A passer des heures sur les documents d’archives il arrive parfois que certains personnages sortent des registres oubliés pour venir gambader sur une page blanche d’ordinateur. Il suffit alors de les suivre et de les écouter.
Collage baroque de journaux intimes, de notes de lecture, poèmes et tableaux de famille. Entre le récit de soi et la quête du moi.
Il a 23 ans et il est militaire sur la base aérienne de Villacoublay. Elle en a 20 et habite à Bièvres. Ils se sont rencontrés par le plus pur des hasards un soir de printemps et il est immédiatement tombé sous le charme de cette jeune femme blonde comme (…)
9 septembre 2015, par Laurence
J’ai lu le récit de Patrizia, que je connais dans la vie, d’une seule traite. Malgré son récit poignant et réel, elle a mis de la lumière dans ma journée (et sans doute au-delà). Cela fait du bien de lire ce que traverse une magnifique et indescriptible jeune femme (je ne pourrais qu vous recommander ses conseils en "look" tellement elle a le sens du bon goût et de la féminité) face à un handicap physique qui suit irrévocablement et quelque soit la force de votre caractère, un accident vasculo-cérébral.
Je ne connaissais rien de cette maladie (je ne connaissais que Pat et sa détermination !) et de la lire me la rend encore plus "aimable", encore "plus que plus".
On peut mettre la maladresse d’Arthur à son jeune âge et son immaturité et donc, je ne veux pas le juger. Par contre, je pense que son histoire d’Amour avec Patrizia sera l’une (si pas "la’) plus importante de sa vie.
Merci DU FOND DU COEUR de t’être ainsi livrée. Cela ne peut qu’améliorer, à sa proportion (mais certes !!!) le regard que nous portons sur la différence et sur le (je déteste ce mot) "jugement" ou l’idée que chacun de nous se fait d’un handicap, comme celle de ceux qui ne se voient pas, et sont dès lors encore plus condamnable.
MERCI à toi.
^ 26 mai 2024, par Régine W
Bonjour, je pense que c’est la deuxième fois que je lis ce livre, à des époques différentes.
Je viens d’accompagner dans la maladie ma mère, un peu dans le physique, je dois l’avouer, bcp dans le non perçu.
J’aimerais vous dire que Arthur a été sincère, brut, sans filtre, mais je ne sais pas tout bien sûr de cette histoire d’amour...
Vous avez mûri Patrizia, et je pense que si vous reexeiviez ce livre aujourd’hui, vous auriez peut-être un peu plus de compassion ou de compréhension pour le moins à son cportement que personnellement j’ai trouvé à la hauteur de votre courage et même votre heroisime.
Toutes les femmes souffrantes que vous avez croisées pendant vos passages à l’Hôpital l’etaient également...
Vous dénoncez chez les autres se qui existaient en vous également.
Le mauvais caractère face à l’épuisement physique ou psychologique, l’envie d’en finir avec une relation un peu toxique, mais la difficulté de le faire car l’amour est bien réel.
Le portrait que vous faites de cet homme qui est le seul à vous avoir accompagné de la sorte(jeune, amoureux, h24) est bien sévère mais tout aussi réel que vous.
Avez vous surmonté votre colère et votre sentiment d’injustice aujourd’hui ?