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Introduction
Le péché reprit la vie, et moi je mourus (André Gide)
Le Vivier Danger : voilà un nom de petite bourgade qui étonnait terriblement. Une réserve de danger pensait-on au premier abord.
Situé à environ à cent kilomètres de Paris, cette petite ville était une banlieue à la campagne. Elle était traversée par une large nationale, cicatrice de bitume créée par l’homme.
Malgré cela, l’endroit ne souffrait pas trop de l’invasion d’automobiles bruyantes et polluantes. La politique pragmatique du conseil municipal avait trouvé deux solutions adéquates : « Marcher » et une déviation pour les véhicules pressés.
De cette nationale, couverte de bandes blanches courant dans tous les sens, partait de petites rues reliant les boutiques aux habitations. Un feu tricolore, dans chaque sens, régulait la circulation restante. Un mort par an, renversé par une voiture, rendait le lieu plus sûr que Paris.
Le maire, M. Bastien, et son père avant lui, écologiste bon chic bon genre, avait transformé grâce à des panneaux intelligemment conçus, mais que personne ne comprenait, les rues en des allées piétonnes admirablement décorées de bacs de ciment, regorgeant d’une multitude de fleurs. Un rien avait suffi pour égayer cette ville terne...
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Quel est ce décor blanc et froid ? Qui est cet homme un couteau à la main ? Ou va t-on ? Que fait-on ? En quelques lignes entrées dans l’univers macabre de Jean-Michel Pailherey . Murs blancs tachés de billes rouges Sol ruisselant de liquide Lumière blanche et (...)
2011
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Assise à son bureau, elle sentit que son cancer progressait. La maladie continuait son ravage. Malgré sa chimiothérapie, ses attentions alimentaires, ses efforts physiques et sa volonté décuplée, elle sentait l’irréversible (...)
2006
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Cet écrit a pour objectif de développer, plus longuement, le thème traité succinctement dans le cadre d’un concours de nouvelles organisé pour le cinquantenaire de Mai 68 (avec un nombre maximum imposé de caractères) : « Sous les pavés, quelle plage ? (...)
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