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Dans ce charmant district de la joyeuse Angleterre qu’arrose le Don, s’étendait, aux jours reculés, une vaste forêt qui couvrait la plus grande partie des montagnes pittoresques et des riches vallées qui se trouvent entre Sheffield et la gracieuse ville de Doncaster. Les restes de ces bois immenses sont encore visibles aux environs du beau château de Wentworth, du parc de Warncliffe et autour de Rotherham. Là, autrefois, revenait le dragon fabuleux de Wantley ; là, furent livrées plusieurs des batailles désespérées qui ensanglantèrent les guerres civiles des Deux-Roses ; là encore, fleurirent, aux anciens jours, ces troupes de vaillants outlaws dont les actions ont été popularisées par les ballades anglaises.
Cette localité étant celle où se passe notre scène principale, consignons que la date de notre histoire se rapporte à une époque qui touche à la fin du règne de Richard Ier, lorsque le retour de sa longue captivité était devenu un événement plutôt désiré qu’attendu par ses sujets désespérés, lesquels, pendant cet interrègne, étaient assujettis à toute espèce d’oppressions secondaires. Les seigneurs, dont le pouvoir était devenu insupportable pendant le règne d’Étienne et que la prudence de Henri II avait à peine réduits à une espèce d’inféodation à la Couronne, avaient maintenant repris leur ancienne licence dans toute son étendue, méprisant la faible intervention du Conseil d’État d’Angleterre, fortifiant leurs châteaux, augmentant le nombre des gens qui relevaient d’eux, réduisant tout ce qui les entourait à une sorte de vasselage et s’efforçant, par tous les moyens possibles, de se mettre chacun à la tête de forces suffisantes pour jouer un rôle dans les convulsions nationales qui semblaient imminentes.
C’était une belle matinée d’avril, quoique la neige fût tombée abondamment pendant la nuit ; aussi la terre était couverte d’un manteau éblouissant de blancheur, lorsque deux voyageurs à cheval arrivèrent à l’auberge de (...)
Cette île longue, étroite, irrégulière, vulgairement appelée Main-Land, c’est-à-dire le continent des îles Shetland, parce qu’elle est la plus grande de cet archipel se termine par un rocher d’une hauteur effrayante ; comme le savent fort bien les marins habitués à (...)
2014
Comme je puis, sans vanité, présumer que le nom et les qualités officielles qui sont en tête de cet ouvrage lui attireront, de la part des gens sages et réfléchis auxquels je l’adresse, le degré d’attention qui est dû à l’instructeur zélé de la jeunesse et au (...)
2014
Peu de personnes ont connu mon secret pendant que je compilais ces récits, et il n’est guère probable qu’ils verront le jour du vivant de leur auteur. Quand même cela arriverait, je ne suis point ambitieux de la distinction honorable d’être montré au doigt, (...)
2014
Pourquoi, pendant les vingt premières années de ma vie littéraire, c’est-à-dire de 1827 à 1847, pourquoi ma vue et mon souvenir se sont-ils si rarement reportés vers la petite ville où je suis né, vers les bois qui l’environnent, vers les villages qui l’entourent (...)
« Zut ! » s’écria tout à coup le père Roland qui depuis un quart d’heure demeurait immobile, les yeux fixés sur l’eau, et soulevant par moments, d’un mouvement très léger, sa ligne descendue au fond de la (...)
Récit quasi autobiographique de Fédor Dostoïevski , comblera les passionnés d’histoire qui cherchent des clés à la compréhension de notre époque. Le jeune auteur se targue de révisionnisme sous la Russie des Tzars. Arrêté arbitrairement pour terrorisme, il payera (...)
Ce n’est pas sans une certaine émotion que je commence à raconter ici les aventures extraordinaires de Joseph Rouletabille. Celui-ci, jusqu’à ce jour, s’y était si formellement opposé que j’avais fini par (...)