Accueil > Littérature > Les Vignerons de Quarante Tome 6
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
Sous l’Occupation allemande, le domaine des Manfred est réquisitionné, comme tant d’autres terres agricoles. Henri et sa famille doivent cohabiter avec l’occupant tout en essayant de préserver ce qui peut l’être. Clandestinement, ils cachent des résistants dans les caves du domaine, tout en continuant de produire du vin pour survivre. Le marché noir devient un moyen de subsistance. Après la guerre, la famille tente de se relever une nouvelle fois, mais les terres sont épuisées et les infrastructures détruites. Les espoirs de paix et de prospérité semblent lointains.
Les herbes sèches craquaient sous les pas d’Henri, tandis qu’il arpentait les vignes dans la chaleur grise du début d’automne. Il s’arrêta, l’œil fixé sur le domaine en contrebas. Ses mains calleuses serraient machinalement un sécateur, mais son regard restait lourd, enfoncé dans une pensée sombre et constante : cette terre autrefois fertile semblait se replier, sous le poids du fardeau qu’elle portait depuis l’arrivée des troupes. La grande maison en pierre, ancienne et marquée par le temps, dressait ses murs épais contre le vent et les menaces. Les soldats y avaient réquisitionné des chambres. On ne voyait que des uniformes. Les visages des soldats allemands se succédaient, mais tous avaient la même dureté froide et menaçante, chaque expression d’un rappel d’une soumission contrainte. La famille Manfred se faisait discrète, évoluant dans une tension étouffante. Henri ne disait mot, mais son cœur battait sous ses habits de lin usé, une colère contenue que l’on devinait dans les regards furtifs qu’il lançait vers les soldats. Autour de lui, les vignes continuaient leur croissance dans un silence étrangement paisible, ignorant les hommes qui y travaillaient et se cachaient. La nuit venue, Henri et son fils Joseph soulevaient discrètement les vieilles dalles du sol de la cave pour en sortir des hommes et des femmes effrayés, aux visages marqués par la faim et l’anxiété. Ils venaient se réfugier, silencieux, dans l’obscurité des caves, respirant à peine. — Joseph, murmura Henri en posant une main solide sur l’épaule de son fils, baisse la lumière, ils nous surveillent de l’autre côté de la colline. Joseph hocha la tête, éteignant la lampe à pétrole dans un geste maîtrisé, formé par l’habitude. Depuis des mois, le domaine servait de refuge temporaire. Des murmures, des ombres qui traversaient les murs la nuit et disparaissaient avant l’aube. Certains restaient une nuit, d’autres une semaine. Tous avaient le même regard terrifié, fuyant. Mais à côté de cette tension sourde, il y avait les moments d’émotion, ceux où l’on se raccrochait à la vie. Henri regardait parfois son épouse, Élise, et il y avait entre eux un lien profond, renforcé par le danger et la nécessité de se préserver l’un l’autre. Elle, fine et déterminée, n’hésitait pas à risquer la sécurité de la maison pour amener des provisions aux réfugiés de la cave. Parfois, dans la nuit, alors qu’ils se retrouvaient seuls dans la chambre, leurs corps se cherchaient avec une intensité muette, un besoin de se prouver qu’ils étaient encore vivants, encore debout.
Dans un coin reculé de la Terre, loin de l’agitation des hommes, s’étendait un paysage avec lequel le temps semblait s’être figé dans une éternelle sérénité. Les montagnes, imposantes et majestueuses, paraissaient toucher les cieux, leurs sommets enneigés (…)
2024
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