Autant le reconnaître tout de suite, ces histoires ont été écrites entre mes vingt et vingt-cinq ans, c’est-à-dire, hélas, il y a bien longtemps. Certains décalages avec notre époque s’expliquent mieux ainsi. Elles intéresseront des (…)
2024
Dès sa mort en 1673, selon une progression qui ira toujours croissante jusqu’en 1973, les Français cherchent à donner de Molière l’image la plus parfaite possible. Au XVIIè siècle, Molière est déjà un génie dont l’ombre - ou l’âme - est inévitablement (…)
2024
Difficile de suivre les pensées d’un professeur d’ethnologie comparée sur les sentiers de l’Anazomie. Les Pichus, dont il entreprend la chronique après des années d’un silence meurtri, sont-ils son vrai sujet d’étude ? Cet enseignant vieillissant et (…)
2023
Tout à commencer ce 24 mai 1947, lorsque le jeune poète Kateb Yacine donna une conférence à la salle des Sociétés Savantes de Paris sur l’émir Abdelkader et l’indépendance algérienne. Annoncée par Alger républicain (30/5/1947) l’intervention a été « écouté (…)
Mon livre "LE MAL QUI SOURIT" est un petit livret. Dans livre, j’ai juste répondu à certaines personnes qui m’ont réprimandé pour avoir "J’accuse l’Afrique, j’acquitte l’homme blanc" J’ai décris en quelques pages, les maux qui minent l’Afrique.
Les géants proviennent de l’imagination des Hommes et sont la survivance des histoires orales qui furent retranscrites tout au long de l’évolution de l’humanité. Leur souvenir demeure dans les contes et récits pour les enfants. L’histoire du "Petit Poucet" (…)
29 décembre 2022, par Gérard Moret, auteur
Merci de votre avis auquel je pensais avoir déjà répondu, sans doute au mauvais endroit.
Votre remarque sur les redondances est justifiée même si, pour diverses raisons parfaitement assumées, j’ai préféré ne pas trop les réduire. Au demeurant, elles étaient souvent inévitables dans le cadre d’une argumentation chrétienne (donc des citations) elles-mêmes très répétitives.
Je suis en revanche plus réservé sur le point de la sincérité des premiers auteurs chrétiens : la notion d’"opium du peuple", indirectement évoquée dans votre avis, était bien étrangère à l’élite chrétienne, totalement convaincue de la justesse de ses croyances. Historiquement parlant, la sincérité des évêques peut de ce fait difficilement être remise en cause. Pour les premiers siècles pris en compte ici, et malgré toute mon attention, jamais la moindre déclaration d’un évêque ou autre théologien n’a pu me laisser penser le contraire.
Paradoxalement, cette sincérité derrière laquelle peut parfois se manifester une volonté d’absolution, est très négative dans ses conséquences dès lors qu’elle devient le moteur d’une forme d’absolutisme qui oppose un bien -la chrétienté - au mal - c’est-à-dire tout le reste. Très peu d’ouvertures ou de réajustements sont possibles dans ce type de situation. Nous pouvons nous rejoindre sur ce point.
Bien à vous, Gérard Moret
11 décembre 2022, par Tyaglova-Fayer
Bonjour, vos recherches confirment les miennes. J’ai publié mon livre "Le matriarcat revient-il ? D’un monothéisme féminin vers un monothéisme masculin." (avec Librinova) encore en avril... Mais, je continue à réfléchir... En fait, les croyances humaines évoluent en reflétant l’évolution sociétale, adaptant la philosophie et la religion qui convient à l’humanité à chaque étape d’évolution. Aujourd’hui, nous vivons une période de grands changements : l’humain est devenu "incontrôlable". Il milite pour avoir sa liberté de penser où il remette tout en question... Ceci n’arrange pas le pouvoir... Cette situation peut dégénérer en effondrement civilisationnel (on en avait déjà vécu plusieurs) ou amener l’humanité vers une nouvelle organisation civilisationnelle, nouvelle compréhension des ordres cosmiques. Il faut juste que nous soyons honnêtes devant nous même et que nous débarrassons de notre hypocrisie et des notions comme "l’enfer, c’est l’autre". Qui vivra verra...
^ 18 décembre 2022, par Moret Gérard, auteur.
C’est aimable à vous d’avoir pris la peine d’écrire votre avis. Mais ma réponse vous parviendra-t-elle ? La belle organisation du site des éditions 999 m’échappe un peu puisque, pour un avis précédent auquel j’ai répondu deux fois par précaution, ma réponse ne s’affiche pas, à l’encontre de l’avis, pour sa part bien visible.
Votre réflexion sur le rapport homme/femme dans l’histoire est intéressante. Vous avez pu voir que je n’ai pas longuement développé le sujet concernant l’Église. Ma réflexion n’est qu’un simple rappel : la chrétienté a très tôt (disons dès les tout débuts, comme le montre Paul) affirmé la prééminence du genre masculin sur les destinées d’une humanité placée au-dessus de tout, notamment de la femme qui lui est subordonnée, comme le sont d’ailleurs les animaux avec lesquels la comparaison paraît inévitable. D’où mon expression de "chrétienté, religion supérieure pour une masculinité supérieure". Rien de très original si l’on s’en tient à l’avis de nombreux chercheurs qui disent souvent la même chose, mais en termes beaucoup plus feutrés.
Bien à vous, Gérard Moret
9 décembre 2022, par Frederi Marcelin
J’ai lu avec intérêt. Les redondances m’ont un peu gêné. Mais l’histoire de la prise de pouvoir de l’église sur le monde antique, l’imposition progressive du monothéisme sur la société occidentale et moyen orientale trouve ici une bonne explication. Pour ma part et connaissant la nature humaine, je pense que les premiers évêques ne croyaient pas plus en Dieu que leur successeurs. Dieu est un concept fédérateur et le dogme un cadre idéal pour tenir le peuple dans l’obéissance. Si l’église n’a pas réussie à prendre un pouvoir direct elle a toujours été l’alliée indéfectible de tous les gouvernants.
En tout cas, bravo pour votre beau travail.