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Germaine est veuve depuis cinq ans et s’est accrochée à sa maison le plus longtemps possible. Elle a résisté de toutes ses forces mais cela n’était plus guère possible avec ses hanches qui lui faisaient souffrir le martyre, c’était la croix et la bannière pour aller faire ses courses dans le village perché sur la colline...
Comme tous les matins depuis un an déjà Germaine est réveillée par les cliquetis et grincements, dans le couloir, du chariot de l’infirmière qui fait sa tournée.
Un an a passé depuis que sa famille l’a convaincue de venir s’installer à la maison de retraite du village. Il aura fallu énormément de persuasion de la part de ses enfants pour la décider à venir goûter aux douces attentions d’un personnel dévoué et aimant. Il paraît que le moment de se faire choyer et dorloter était venu pour elle, qu’il était bien normal qu’elle fasse sa princesse et qu’elle soit servie. On le lui devait bien après toutes les années de dur labeur qu’elle avait vécues au service des autres et de la patrie. Sa retraite elle ne l’avait pas volée depuis l’âge de quatorze ans qu’elle avait commencé à travailler. Placée dans des fermes du village puis ouvrière à l’usine de tissage locale, on peut dire qu’elle n’a pas été une feignasse.
Germaine est veuve depuis cinq ans et s’est accrochée à sa maison le plus longtemps possible. Elle a résisté de toutes ses forces mais cela n’était plus guère possible avec ses hanches qui lui faisaient souffrir le martyre, c’était la croix et la bannière pour aller faire ses courses dans le village perché sur la colline.
La maison...
Une maison bâtie par son défunt mari qui en a ajusté chaque pierre. Que de souvenirs, leur jeunesse, les enfants, une époque où le travail ne manquait pas pour qui n’était pas fainéant et puis l’accident de son Pierre au faisceau de la gare quand il a eu le bras coincé entre deux tampons de wagons. Pierre, devenu infirme, n’arrivait pas à se faire à l’idée de ne plus pouvoir faire tout ce qu’il faisait avant.
- Heureusement que la maison est terminée !
Répétait- il sans cesse.
Ne pouvant plus conduire, c’est la mort dans l’âme qu’il avait dû vendre son R8 presque neuve. Avant il avait eu une dauphine, Pierre était un inconditionnel de la marque au losange.
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