Accueil > Autobiographie - Témoignage - Autofiction > Une personne de confiance
le témoignage d’une perte en mars dernier.
La perte d’une mère pendant que les hôpitaux étaient débordés.
Puis la renaissance !
Tu as eu un moment de panique avant de mourir. Tu ne savais pas où tu étais. Tu ne comprenais pas.
Tu as dit : excusez-moi je suis lente !
Comment as-tu pu t’excuser ma petite maman, toi qui étais en train de mourir.
Tu es la personne la plus pudique que je connaisse. Tu vois je parle encore de toi au présent .
Je n’ai pas su t’expliquer qu’ils ne te soignaient plus pour de vrai.
Ils t’ont laissé mourir comme un chien. Et encore ils auraient eu plus d’égard pour un chien. Je suis folle de colère. Tu es morte et j’ai la rage.
Tout me semble confus, irréel, grotesque et j’en veux à la tête entière
Et surtout à moi-même. Je pénètre dans ce tombeau hideux des : si j’avais su…et si je pouvais…
Ils m’ont téléphoné le matin.
Je ne me doutais de rien. Je n’ai pas ressenti de pressentiment particulier ce matin -là, ni de boule au ventre, ni d’intuition. Rien. Apparemment beaucoup de gens ressentent quelque chose, un je ne sais quoi, une sorte de malaise dans ces moments-là, moi absolument rien. Quand c’est arrivé je dormais même du sommeil du juste.
Un homme m’a téléphoné, il avait une voix neutre, il devait être entrainé :
Il m’a dit que tu nous avais quitté à 7 h 30.
Yvon vit en allemagne avec ses parents et son frère. Son frère est remis à la DDASS. Tout va bien en allemagne jusqu’au jour où il y a la montée du nazisme. Ses parents sont emmenés dans un camp de concentration. Caché chez des voisins, Yvon arrive à quitter (...)
Dans une biographie, l’auteur a d’abord voulu montrer combien l’orgueil avait souvent été le fil de son existence aux dépens de son bonheur. Dans une deuxième partie, des simulations le poussent à tenter de satisfaire ses désirs. Ces aventures lui (...)
Je suis encore très fatiguée aujourd’hui et j’ai du faire la sieste plusieurs fois. Vers 19 heures je me suis endormie. J’ai la tête lourde, mal aux dos et je manque de sommeil. J’ai mal aux yeux et pas vraiment le moral car rien ne va comme je le voudrais. Un (...)
"Le jet vira légèrement au nord-est, exactement au-dessus du phare d’Arzew." Le narrateur est arraché brutalement de son Algérie natale en 1962.