvel ordre.

Avant de quitter ces lieux le commandant a offert de nombreux ouvrages (en langage électronique décodé) de nos écrivains, philosophes, historiens , musiciens et chanteurs de notre planète terre, et ce dans l’espoir et le but d’essayer de faire si possible comprendre aux habitants de Gentilla :

les faiblesses des humains, leurs passions parfois tellement incontrôlables, leurs désirs charnels et tendancieux, leurs amours si souvent orageux et inassouvies : et qui sont vraiment des choses qui déroutent les esprits des habitants de cette belle planète.

(24 Décembre 3210) : ce soir nous allons célébrer ensemble la belle nuit de Noël ♥l’anniversaire de la venue du Christ, parmi les humains de la planète Terre♥

en effet, c’est une soirée à laquelle l’équipage est particulièrement très attaché, car comment ne pas aussi penser en ce jour de fête à nos enfants, à nos compagnes, à notre famille, et aussi à nos amis. Nous languissons de leur présence et cette absence pèse lourdement sur nos épaules.

Sous les yeux étonnés des Gentys nous avons coupé un grand arbre (ressemblant presque à un sapin), puis nous l’avons installé à l’entrée de notre bivouac, après avoir décoré l’arbre nous avons allumé des petits feux de camp tout autour de notre "sapin" afin d’illuminer les coeurs et les esprits de chacun.

Avant le départ du vaisseau vers notre planète terre (pour le 26 décembre) : l’aumonier militaire avec ferveur a lu à l’équipage ♦ un texte essentiel de la foi chrétienne qui est tiré de l’évangile de l’apôtre Jean ♦

♥Car Dieu a tant aimé le monde♥ au point de donner son Fils, son unique : afin que tous ceux qui croient et qui mettent leur confiance en son fils Jésus-Christ : ne périssent pas, et échappent à la perdition, et qu’ils aient la vie éternelle.

En effet, Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger et pour condamner le monde, mais il l’a envoyé afin que le monde soit sauvé par Lui.

Celui qui croit et qui met sa confiance dans le Fils de Dieu, dans le Christ, le Seigneur : n’est ni jugé ni condamné ; mais celui qui ne croit pas, celui qui n’a pas foi en Lui, il est déjà jugé et condamné : parce qu’il n’a pas voulu croire et n’a pas voulu mettre sa confiance en la personne de l’unique Fils de Dieu.

▬►

Le sous-lieutenant, récemment sorti de l’hôpital du vaisseau, est aussi présent à l’audience pour y être entendu, en qualité de témoin, par l’accusation et par la défense. Un officier a été désigné comme accusateur et fait donc office d’avocat général, c’est lui qui ouvre les débats face à un auditoire silencieux et attentif, en préambule il tente d’expliquer au public les difficultés qu’ont eu la plupart des membres de l’équipage du vaisseau, à résister aux diverses tentations qui s’offraient sans retenues à eux : possession de toutes sortes de biens matériels (maisons, meubles, voitures, bijoux) et utilisation sexuelle des femmes de Gentilla et cela sans contrainte et sans garde- fou.

Dans la salle les Gentys paraissent surtout étonnés et ils s’efforcent de comprendre la démarche et les explications étranges de l’officier. L’officier continua son exposé en informant que là d’où il venait sur la planète terre : il y avait des lois précises concernant ces types d’agissements et que selon ces mêmes lois le coupable d’une agression avec arme, sur la personne d’un homme ou d’une femme, devait être obligatoirement puni par le moyen d’un jugement qui doit établir leur degré de culpabilité.

L’officier désigné comme avocat de la défense exposa dans sa plaidoirie que les terriens n’étaient pas du tout préparé à pouvoir vraiment résister à la facilité, et le fait que sur une simple demande impérative : ils pouvaient obtenir, sans résistance de la part des Gentys, tous les biens et toutes les choses qu’ils convoitaient, cela s’est avéré être comme autant de pièges devant se refermer, tôt au tard, sur eux.

L’avocat général, s’adressant particulièrement aux membres de l’équipage, fit la remarque que nous nous comportons, en fait, comme des maîtres, c’est à dire comme des personnes exerçant une domination sur les autres et dans un moindre cas : comme des parents envers des jeunes enfants ; s’adressant alors aux Gentys, il leur demanda de décrire ce qu’ils éprouvent à notre égard et de nous faire connaître ce qu’ils pensent vraiment de nous.

