Accueil > Littérature > Journal de ma grand-mère
Les droits d'auteurs conférent par principe une propriété privative é son titulaire, lui permettant de déterminer les conditions d'exploitation de son oeuvre. Les infractions aux droits d'auteurs sont sanctionnées pénalement (CPI, art. L. 335-1 é L. 335-10) La violation des droits d'auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d'une peine de 300 000 euros d'amende et de 3 ans d'emprisonnement (CPI, art. L. 335-2 s.). Des peines complémentaires - fermeture d'établissement, confiscation, publication par voie d'affichage de la décision judiciaire - peuvent en outre étre prononcées.
En 1940, lorsque l’armée allemande envahit une grande partie du territoire national français, une fuite massive de la population se produit en mai-juin 1940. Mes parents, mon frère et ma grand-mère Louise Caillavel qui habitent Paris font partie de ceux-là. Je ne sais pas à quelle date précise ils se retrouvent à Meyracq dans les Hautes Pyrénées, mais à partir du 1er janvier 1942 ma grand-mère rédige son journal intime sur l’agenda de l’année. Chaque jour, elle écrit sur les événements du jour, ses propres actions, mais aussi ses réflexions et ses sentiments envers les actions d’autres personnes qui sont parfois plutôt désagréables. Le retour à Paris pour des raisons personnelles à mon père est un des sujets importants qui va poser problème de façons différentes à la famille. Également, la santé de ses petits enfants et sa propre santé vont être des sujets de préoccupation essentiels. Ce journal d’une grand-mère pas comme les autres dans cette période tourmentée de la guerre 39/45 va, je n’en doute pas, vous intéresser.
Ma famille avait fui Paris à cause de la guerre de 39/45 et était à Meyracq dans la commune de Pontacq dans les Hautes Pyrénées, il y avait ma grand-mère maternelle Louise Caillavel née Laporte, ma mère Germaine née Caillavel, mon père André Beaumont et mon frère Jean-Charles. Dès le début de l’année 1942 , tous les jours, ma grand-mère écrit son journal sur l’agenda de l’année. J’étais alors un tout petit bébé, né à Lourdes deux mois auparavant, on m’appelait Marie Thérèse. Sur la première de couverture sont reproduites les premières phrases de ce journal où elle donne ses objectifs : les désirs, les espoirs, les craintes et les incertitudes. Cette première de couverture montre aussi la calligraphie de son écriture et les difficultés que j’ai eues quand j’ai entrepris un jour de transcrire ces pages écrites il y a plus de quatre-vingts ans. Lorsque ma grand-mère écrit, très vite le retour à Paris est envisagé, lequel aura des appréciations diverses. D’autres désagréments vont survenir, dont la santé de ses petits enfants et sa propre santé. Ces pages sont restées pendant des années stockées dans mon ordinateur. Aujourd’hui, j’ai enfin décidé de les publier. J’ai pensé que son style, mais aussi l’ambiance, les intrigues tels qu’elle les décrit pouvaient intéresser de nombreux lecteurs. C’est sans doute à Meyracq, cité plus haut, que la majorité sinon la totalité des textes de ce journal ont été écrites. Voici ci-dessous une vue assez récente de la façade principale de Meyracq. Depuis l’époque où nous l’avons vendu, il y a une trentaine d’années, Meyracq a été restauré . Notamment, on voit sur la photo ci-dessous : la toiture qui a été refaite et la façade qui a été recrépie. Également, on voit les modifications qui ont été faites dans la partie centrale engazonnée de la cour intérieure : la balustrade en bois de couleur blanche qui l’entourait et le bel arbre qui dominait en son milieu ont été supprimés.
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