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Accueil > Fantastique > Le projet Berserkers : première partie
Deux années se sont écoulées depuis les événements tragiques de Modeyrot. Revenu à Paris, Alistair Kridge poursuit une vie tranquille d’enseignant au sein de l’illustre université de la Sorbonne.
Élevant seul son fils Anthony, préservant des liens solides avec son soutien de toujours, Keira Doherty, il n’avait pas imaginé que son tumultueux passé, qu’il soit récent ou bien lointain, revienne une nouvelle fois le persécuter. Ainsi, une jeune avocate, autrefois proche de sa compagne Alicia, le soupçonne d’avoir tué cette dernière et jure ses grands dieux de le confondre alors que, dans le même temps, trois membres subversifs de l’IRA, repérés par les services de la DST, débarquent dans la Capitale, bien décidés à lui faire payer sa désertion. Une Capitale qui, depuis quelques semaines, se voit confrontée à une série de disparitions mystérieuses et de meurtres atroces dans la communauté des sans-abri. Les autorités sont sur les dents et la psychose s’installe. La rumeur enfle. Elle évoque l’existence d’une monstrueuse créature qui, la nuit venue, rôderait dans les rues, en quête de nouvelles proies.
Certaine que cette bête sanguinaire n’est pas étrangère à l’histoire de Modeyrot, Stéphanie Jamet se fait un devoir de retrouver René Guerlande et les siens, réfugiés quelque part, en pleine campagne creusoise, pour l’aider à la traquer jusqu’en plein Paris et, ainsi, mettre un terme à ses agissements criminels...
Le dernier cours de l’année venait de s’achever.
Pendant que l’amphithéâtre Guizot se vidait pesamment de ses étudiants, le professeur, seul à son bureau, s’occupait à ranger ses affaires, glissant délicatement ses feuillets et chacun de ses ouvrages dans les compartiments adaptés de sa serviette.
Tournant le dos à un auditoire à présent déserté, dans la lumière blafarde d’un pâle soleil printanier qui s’ingéniait à iriser les vitres des quatre hautes fenêtres à croisée, il n’avait pas remarqué la présence féminine qui persévérait à l’observer depuis les gradins.
Cette silhouette ne s’était pas levée, s’était réfugiée dans la partie la plus ombragée de l’amphi et campait sur son siège. Mordillant nerveusement l’extrémité d’une des branches de ses lunettes, elle paraissait hésiter ou bien préparer comme il se doit son entrée en scène.
Puis, d’un geste brusque mais résolu, elle s’empara de son sac, se leva subitement de son double banc, longea maladroitement un pupitre voisin avant d’atteindre l’allée centrale et ses marches en bois.
Alerté par le lourd martellement cadencé de ses talons hauts sur le plancher, l’enseignant se retourna vivement et surprit cette jeune femme brune venir à sa rencontre d’un pas affirmé. La reconnaissant, il laissa échapper un soupir, levant les yeux au ciel, comme pour signifier sa profonde lassitude.
– Encore vous, maître ? Dit-il tout en refermant à la hâte la fermeture éclair de sa serviette en cuir. - Ça frise l’obsession, mademoiselle ! En tant qu’avocate, même débutante, vous devriez savoir que le fait de harceler quelqu’un est légalement répréhensible...
– On dirait que ça vous perturbe ! Lui lança-t-elle sur un ton bravache. - Auriez-vous des problèmes de conscience, monsieur Kridge ?... Quelques remords, peut-être ?
– Pourquoi en aurais-je ? Lui répondit-il d’un air qui se voulait le plus indifférent possible.
Désireux de quitter les lieux au plus vite, l’homme feignit d’ignorer la présence de cette importune et, sans demander son reste, fila droit vers l’unique sortie. Dans sa fuite, alors qu’il gravissait les marches de l’allée centrale, il percevait dans son dos un nouveau tambourinement saccadé de talons hauts qui se rapprochait.
Progressant avec vivacité, l’homme franchit la double porte donnant directement sur le grand hall d’entrée.
Toujours à ses basques mais à présent distancée, la femme décida de le héler avec force, provoquant ainsi la perplexité des quelques étudiants qui demeuraient encore dans les parages. Voulant éviter l’esclandre, le professeur se ravisa puis revint aussitôt sur ses pas la trouver, se plantant juste devant elle, la mine excédée, avec, en prime, un petit air qui se voulait menaçant.
– Que cherchez vous à la fin ? Lui dit-il en baissant sa voix de plusieurs octaves, un regard inquiet balayant constamment les environs.
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