Ce n’est qu’après plus de cinq minutes de silence, qu’un membre des autorités gouvernementales se leva pour s’exprimer, avec les gestes et avec les sons utiles : dans le but de faire comprendre leur façon de voir, leur manière de comprendre, et leur raison de définir les événements et ce depuis notre arrivée sur leur planète. L’élu du peuple nous fit savoir que lorsque les hommes et les femmes de cette planète cédaient aux demandes expresses des terriens : c’est qu’en fait ils faisaient un transfert des responsabilités sur nous.

C’est ainsi que vous les terriens et vous seulement vous êtes en conséquence devenus de fait les seuls responsables de vos demandes, et les seuls responsables de vos choix. C’est donc bien vous qui aurez seuls à gérer les conséquences de vos actes et de vos décisions, et nous ne voulons, en aucun cas, nous rendre les complices de vos turpitudes et de vos agissements envers nous. Nous n’avons pas le désir de palier à vos bassesses, ni une quelconque volonté de vous freiner dans vos convoitises et vos concupiscences.

Nous pensons que vous êtes une perversion pour toutes les créatures peuplant notre planète. Vous ne nous avez apporté que de la confusion : en conséquence, nous désirons vous voir repartir dans votre univers le plus tôt possible.

C’est le cœur serré que nous écoutons le porte-parole des habitants de la planète Gentilla, nous demandant, sans faux-fuyants, de quitter leur monde.

Après plusieurs heures de délibérations, la sentence de trois années d’emprisonnement, est prononcée par le commandant du navire, à l’encontre du matelot.

La décision de quitter, dès que possible, cette planète a été prise à l’issue du procès et à l’énoncé des déclarations de l’élu politique de Gentilla (départ qui aura lieu de l’endroit où le vaisseau s’est posé).

Le commandant ayant donné l’ordre formel de rassembler l’ensemble de l’équipage à bord, la PM (Police Militaire) oblige avec diligence, ceux qui ont pris leurs aises chez les habitants, et ceux qui se sont installés, sans la moindre gêne, dans des maisons en chassant les propriétaires, et ceux parmi l’équipage qui se sont octroyés des voitures, des meubles, des bijoux et autres biens : à tout restituer et à tout abandonner sur place sans aucun délai.

Les récalcitrants sont bousculés manu militari et sont contraint de rejoindre immédiatement le vaisseau-amiral. Le commandant après s’être bien assuré que personne ne manquait à l’appel, a donné l’ordre à l’officier chef mécanicien (segond du commandant) de préparer le navire pour un départ sous 48 heures. Tout l’équipage étant consignés, à bord, jusqu’à nouvel ordre.

Avant de quitter ces lieux le commandant a offert de nombreux ouvrages (en langage électronique décodé) de nos écrivains, philosophes, historiens , musiciens et chanteurs de notre planète terre, et ce dans l’espoir et le but d’essayer de faire si possible comprendre aux habitants de Gentilla :

les faiblesses des humains, leurs passions parfois tellement incontrôlables, leurs désirs charnels et tendancieux, leurs amours si souvent orageux et inassouvies : et qui sont vraiment des choses qui déroutent les esprits des habitants de cette belle planète.

(24 Décembre 3210) : ce soir nous allons célébrer ensemble la belle nuit de Noël ♥l’anniversaire de la venue du Christ, parmi les humains de la planète terre♥

en effet, c’est une soirée à laquelle l’équipage est particulièrement très attaché, car comment ne pas aussi penser en ce jour de fête à nos enfants, à nos compagnes, à notre famille, et aussi à nos amis. Nous languissons de leur présence et cette absence pèse lourdement sur nos épaules.

Sous les yeux étonnés des Gentys nous avons coupé un grand arbre (ressemblant presque à un sapin), puis nous l’avons installé à l’entrée de notre bivouac, après avoir décoré l’arbre nous avons allumé des petits feux de camp tout autour de notre "sapin" afin d’illuminer les coeurs et les esprits de chacun.

