
- DE L’ATELIER DE GIACOMETTI
Ce livre rassemble un certain nombre d’articles parus dans la revue électronique du Département des études françaises de l’Université de Baton-Rouge (Louisiane, USA). Il fallait les mettre à la disposition de lecteurs (ces) susceptibles de s’intéresser, notamment, à la littérature algérienne
Jean Genet pose pour Alberto Giacometti de 1954 à 1958, période où le dramaturge vit une passion avec Abdallah, période aussi où il récrira plusieurs fois Les Paravents (LP) (ou Les Mères, pour le premier manuscrit datant de 1958) tout en faisant des voyages avec ce déserteur en Hollande, en Suède, en Corse, en Turquie et notamment en Grèce.
Mais qui est Alberto Giacometti ? Ce peintre et sculpteur suisse, Fils de Giovanni Giacometti est né en 1901 à Stampa (Grisons), et décédé en 1966 à Coire (Grisons). Il fréquenta l’école des arts et métiers de Genève. Après un séjour d’une année en Italie (1920-1921), où Giovanni Cimabue (V.1240-apr 1302), Giotto di Bondone (v.1266-1337) et Jacopo Robusti, dit le Tintoret (v. 1518-1594) le frappent par cette capacité de donner aux impressions rétinienne une valeur tactile et c’est précisément là ce qu’avait fait le Florentin Giotto. C’est aussi ce qu’à appris le lettré arabe Alhazen (mort en 1038), au monde occidental du Moyen Age, à distinguer, dans la perception, l’intervention de trois éléments : la sensation, les données acquises, et le résultat perçu.