Thème : Littérature Erotique (Interdit aux moins de 18 ans)
Version publiée le 13 janvier 2024
La quatrième de couverture
Après plusieurs années d’absence, deux amies se retrouvent et découvrent l’amour lesbien.
AVERTISSEMENT : des scènes ou des propos peuvent heurter la sensibilité des lecteurs
La première page
Le week-end se profile et j’ai bien l’intention de profiter de ces deux jours pour me détendre, libérée du stress du travail… Je m’appelle Sandra, j’ai vingt-huit ans, célibataire, co-gérante d’une agence de création de mobilier et d’architecture d’intérieur. Nous sommes samedi matin, il fait un temps magnifique, la météo annonce une température plutôt élevée pour la saison. Après avoir avalé un bon petit déjeuner, je pars faire mon jogging pour profiter de la fraîcheur matinale dans cet espace très agréable à côté de chez moi, le parc Bordelais.
De retour à la maison, je passe du temps sous les jets d’hydromassage d’une bonne douche à me détendre et me délasser. J’enfile ensuite un peignoir en tissu-éponge et, munie de crème solaire et d’un drap de bain, avec aussi une boisson fraîche, un magazine et un roman de Guillaume Musso, je pars m’installer sur un bain de soleil au bord de la piscine. Comme à chaque fois, je quitte mon maillot de bain pour me retrouver entièrement nue. Me voilà prête pour une journée de farniente.
Aux alentours de dix heures, arrive un SMS de Karine, une amie de longue date qui m’annonce qu’elle vient d’atterrir à l’aéroport de Bordeaux Mérignac en provenance des États-Unis où elle a séjourné cinq ans pour son travail. Elle me demande si elle peut passer me voir. Folle de joie, je lui réponds qu’il n’y a aucun problème, que c’est avec plaisir. Nous nous connaissons depuis l’âge de cinq ans. À l’époque, nos parents étaient voisins. Cela fait maintenant vingt-trois années que notre amitié perdure.
Environ trente minutes plus tard, le carillon retentit. J’enfile à la hâte mon peignoir et c’est avec un peu d’émotion que je vais accueillir Karine. Sitôt le portail ouvert, nous nous jetons dans les bras l’une de l’autre et nous enlaçons longuement, de petites larmes de joie et d’émotion envahissent nos yeux. Puis je prends le temps de la contempler des pieds à la tête :
— Tu es magnifique ! lui dis-je, je suis si heureuse de te voir !
Et elle, me détaillant de pied en cap :