Avant le départ du vaisseau vers notre planète terre (pour le 26 décembre) : l’aumonier militaire avec ferveur a lu à l’équipage ♦ un texte essentiel de la foi chrétienne qui est tiré de l’évangile de l’apôtre Jean ♦

♥Car Dieu a tant aimé le monde♥ au point de donner son Fils, son unique : afin que tous ceux qui croient et qui mettent leur confiance en son fils Jésus-Christ : ne périssent pas, et échappent à la perdition, et qu’ils aient la vie éternelle.

En effet, Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger et pour condamner le monde, mais il l’a envoyé afin que le monde soit sauvé par Lui.

Celui qui croit et qui met sa confiance dans le Fils de Dieu, dans le Christ, le Seigneur : n’est ni jugé ni condamné ; mais celui qui ne croit pas, celui qui n’a pas foi en Lui, il est déjà jugé et condamné : parce qu’il n’a pas voulu croire et n’a pas voulu mettre sa confiance en la personne de l’unique Fils de Dieu.

(Fin du séjour sur la planète Gentilla : du vaisseau-amiral de la flotte des Etats Galactiques Réunis )

La première page

(Janvier 3210 :
Ce matin vers 8 heures une très importante tempête magnétique nous contraint à rechercher un lieu d’atterrissage pour effectuer quelques réparations urgentes et divers contrôles tout à fait indispensable. Nous nous situons, sur les cartes, à environ une semaine de navigation de la plus proche planète du trentième système solaire de la galaxie UDFy38135539 . Malgré le manque de puissance des moteurs atomiques de notre vaisseau nous évoluons à années-lumières + 2.

Le plus de Georges PASCAL (de Luynes)

▬ (Préface de l'auteur ) : ▬ Quelques explications concernant cette nouvelle de science-fiction, cette fiction n'aura pas comme but de décrire une bataille de "cowboys et d'indiens" sur une planète inconnue : ►mais de faire vivre à un équipage de terriens une aventure ▬ (Préface de l'auteur ) : ▬ Quelques explications concernant cette nouvelle de science-fiction, cette fiction n'aura pas comme but de décrire une bataille de "cowboys et d'indiens" sur une planète inconnue : ►mais de faire vivre à un équipage de terriens une aventure psychologique, ►nous essaierons de décrire ce que les hommes d'un vaisseau de la planète terre peuvent éprouver et ressentir : dans des évènements insolites, ainsi que le désarroi, le trouble, la confusion dans ces genres de situations. ►1) Situation où la propriété privée n'existe pas; ►2) Situation où les habitants de la planète "Gentilla" ne diront jamais non à une quelconque demande impérative : que cette demande soit financière, ou qu'elle soit matérielle (par exemple, demande d'une maison, d'une voiture, ou d'un objet); ►3) où que cette demande soit sexuelle. ▬ ►Ce sera la réalisation presque immédiate de tous les fantasmes, et des désirs les plus secrets qui peuvent devenir réalité, vous constaterez ainsi la réussite de vos demandes et l'accomplissement de vos projets les plus fous...l'ivresse d'accaparer de nombreux biens, des services ou des relations sexuelles à volonté ! ►ces formes de drogues feront tourner la plupart des coeurs et des esprits des membres de l'équipage du vaisseau-amiral. Les caractères de beaucoup s'étaleront sans aucune retenue et sans la moindre pudeur; ►Il y aura les accapareurs qui accumulent des tas d'objets bien plaisant à la vue, et des soi-disant bijoux de valeur, d'autres seront pris comme de vertiges et ont pris la possession de plusieurs biens, pour eux seuls; ►Il y aura aussi hélas certains hommes parmi l'équipage, ceux qui s'installeront carrément chez l'habitant et qui ne se gêneront pas pour se faire servir et pour utiliser sexuellement les femmes de leurs hôtes. Les obsédés par les plaisirs sexuels, les concupiscents acharnés à la jouissance, qui s'adonneront à leurs penchants des plaisirs des sens, changeant de partenaires au gré de leurs humeurs et de leurs fantasmes quotidiens; ►D'autres, et cela apparaît vraiment étrange, se plairont à avoir de nombreux domestiques et donneront des ordres sans arrêt, sous n'importe quel prétexte. ►IL semble qu'un vent de folie soufflera parmi les membres de l'équipage, l'avenir sera chargé de menaces et le ciel semblera se couvrir au-dessus des têtes... ▬ ►nous essaierons de décrire ce que les hommes d'un vaisseau de la planète terre peuvent éprouver et ressentir : dans des évènements insolites, ainsi que le désarroi, le trouble, la confusion dans ces genres de situations. ►1) Situation où la propriété privée n'existe pas; ►2) Situation où les habitants de la planète "Gentilla" ne diront jamais non à une quelconque demande impérative : que cette demande soit financière, ou qu'elle soit matérielle (par exemple, demande d'une maison, d'une voiture, ou d'un objet); ►3) où que cette demande soit sexuelle. ▬ ►Ce sera la réalisation presque immédiate de tous les fantasmes, et des désirs les plus secrets qui peuvent devenir réalité, vous constaterez ainsi la réussite de vos demandes et l'accomplissement de vos projets les plus fous...l'ivresse d'accaparer de nombreux biens, des services ou des relations sexuelles à volonté ! ►ces formes de drogues feront tourner la plupart des coeurs et des esprits des membres de l'équipage du vaisseau-amiral. Les caractères de beaucoup s'étaleront sans aucune retenue et sans la moindre pudeur; ►Il y aura les accapareurs qui accumulent des tas d'objets bien plaisant à la vue, et des soi-disant bijoux de valeur, d'autres seront pris comme de vertiges et ont pris la possession de plusieurs biens, pour eux seuls; ►Il y aura aussi hélas certains hommes parmi l'équipage, ceux qui s'installeront carrément chez l'habitant et qui ne se gêneront pas pour se faire servir et pour utiliser sexuellement les femmes de leurs hôtes. Les obsédés par les plaisirs sexuels, les concupiscents acharnés à la jouissance, qui s'adonneront à leurs penchants des plaisirs des sens, changeant de partenaires au gré de leurs humeurs et de leurs fantasmes quotidiens; ►D'autres, et cela apparaît vraiment étrange, se plairont à avoir de nombreux domestiques et donneront des ordres sans arrêt, sous n'importe quel prétexte. ►IL semble qu'un vent de folie soufflera parmi les membres de l'équipage, l'avenir sera chargé de menaces et le ciel semblera se couvrir au-dessus des têtes... ▬  

