La quatrième de couverture
Dans un futur proche, l’humanité est confrontée à une crise globale sans précédent. La Terre, autrefois nourricière et pleine de promesses, est désormais dévastée par une crise sanitaire persistante et des catastrophes environnementales qui s’enchaînent. Les gouvernements, incapables de faire face à la montée des tensions sociales, à la raréfaction des ressources et à la désintégration des infrastructures, s’effondrent les uns après les autres. Dans ce contexte apocalyptique, les citadins fuient vers les campagnes, tandis que des groupes de survivalistes s’organisent dans des enclaves de résistance. L’espoir d’une vie meilleure semble s’évanouir, et la désespérance s’installe chez les populations, qui assistent, impuissantes, à la dégradation de leur monde. Cependant, dans les profondeurs de l’espace, un groupe d’extraterrestres, appelés les Luminaris, observe la situation terrestre. Ces êtres interstellaires, dotés d’une technologie avancée et d’une intelligence artificielle sophistiquée, ont surveillé l’humanité pendant des siècles, espérant établir un contact et partager leurs connaissances pour aider à l’évolution de la civilisation humaine. Leur première tentative d’intégration, il y a des décennies, s’est soldée par un échec cuisant, entraînant la méfiance et la panique au sein de la population. Une seconde tentative, plus discrète, a également échoué, car les humains, dans leur fierté et leur méfiance, n’ont pas su saisir l’opportunité qui leur était offerte. Face à l’urgence de la situation, les Luminaris décident d’intervenir pour la troisième fois. Leur plan est audacieux : ils prévoient de proposer une émigration vers une planète habitable, "Harmonia", qui a été soigneusement sélectionnée pour sa beauté, sa richesse en ressources naturelles et la possibilité d’une coexistence pacifique. Les Luminaris souhaitent non seulement sauver une partie de l’humanité, mais aussi instaurer une nouvelle ère de collaboration entre leurs espèces. Pour permettre cette migration, ils doivent convaincre les dirigeants restés de l’humanité et établir un dialogue avec les factions qui s’opposent dans ce monde en crise.
La première page
Dans un coin de ce monde dévasté, où les ruines des cités de jadis, florissantes se dressant comme de sombres mémoires, Clara, médecin à l’âme écorchée, arpentait les corridors d’un hôpital aux murs effrités, semblant pleurer les âmes perdues. Le bruit des portes qui grincent résonnait dans l’air lourd, rempli de l’odeur âcre des antiseptiques. Chaque visage qu’elle croisait était une page de désespoir, la fatigue ancrée dans leurs yeux fatigués, des miroirs de leurs souffrances.
À l’extérieur, le ciel, d’un gris plombé, semblait pleurer des larmes invisibles sur le sol fissuré, tandis que le vent, tel un spectre errant, emportait des papiers froissés, témoins d’un monde révolu. Les arbres, témoins silencieux de la dégradation, s’inclinaient lourdement sous le poids des années, leurs branches dénudées tels des bras suppliants.
— Que fais-tu ici, Clara ? s’enquit Marco, le regard perdu au-delà de l’horizon, là où le soleil semblait se cacher, comme pour éviter le désespoir ambiant.
Leurs regards se croisèrent, une étincelle de compréhension, une complicité née d’une douleur partagée. Elle lui répondit, la voix tremblante :
— Je ne peux pas rester à ne rien faire. Chaque vie sauvée est une victoire, même si c’est une goutte d’eau dans cet océan de souffrance.
Marco, ancien soldat dont les cicatrices racontaient des batailles, se contentait de hocher la tête, le cœur lourd de souvenirs. Il avait vu trop de pertes, trop d’innocents se faire emporter par la vague implacable de la crise. Ses mains, autrefois robustes, tremblaient d’une colère sourde, d’un désir de justice pour ceux qui avaient disparu.
L’auteur, originaire de Villefranche-sur-Saône, a connu un parcours professionnel riche et varié. Après avoir exercé le métier d’électricien, il a décidé de changer de voie et s’est installé dans le Jura. Là, il a d’abord travaillé comme vendeur, avant d’occuper des postes de commercial, ce qui...