Biographie de Georges PASCAL (de Luynes)

À propos de moi : Auteurs de poèmes, de textes caustique,satirique et humoristique. Auteurs de textes d’édifications et d’exhortations Chrétienne. Je suis d’un caractère très aimable mais il ne faut surtout pas me contrarier cela provoque chez moi des crises d’angoisse... En général j’ai toujours...

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3 discussions

  • 6 juillet 2022, par Servianenc

    Gentil essai, veillez néanmoins aux fautes d’orthographe et aux répétitions.

    • ^ 13 juillet 2022, par PAROLIER37 (Georges Pascal)

      Bonjour : c’est avec un certain contentement que j’ai lu votre commentaire. Mon manque d’expérience en la matière fait que ce serait vraiment une bonne chose pour moi : si quelqu’un acceptait de corriger les fautes en orthographe et même aussi certaines fautes de français. Cette nouvelle a été écrite en quelques jours seulement il y a déjà plusieurs années de cela.
      <
      Par ailleurs, j’écris régulièrement sur une page réservée à la poésie et donc aux poètes
       : du nom de "Spleen & mélancolie"

      <
      ci-joint le lien https://www.facebook.com/PAROLIER37/
      <

      En attendant votre réponse : recevez mes meilleures salutations.

  • 19 mars 2020, par PASCAL

    Parfois dans ta vie tu voudrais prendre un train,
    Pour aller vers un ailleurs, vers un quelque part,
    Mais tu restes seule à écouter des lendemains,
    Indécise sur le quai d’une gare.


    Au carrefour des vents et des tempêtes
    Tu humes le temps qui hurle à tue-tête.
    Depuis si longtemps tu es en quête
    D’un autre chemin, d’une requête.


    Tu rêves d’une route conduisant vers un port.
    Tu rêves de trouver enfin la Toison d’or.
    Tu rêves de ces terres si lointaines,
    Où il n’y a ni souffrances, ni chaînes.

Que lire après : ♦Planète Gentilla♦ Nouvelle de science-fiction♦extraits du livre de bord du vaisseau-amiral de la flotte des Etats Galactiques Réunis ►(année 3210)

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